HomeA la uneELECTION DU PRESIDENT DU CSC : Ça coince !

ELECTION DU PRESIDENT DU CSC : Ça coince !


Le nouveau président du Conseil supérieur de la communication (CSC) devrait être connu hier, 19 juillet 2018. Mais contre toute attente, son élection a été reportée à aujourd’hui, car les membres habilités à désigner le nouveau patron de cet organe de régulation des médias, n’ont pas pu s’entendre.

 

Réunis à la salle de conférences de Ouaga 2000, le collège des conseillers du CSC n’a pas pu trancher entre les deux candidats en lice, à savoir Victor Sanou, juriste-communicateur et Mathias Tankoano, conseiller spécial du président du Faso et avocat de profession. Conséquence, le collège se réunira encore aujourd’hui aux fins de départager les deux candidats. Si le choix de Victor Sanou en tant que conseiller du CSC a été fait par la présidence du Faso, celui de Mathias Tankoano l’a été par l’Assemblée nationale, conformément aux textes régissant la désignation des conseillers du CSC. Ce qui fait dire à certains que les choses commencent mal pour la nouvelle équipe du CSC, parce qu’elle risque d’être victime du syndrome de la précédente équipe qui aura été finalement balayée par une crise sans précédent. Quid de l’ambiance au moment des travaux ? Difficile de la décrire, l’équipe de reportage n’ayant pas pu assister aux travaux. N’ayant pas reçu une invitation pour couvrir l’événement, nous pensions, comme beaucoup de personnes, que l’élection du nouveau président du CSC se déroulerait dans les locaux de ladite institution. Erreur, c’est sur les lieux que nous avons appris que c’est à la salle de conférences de Ouaga 2000. Il fallait donc s’y rendre au plus vite, pour être parmi les premiers à connaître le visage du nouveau président de l’institution. A notre arrivée, il était déjà 11 h. Les renseignements pris à l’entrée ne nous ont pas permis de savoir si les conseillers du CSC étaient toujours présents sur les lieux. Car, il nous a été signifié que la rencontre qui s’y tenait, était dirigée par la Secrétaire générale de la présidence. Pour avoir le cœur net, nous décidons de faire un tour dans la salle, en compagnie d’un agent de sécurité. Et c’est une salle vide que nous découvrons. Mais une femme, le téléphone collé à l’oreille, conversait avec une tierce personne. Alors que nous nous dirigions vers cette dame, elle s’éloignait de plus en plus, car la communication semblait importante. Nous patientons, le temps qu’elle finisse sa conversation. C’est devant la porte d’une autre salle moins grande que la principale, que nous avons pu nous adresser à cette derrière. Comme à l’entrée, sa réponse nous a laissé perplexe. En tout cas, elle ne nous a pas permis de savoir si le collège du CSC était en salle pour désigner le nouveau président. Mais notre flair de journaliste nous disait que les conseillers du CSC étaient bel et bien présents dans cette salle. Nous décidons donc de faire le tour du bâtiment, avec l’espoir de rencontrer d’autres confères venus pour la même cause. Cette initiative s’est révélée infructueuse car, nous n’avons vu aucun journaliste. « Ce n’est pas mieux que vous repartiez de l’autre côté ? », nous lance un agent de sécurité en nous indiquant la sortie. Et nous de rétorquer : « c’est ce que nous faisons ». Partir, ne pas partir ?, hésitons-nous. Finalement, nous décidons de rester, et ce, malgré les odeurs nauséabondes qui se dégageaient à l’entrée. En effet, un camion vidangeur était en train de vider les égouts. Aux environs de 11 h 50mn, quelques membres sortent de la salle, les visages graves. C’est avec eux que nous apprenons que l’élection du président du CSC a été repoussée à aujourd’hui, parce qu’il n’y a pas eu d’entente. Dans la foulée, nous aperçûmes un des candidats au volant de son véhicule, en train de s’en aller. Un des candidats a rassuré qu’un consensus sera trouvé afin d’éviter une nouvelle  crise à la tête du CSC. Espérons que la fumée blanche sortira aujourd’hui de la salle de conférences de Ouaga 2000.

 

DZ    

 

 

 


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