HomeOmbre et lumièreELECTIONS PRESIDENTIELLE ET LEGISLATIVES 2015 : Zéphirin Diabré dans un « esprit de vainqueur »

ELECTIONS PRESIDENTIELLE ET LEGISLATIVES 2015 : Zéphirin Diabré dans un « esprit de vainqueur »


Le président du parti du Lion, Zéphirin Diabré, candidat à l’élection présidentielle, a accompli son devoir de citoyen ce dimanche 29 novembre 2015, à Ouagadougou, dans un état d’esprit de vainqueur. C’était au bureau de vote n°1 à l’école medersa de Zogona, sise au secteur 22, arrondissement 5.

Il est 9h 52 ce 29 novembre 2015 à Ouagadougou lorsque Zéphirin Diabré, candidat du parti du Lion à cette élection présidentielle, arrive à l’école medersa de Zogona sise au secteur 22, dans l’arrondissement 5 où plusieurs journalistes de la presse nationale et internationale l’attendaient. Vêtu de blanc et accompagné de son épouse, il cherche son bureau de vote. Il sort sa carte d’électeur et cherche le bureau n°1. « Où se trouve le rang ? », s’est-il interrogé. Tout de suite quelqu’un de sa suite le lui indique. Une voix s’élève pour lui dire de passer directement au bureau de vote. « Pas question !», a-t-il indiqué avant de s’aligner comme les autres citoyens venus accomplir leur devoir. De son rang, un électeur demande aux journalistes de laisser tranquille Zéphirin accomplir son devoir. « C’est normal qu’il prenne le rang. D’ailleurs, c’est ce que nous préférons. Qu’il s’aligne comme nous, comme tout citoyen lambda », a laissé entendre Abdoul Kader Konté, révolté contre ceux qui veulent que le président Zéphirin Diabré aille directement voter sans faire le rang. Cinq minutes plus tard, la bousculade des journalistes pour arracher quelques mots au candidat de l’UPC à la présidentielle, sans oublier les chasseurs d’images, photojournalistes et cameramen, finira par amener la majorité des électeurs à préférer que Zéphirin Diabré aille directement voter afin de se libérer des journalistes. C’est ainsi que le président du parti du Lion, avec le consentement des électeurs qui étaient devant lui, va quitter le rang. « C’est nous qui lui avons permis d’aller voter afin de nous libérer des journalistes et des cameramen », a dit un électeur. Après avoir accompli son devoir de citoyen, Zéphirin Diabré a donné son état d’esprit sur ces scrutins.

Pour un scrutin équitable

« J’ai un état d’esprit de vainqueur qui ne fait que se renforcer après les 45 provinces que j’ai visitées à travers le pays, où j’ai senti un engouement pour un vrai changement. J’ai perçu une véritable volonté des Burkinabè d’avoir une nouvelle politique. Toute chose qui correspond à mon projet de société. » C’est en ces termes que Zéphirin Diabré s’est prononcé sur ces scrutins présidentiel et législatifs. Se prononçant sur la Commission électorale nationale indépendante (CENI), il a indiqué qu’elle fait ce qu’elle peut dans des conditions qui ne sont pas toujours faciles pour l’organisation de ces élections. « Malgré une certaine expérience qu’elle a acquise en la matière, cela n’empêche pas parfois quelques ratés », a-t-il dit avant d’ajouter que son parti reste très vigilant. Il a relevé le problème d’ouverture de bureaux de vote et la non- disponibilité de certains bulletins à certains endroits. « Mais je pense qu’elle mettra tout en œuvre pour pouvoir les résoudre en vue de nous garantir un scrutin à la fois libre, équitable et transparent avec des résultats qui reflèteront bien la volonté du peuple », a-t-il souligné. Pour Georges Savadogo, président du bureau de vote n°1 qui compte 421 inscrits, tout se passe bien. Il y a de l’affluence ; seulement, certains électeurs se plaignent de la lenteur du scrutin à cause certainement des deux votes, à savoir la présidentielle et les législatives. « De l’intérieur, j’entends des bouderies. Les gens ne sont peut-être pas patients, et c’est bien normal», a-t-il relevé. Pour Zéphirin Diabré, ce scrutin consacre l’aboutissement d’un combat démocratique mené par tous. Etant à son 1er scrutin présidentiel, il s’est dit animé non seulement par un sentiment de satisfaction au regard de cette élection historique, mais aussi par un sentiment d’émotion. « Mais je suis confiant, au regard de ce j’ai vu », a-t-il conclu.

Hamadi BARO (Collaborateur)


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