GESTION FONCIERE AU BURKINA : Il est bon de mettre fin aux dérives mais…
Depuis quelque, la clameur monte contre les réseaux de téléphonies mobiles. En effet, sur les réseaux sociaux, la pression ne fait que monter. Les uns et les autres dénoncent le coût de l’Internet dans notre pays, et exigent une baisse sensible comme c’est le cas dans certains pays. La tension était telle que l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) a dû sortir de son silence puisqu’elle a convoqué dans la foulée les patrons des trois réseaux de téléphonies mobiles qui opèrent au Burkina. A l’issue de ces échanges, des bonnes nouvelles ont été annoncées. En effet, j’apprends que la durée de la validité des gigas et autres, sera revue certainement à la hausse. La gestion des bonus aussi sera, dit-on, plus rigoureuse et cela afin de répondre aux aspirations des consommateurs qui dénoncent parfois une arnaque ; tant les coupures opérées sur les bonus manquent de lisibilité. Pour ma part, j’ai applaudi à tout rompre ; pressé que ces mesures annoncées soient mises en œuvre. Je tire mon chapeau aux responsables des téléphonies mobiles qui donnent ainsi l’impression d’avoir prêté une oreille attentive aux consommateurs qui en avaient gros sur le cœur. Je le dis parce que très souvent, ces derniers ont la fâcheuse impression que leurs préoccupations ne comptent pas et que les téléphonies mobiles se souvient d’eux comme d’une guigne. Ils n’ont peut-être pas tort ; le comportement de certains leaders de téléphonies mobiles frisant parfois condescendance. Tant et si bien qu’en dépit des alertes lancées, ils donnent l’impression de s’en moquer. Je comprends d’ailleurs pourquoi en dépit des mesures d’assouplissement annoncées, les consommateurs n’en démordent ; eux qui ont appelé à un boycott actif le 18 avril dernier et ce, entre 114 et 124. Si ce n’est pas une matière de mettre la pression sur les téléphonies mobiles, cela y ressemble fort. Les uns et les autres craignent que les mesures prises ne soient qu’un simple effet d’annonce visant à desserrer l’étau autour des réseaux de téléphonies mobiles. Ils n’ont pas tort. Car dans ce pays-là, on est coutumier du fait. On prend des mesure qui ne sont pas suivies d’effet. Et dès que retombe la pression, on passe à autre chose. Mais maintenant les temps ont changé si bien que ce l’on faisait, il y a vingt ans en arrière, ne l’est plus aujourd’hui. On ne peut plus conter fleurette à cette jeunesse très éveillée qui sait regarder ce qui se passe autour d’elle. La preuve, le combat visant à obtenir la réduction du coût de l’internet a commencé en Cote d’Ivoire où visiblement, les résultats escomptés semblent peu ou proue atteints. C’est ce qui a inspiré les consommateurs burkinabè qui ont compris que seule la lutte paie et libère. Cela dit, tout en soutenant le combat en cours, j’invite les uns et les autres à la discipline et au civisme. Je le dis parce qu’en lisant les messages des uns et des autres sur la toile, il se dégage une bonne dose de violence contre les réseaux de téléphonies mobiles. Je suis contre cette manière de faire qui pourrait ôter à la lutte sa noblesse. Pour cela, j’invite d’ailleurs la Justice à sévir, s’il y a lieu, contre tous ceux qui viendraient à poser des actes de svandalisme sur els installations d’un réseau de téléphonie mobile dans notre pays. Car on ne peut rien construire de positif dans la pagaille.
« Le Fou »