HomeA la uneENIEME TENTATIVE DE DESTABILISATION DE LA TRANSITION : Le Burkina n’a plus besoin de ça !

ENIEME TENTATIVE DE DESTABILISATION DE LA TRANSITION : Le Burkina n’a plus besoin de ça !


En fin de semaine dernière, le gouvernement a fini par confirmer la rumeur qui courrait sur les réseaux sociaux. Il s’agit de la tentative de déstabilisation de la transition qui a été déjouée. Tant que ce n’était pas rendu officiel, on pouvait penser à des racontars de la part d’activistes et autres. Mais maintenant que les autorités ont décidé de communiquer là-dessus, l’affaire, pour ainsi dire, prend une dimension beaucoup plus sérieuse. En effet, selon le gouvernement, la tentative de déstabilisation de la transition qui vient d’être déjouée, impliquait aussi bien des militaires radiés et en fonction que des civils dont bon nombre ont été mis aux arrêts. L’enquête étant toujours en cours, d’autres arrestations pourraient intervenir dans les jours à venir. Mais en attendant, je ne puis m’empêcher de me poser des questions : qui en veut tant à la Transition ? Pourquoi chercher à déstabiliser les instituions de la République au point de vouloir attenter à la vie de certains officiels ? En tout cas, il faut que les comploteurs et autres arrêtent leurs menées subversives. Je le dis parce que ce n’est pas la première fois, de mémoire de fou, que j’entends parler de tentative de coup d’Etat déjoué, et ce, depuis l’avènement du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) II. Notre pays a tellement souffert le martyre qu’il n’aspire qu’à la paix. La lutte pour le pouvoir n’a pas sa raison d’être.

 

« Je demande aux autorités de la Transition de conduire l’enquête jusqu’au bout »

 

Elle ne saurait prendre le pas sur la priorité du moment qui est de bouter hors de nos frontières les bandes armées qui sèment la mort et la désolation. C’est ce qui tient à cœur tous les Burkinabè sincères qui aimeraient voir notre pays retrouver sa quiétude d’antan. De sorte que les uns et les autres puissent se déplacer d’Est en Ouest et du Nord au Sud sans crainte. Or, ce défi, oh combien énorme, ne saurait être relevé dans la désunion. Voyez-vous ? Il ne faut donc pas que les uns passent leur temps à détruire ce que les autres ont laborieusement construit. Cela ne nous mènera nulle part si ce n’est profiter à l’adversaire. Cela dit, je demande aux autorités de la Transition de conduire l’enquête jusqu’au bout aux fins de connaître tous les tenants et les aboutissants de cette énième  affaire de déstabilisation. Cela pourrait édifier davantage l’opinion nationale et internationale. Ce faisant, s’il y a des gens qui sont reconnus coupables, que la rigueur de la loi leur soit opposée afin que cela serve de leçon à d’autres apprentis déstabilisateurs. Par contre, s’il y a des gens contre qui, il n’y a pas de preuves tangibles de leur implication, qu’ils soient libérés au bénéfice du doute. Il ne faut surtout pas donner l’impression de vouloir régler des comptes à des gens qui ne partagent pas la même vision que ceux qui sont au pouvoir. C’est pourquoi, comme il l’a fait, le gouvernement se doit de communiquer quand il le faut sans pour autant gêner l’enquête en cours. Pour ma part, je rappelle aux uns et aux autres que je n’ai plus besoin d’un autre coup d’Etat au Burkina ; tant cela en rajouterait à nos problèmes déjà très nombreux.

 

« Le Fou »


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