HomeA la uneETALONS#AIGLES DE CARTHAGE : Rester concentrés

ETALONS#AIGLES DE CARTHAGE : Rester concentrés


 

Après quelques jours de trêve, la CAN 2017 au Gabon reprend du service ce week-end avec les quarts de finale de la compétition. C’est donc la veillée d’armes dans les états-majors des équipes qui doivent en découdre demain sur la pelouse verte. C’est dire si Paulo Duarte dont les poulains doivent se mesurer  aux Aigles de Carthage  et tout le staff managérial de la sélection nationale burkinabè, sont à pied d’œuvre pour détricoter le jeu de la Tunisie dans l’optique de déjouer leur plan de vol. Les Tunisiens ont, en effet, montré dans les matchs de poule, qu’ils savent bien jouer au ballon. Ils ont fait preuve d’un bon collectif dans le jeu et se sont montrés prolifiques en buts. A 6 reprises, ils ont violé les cages adverses. Cette performance n’est guère surprenante car les championnats au Maghreb sont d’un bon niveau et l’ossature des équipes nationales est constituée de joueurs qui ont longuement évolué ensemble. Les automatismes sont donc bien réglés. Dans le cas d’espèce, les combinaisons rapides entre Naim Sliti et Youssef Msakni ou les appels en profondeur de Yassine Khenissi sont donc potentiellement mortifères. C’est ce collectif qui, d’ailleurs, explique la forte présence au second tour de la compétition, des sélections nationales maghrébines (3 sur 4 au départ) qui, après des difficultés pour prendre pied dans le tournoi, sont montées graduellement en puissance. Mais les Aigles n’ont pas que des qualités. L’équipe encaisse beaucoup de buts. Par 5 fois en phase de poule, les attaquants des équipes adverses ont pu  déjouer la vigilance des défenseurs tunisiens. Dans tous les cas, s’il faut respecter l’adversaire, les Etalons n’ont pas à mener leur jeu en fonction de leur vis-à-vis, mais doivent compter sur leurs propres ressources pour exploiter ses failles. Et face à une défense perméable, les atouts offensifs burkinabè ne devraient pas peiner à se concrétiser.

Le Burkina Faso a une bonne carte à jouer

En tout cas, ce ne sont pas les moyens pour faire plier cette équipe tunisienne, qui manquent aux Etalons. Ils disposent d’une bonne défense qui s’est bonifiée avec le temps, surtout avec la rassurante présence dans les perches, de l’étoile montante du football national, Hervé Koffi. Le groupe développe en jeu, une forte solidarité agissante et dispose en son sein de fortes individualités dont le coup de génie peut, à tout moment, débloquer la situation. La vélocité d’un Préjuce Nakoulma ou le coup de patte gauche d’un Bertrand Traoré, peuvent sonner le glas de l’ennemi et le cor de la victoire pour les Etalons.  L’équipe a aussi gagné en maturité qui transparaît dans la sérénité de son jeu.  Autre atout non négligeable : le Onze burkinabè n’étant pas attendu à ce niveau de la compétition, les équipes adverses ont des difficultés à déchiffrer le jeu des Etalons qui, par ailleurs, bénéficient de la ferveur populaire de leur public. C’est dire que face à la Tunisie, le Burkina Faso a demain soir une bonne carte à jouer, tant le nivellement des équipes par le haut est réel. C’est donc au niveau du mental et de la baraka que les chosent vont se jouer. Face à des Tunisiens très combattifs, il faudrait demain donc faire d’abord le bon choix des hommes  qui puissent développer le « fighting spirit » tout en restant concentrés pour réduire les marges de manœuvre de l’adversaire, ensuite profiter de chaque occasion pour faire la différence de buts. En un mot, l’enjeu sera d’aborder le match sans complexe d’infériorité ni de supériorité, bref, de jouer tout court. En tout cas, le peuple burkinabè croit en son équipe et l’accompagne de ses ferventes prières ! Il croit fermement au coup de main ou plutôt de pied salvateur de la divine providence.

SAHO


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