FORMATION EN PHOTOJOURNALISME : Connaître les règles pour un meilleur rendement
Le photojournalisme occupe une place de choix dans les organes de presses. Dans le souci d’un meilleur devenir de la profession et en prélude aux élections à venir dans notre pays, l’Union des photojournalistes de l’Afrique de l’Ouest section Burkina (UPHAO) a initié une formation en photojournalisme du lundi 14 au jeudi 17 septembre 2015 à Ouagadougou.
Placé sous le patronage du Président du Conseil national de la transition, Cheriff Sy, et le parrainage du Directeur général des Editions Le Pays, Cheik Beldh’or Sigué, la formation en photojournalisme organisé par l’UPHAO a officiellement débuté le lundi 14 septembre 2015 à Splendide hôtel. Durant ces quatre jours, la vingtaine de participants composés de photojournalistes, de journalistes, de communicateurs et d’étudiants ont abordé un certains nombre de thèmes en rapport avec le métier tel que l’éthique et la déontologie, le droit à l’image et à la vie privée des hommes publics, la connaissance de son appareil photo, les nouvelles techniques du photojournalisme, le sujet du reportage, les avantages et inconvénients des photos numériques, photographie et TIC.
Dans un monde en pleine évolution avec le développement des techniques de l’information et de la communication (TIC), où tout le monde se dit photographe, cette formation conduite par des professionnels expérimentés comme le Pr Jean-Claude Méda (journaliste), Oumar Sanou (juriste au Bureau Burkinabè du Droit d’Auteur), Amed Ouoba (photojournaliste) et Aristide Ouédraogo (photojournaliste), tombe à point nommé, surtout en période préélectorale. Elle a permis aux participants, grâce aux différents modules sus-cités de mieux appréhender, un tant soit peu, les contours du photojournalisme.
« D’aucuns s’interrogent sur l’avenir de ce métier. La formation vise à apporter une nouvelle vision aux professionnels et aux amateurs en vue de rehausser le niveau de la profession au sein des rédactions car bon nombre de photojournalistes des organes de presse viennent pratiquement sans formation », confie le parrain Cheick Beldh’or Sigué à l’issue de la cérémonie officielle marquant le début de la formation. Pour Aristide Ouédraogo, photojournaliste et coordonnateur de la formation, le photojournaliste ne prend pas une photo comme tout photographe pour sa beauté. « Nous travaillons sur le sujet et c’est ce que nous voulons faire comprendre à ceux qui prennent part à cette formation. Beaucoup ne savent pas qu’il n’est pas permis de tout prendre en image. Car même nos édifices ont des droits et que l’homme public a une vie privée. Nous sommes en période préélectorale et cette formation vise à donner la conduite à suivre pour ne pas violer les règles de la profession », ajoute t-il.
Tout en remerciant les différents partenaires pour leur confiance, les organisateurs invitent ceux qui n’ont pas pu prendre part à cette formation, compte tenu de la limitation du nombre, de rester à l’écoute car une autre session sera programmée des que possible.
Marcus G. Julien KOUAMAN
