IL ETAIT TEMPS

La semaine dernière, une soixantaine de Burkinabè ont regagné la mère-patrie, rapatriés de la Tunisie où, depuis la sortie malheureuse du président Kaïs Saïed, ils étaient victimes d’agressions et de propos haineux et racistes. Et si l’on en croit les autorités, d’autres rapatriements sont attendus dans les jours à venir. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il était temps pour que les autorités volent au secours de ces compatriotes qui, du fait de la couleur de leur peau, ont vécu l’humiliation.