ELECTION A LA TETE DE LA CAF
Au lieu de cinq, le match se jouera finalement à quatre l’un d’entre eux a vu ses espoirs douchés parce qu’exclu de la course à la présidence de la Confédération africaine de football (CAF). Il s’agit du Malgache Ahmad Ahmad dont la candidature a été recalée parce que suspendu par le Comité d’éthique de la FIFA suite à une violation du code d’éthique. Ainsi, il écope d’une suspension de cinq ans, de toute activité liée au football. A la suite du Malgache, on enregistre également deux candidatures recalées pour des postes de la CAF au Conseil de la FIFA. Elles concernent le Congolais Constant Omari, président actuel par intérim de l’organisation du football continental ainsi que de l’Algérien Kheïreddine Zetchi. Le premier a été recalé parce qu’il fait l’objet « d’une enquête formelle en cours par la commission d’éthique de la FIFA », et le second pour avoir omis de « signaler des sanctions imposées par la CAF et la Ligue de football professionnel d’Algérie ». Le cas de Ahmad Ahmad n’a donc rien de surprenant puisqu’il savait déjà qu’il était dans le collimateur de la FIFA dont on sait qu’il a maille à partir avec le président Infantino. Ce sont donc finalement quatre candidats à savoir Jacques Anouma, Augustin Senghor, Patrice Motsepe et Ahmed Yahya qui s’affronteront au cours du sprint final prévu pour le 12 mars prochain à Rabat. Car, une chose est de voir sa candidature validée par la Commission de la gouvernance de la CAF, une autre est de travailler à avoir le soutien des différents pays pour espérer diriger l’organisation continentale du football.
L’hypothèse d’une candidature unique de l’Afrique de l’Ouest a très peu de chances de prospérer
Pour l’instant, on ne sait pas si les trois candidats de l’Afrique de l’Ouest que sont l’Ivoirien Jacques Anouma, le Sénégalais Augustin Senghor et le Mauritanien Ahmed Yahya vont décider de se coaliser contre le Sud-Africain Patrice Motsepe ou bien s’ils iront en rangs dispersés. On attend de voir. Mais quand on sait que chacun préfère être tête de rat que queue de lion, l’hypothèse d’une candidature unique de l’Afrique de l’Ouest a très peu de chances de prospérer tant et si bien que l’on ne sait pas pour l’instant qui des quatre candidats, pourra l’emporter au coup de sifflet final. Cela dit, quel que soit celui qui sera promu à la tête de la faîtière du football africain, il devra mettre un point d’honneur à réformer la CAF et pourquoi pas à nettoyer les écuries d’Augias. Cela est d’autant plus vrai que le football, en Afrique comme ailleurs, est connu pour être un milieu pourri gangrené par la corruption et autres pratiques peu orthodoxes. Rappelons à ce propos que le président Ahmad Ahmad qui se présentait comme Don Quichotte à son arrivée, est parti sur la pointe des pieds comme son prédécesseur Issa Hayatou qu’il n’avait eu de cesse de clouer au pilori.
B.O