HADJ 2014:500 pèlerins ont déjà pris le vol

Le premier vol à destination de Médine en Arabie Saoudite, transportant  les pèlerins burkinabè, a eu lieu le 17 septembre 2014 à l’aéroport international de Ouagadougou, à bord du Boeing 747-400 de la compagnie Nas Air. Une délégation de la communauté musulmane et des autorités administratives est allée dire au revoir aux 500 premiers pèlerins du hadj 2014.

 

500 pèlerins dont un médecin accompagnant, ont pris leur vol à bord du Boeing 747-400 de la compagnie Nas Air, dans l’après-midi du 17 septembre dernier, pour Médine en Arabie Saoudite où ils commenceront les rites du 5^e pilier de l’islam : le pèlerinage. C’est le gouverneur de la région du Centre, Georges Marie Compaoré, qui est allé dire au revoir aux pèlerins, au nom du ministre de l’Administration territoriale et de la sécurité. Il a  félicité le comité d’organisation du hadj 2014 pour la qualité de l’organisation du premier vol. Depuis un certain nombre d’années, le gouvernement a pris un certain nombre d’engagements dans le but d’améliorer le hadj, a-t-il confié. Cela s’est traduit, selon lui, par la présence à temps des avions, un hangar climatisé construit à cet effet. La communauté musulmane était représentée par une délégation conduite par le président par intérim, El Hadj Adama Sakandé, et l’imam de la grande mosquée de Ouagadougou, El Hadj Aboubacar Sana. C’est d’ailleurs ce dernier qui a prié pour qu’Allah, le Tout- Puissant, accompagne les fidèles et leur permette d’accomplir le 5^e pilier de l’islam. Il les a invités à prier pour que la paix règne au Burkina et que Dieu épargne le Burkina du virus Ebola. El Hadj Aboubacar Sana n’a pas manqué de remercier les autorités burkinabè pour leur engagement dans l’organisation du hadj qu’il trouve de plus en plus meilleur. Plusieurs pèlerins ont aussi reconnu l’amélioration du hadj 2014. Pour Batiémoko Koné, inspecteur de l’enseignement à la retraite, il y a de quoi se réjouir, vu la qualité du voyage. « Je suis satisfait de l’organisation, car il y a de l’ordre et de la discipline pour entrer dans l’avion. Je suis très content de l’organisation. Aller à la Mecque est le 5^e pilier de l’islam. On y accomplit les rites pour répondre à l’appel de Dieu. On peut y demander des bénédictions pour les parents et le pays d’origine », a-t-il dit. Tout comme lui, Amado Tenkodogo a apprécié positivement l’organisation du hadj 2014. Et de donner comme preuve, la réalisation d’un hangar climatisé pour accueillir les pèlerins, après leur avoir offert un repas. Ce qui n’était pas le cas les années antérieures, selon lui. Il a cependant  déploré le tarif élevé du hadj, comparativement à celui du Niger qui tourne autour d’un million alors qu’au Burkina, il est de 1 850 000 F CFA. Avis partagé par El Hadj Abdoul Karim Sana, président du group OKAZ. Ce dernier a remercié les autorités burkinabè pour avoir facilité le pèlerinage. «Nous avons eu le 1^er vol et le groupe est satisfait. Nous rendons grâce à Dieu. Nous

pouvons dire que c’est la fin du calvaire.  Le vol a eu lieu à temps, grâce aux efforts de notre ministère de tutelle et celui des Affaires étrangères et de la coopération régionale, sans oublier ceux qui ont œuvré  à cela», a-t-il dit. Il a confié que 5300 pèlerins, répartis en 12 voyages, prendront part au hadj 2014 et que les vols ont lieu simultanément à Ouagadougou et à Bobo- Dioulasso, du 17 au 21 septembre.

Issa SIGUIRE