HomeA la uneINCENDIE A LA SNC BOBO 2016 : Le FASI vole au secours des victimes du sinistre

INCENDIE A LA SNC BOBO 2016 : Le FASI vole au secours des victimes du sinistre


Le Fonds d’appui au secteur informel (FASI) a organisé, le jeudi 18 août 2016 à Ouagadougou, une cérémonie de remise de chèques à des victimes de l’incendie de la dernière édition de la Semaine nationale de la culture (SNC). Cette cérémonie a été présidée par son Directeur général, Elie Zouré.

Le Fonds d’appui au secteur informel (FASI) est solidaire des victimes de l’incendie causée à la dernière édition de la Semaine nationale de la culture (SNC). Il a traduit, en actes concrets, son élan de solidarité, le 18 août dernier, par la remise officielle de chèques aux victimes du sinistre. Cette remise met du baume au cœur des bénéficiaires en leur permettant de relancer leurs activités économiques qui ont subi des préjudices énormes suite au drame de l’incendie survenu au cours de l’édition 2016 de la SNC, Bobo 2016. A cette occasion, plusieurs acteurs évoluant dans le secteur informel ont perdu, a rappelé le Directeur général (DG) du FASI, Elie Zouré, tous leurs effets dans cet incendie. Suite au drame, le syndicat des forces ouvrières qui compte plusieurs militants parmi les sinistrés s’est approché, à travers son secrétariat général, de la direction générale du FASI en vue de bénéficier d’un accompagnement  financier. Cette démarche a reçu une réponse favorable auprès du FASI qui a décidé d’accorder des microcrédits à 21 bénéficiaires dont les dossiers ont été jugés recevables par un bureau d’études mis en œuvre à cet effet pour les passer au peigne fin. Ces bénéficiaires, composés de femmes et d’hommes, ont reçu des chèques allant de 300 000 à 500 000 F CFA. De quoi leur permettre d’investir dans leurs domaines d’activités dans l’espoir de disposer de bénéfices substantiels afin de rembourser pendant 2 ans les microcrédits mis à leur disposition. Pour leur permettre de relever ce défi, une formation en gestion financière a été organisée à leur intention. Cette formation ainsi que la remise de chèques, est appréciée de façon positive, par le représentant des syndicats des forces ouvrières, El Hadj Inoussa Nana. « Suite au sinistre qui a eu lieu à la SNC de Bobo Dioulasso 2016, nos militants ont vraiment beaucoup perdu. Certains n’avaient plus rien pour travailler. Face à cette situation, nous nous sommes approchés du FASI qui a accepté de les accompagner et nous le remercions », a confié Inoussa Nana. Il a rassuré que toutes les dispositions ont été prises pour une meilleure gestion des microcrédits accordés aux sinistrés. « Nous avons rappelé aux bénéficiaires que ce n’est pas une subvention de l’Etat qui leur est accordée. Ce sont des crédits utiles pour leur permettre de relancer leurs activités économiques. C’est une occasion qu’ils doivent saisir. Il faut qu’ils remboursent et à bonne date. Il faut qu’ils mettent du sérieux dans tout ce qu’ils feront avec les microcrédits ». Ce message de El Hadj Nana est soutenu par le DG du FASI qui a invité les bénéficiaires à être des promoteurs modèles en remboursant à bonne date les microcrédits mis à leur disposition sous peine de subir les pénalités qui s’appliquent dans ces genres de situation. En termes de perspectives, Elie Zouré a dévoilé que le FASI continuera de rechercher toujours le financement pour pouvoir octroyer le maximum de microcrédits aux acteurs du secteur informel. Telle est, du reste, la mission fondamentale à lui assignée. En effet, le FASI, mis en place dans les années 1998, selon son chef du service des études, Benoît Bado, est chargé d’accorder des micro-crédits aux acteurs du secteur informel à travers la création de l’emploi. Ses activités concernent le commerce, l’agropastoral, l’artisanat. « Nous recevons chaque mois, des soumissionnaires à nos concours pour leur permettre, soit, de financer leurs fonds de roulement ou d’acquérir des investissements afin de pérenniser leurs activités. En 2015, nous avons pu financier 2 055 microprojets pour un montant de 886 550 000 F CFA » a confié Benoît Bado.

Saïdou ZOROME (Collaborateur)

 


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