HERVE TAPSOBA, PORTE-PAROLE DES MILITAIRES RADIES EN 2011: « Le ministre de la Défense promet de se pencher sur notre cas »

Attendue au palais présidentiel de Kosyam, c’est finalement au ministère de la Défense nationale et des anciens combattants que la délégation des militaires radiés en 2011 a été reçue par le premier responsable de ce département et président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré. Une audience qui a eu lieu le vendredi 1^er juillet 2016 et au cours de laquelle, il était question de la réintégration de ces militaires.

 

« Avec le ministre de la Défense, nous avons parlé du souhait de notre réintégration », a fait savoir Hervé Tapsoba, porte-parole des militaires radiés en 2011. C’était suite à une audience accordée par le ministre de la Défense nationale et des anciens combattants, Roch Marc Christian Kaboré, président du Faso, le 1^er juillet dernier, à une délégation des militaires radiés de l’armée en 2011. Celle-ci s’est déroulée au ministère de la Défense et non au palais présidentiel de Kosyam comme initialement annoncée. Hervé Tapsoba confie que ses camarades et lui ont eu une oreille attentive auprès du premier responsable de la Défense nationale qui, dit-il, est une personnalité très ouverte. Ce fut des échanges ouverts et en réponse, le chef suprême des armées leur a indiqué qu’il a compris et se penchera sur leur cas. La délégation espère que le cas des militaires radiés de 2011 aura une issue favorable. Elle renouvèle leur remerciement au ministre de la Défense nationale et des anciens combattants pour sa disponibilité. A l’issue de cette audience, la délégation a rejoint le fort contingent des camarades militaires radiés à la place des Martyrs pour un compte rendu qui a été bien accueilli. Et que feraient-ils au cas où leur doléance n’aurait pas de réponse favorable ? « Nous sommes au Burkina qui est un pays de pardon et de paix et nous croyons qu’il y aura une solution », a réagi Hervé Tapsoba. Ajoutant que des individus profitent de leurs actions surtout les marches pacifiques pour commettre des dégâts mais qu’ils n’auront pas l’occasion de le faire par leur biais.

 

Du ministère de la Défense, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a reçu à ses bureaux à Kosyam, une délégation de la Société d’exploitation minière en Afrique de l’Ouest (SEMAFO). Celle-ci était conduite par Jean Lamarre, président exécutif du conseil d’administration de SEMAFO, qui est allée démontrer au chef de l’Etat, son espoir pour le Burkina avec la création d’une nouvelle mine dans l’Est du pays. Avec le président du Faso, ils ont aussi abordé le sujet relatif au fait que la Fondation SEMAFO aide la population locale à se développer. Jean Lamarre et sa suite sont venus soutenir le chef de l’Etat et lui demander de construire ce partenariat qui, pour le président exécutif du conseil d’administration de SEMAFO, a si bien fonctionné pour Mana et la seconde mine dont la construction devrait débuter en fin décembre 2016. Les échanges entre le président du Faso et la délégation de la SEMAFO ont aussi porté sur la question de sécurité surtout dans la région de l’Est où la société va installer une nouvelle mine. Il faut relever que cela fait vingt ans que SEMAFO est dans la recherche et l’exploration au Burkina et fait de la production du gisement d’or de Mana dans la province des Balé et emploie plus de 700 personnes dont beaucoup de Burkinabè.

A noter que le président exécutif du conseil d’administration, Jean Lamarre, était accompagné de Benoit Desormeaux, PDG de SEMAFO Inc, et du Dr Elie Justin Ouédraogo, directeur national et président du conseil d’administration de SEMAFO Burkina.

 

Antoine BATTIONO