HomeOmbre et lumièreINFOS JEÛNE : LE CORAN, UNE GUERISON ET UNE MISERICORDE

INFOS JEÛNE : LE CORAN, UNE GUERISON ET UNE MISERICORDE


 C’est durant la nuit du destin (du mois de ramadan) que le Saint Coran a été révélé au Messager de Dieu Mouhammad (Pslf). Outre le fait que le Coran soit une guidance de l’humanité de l’obscurité vers la lumière, il lui est aussi une guérison et une miséricorde. «Nous faisons descendre du Coran, ce qui est une guérison et une miséricorde pour les croyants», (Verset 82 du chapitre 17). Une guérison et une miséricorde si et seulement si, on y croit avec sincérité aux Paroles de Dieu et qu’on y médite.

 

La double méthode de conservation du Saint Coran par l’écriture et la mémorisation s’est révélée très précieuse pour le prophète de l’Islam. Le Coran lui-même fait allusion à sa rédaction avant que le prophète ne quitte La Mecque pour Médine (l’hégire). En témoigne ce passage coranique pré-hégirien : « Vraiment, ceci est un rappel (Coran). Quiconque veut donc s’en souvenir (Il est consigné) dans les feuilles honorées, purifiées entre les mains des scribes nobles et obéissants », Verset 11 à 16 du chap.80. Ceci se trouve confirmé dans un autre passage post-hégirien : « Un messager de la part d’Allah leur récite des feuilles purifiées, dans lesquelles se trouvent des prescriptions d’une rectitude parfaite », Verset 2 à 3 du chap.98.  Ainsi, le coran renseigne lui-même sur sa mise par écrit du vivant du prophète.

Le défi coranique

 

Depuis la révélation du noble Coran, le Prophète (Pslf) a annoncé et avec sincérité que le Coran vient de Dieu et qu’aucun être humain n’est capable d’en produire un semblable ; et que ceux qui n’y croient pas, essaient et demandent l’aide dans cette demande à quiconque. Mais ce défi n’a pas trouvé de réponse pratique jusqu’à nos jours et ce, même pas une sourate ou chapitre semblable. Parlant de cela, Dieu le Très-Haut dit : « Si vous avez un doute sur ce qui a été révélé à notre serviteur tâchez donc de produire une sourate semblable et appelez vos témoins hormis Dieu si vous êtes véridiques » (verset 23 du chap.2). Avec ce défi, le Coran a prouvé l’incapacité de l’humanité à présenter même une courte sourate semblable au Coran. Si les hommes sont incapables de produire son exemple, il ne leur reste plus qu’à l’étudier et à mettre en pratique son contenu, car il demeure un miracle éternel. Parole divine, le Saint Coran décrit les responsabilités sociales de l’Homme, enseigne les habitudes et les règles du comportement social. Il met fin à la différence de classe et à la division sociale, souhaite chez l’Homme, l’esprit de fraternité, d’équité et son élévation spirituelle dans une éloquence inégale. L’harmonie des thèmes, le style et l’expression coranique provoquent l’émerveillement.

Le Coran en quelques lignes

 

« Le Coran est avec Ali et Ali est avec le Coran », « La vérité est avec Ali et Ali est avec la vérité », a dit le prophète de l’Islam. Meilleur disciple de l’école coranique et du prophète (Pslf), l’Imam Ali Ibn Abi Thalib (psl), a indiqué qu’on peut résumer les caractéristiques du Coran en quelques lignes. Dans son célèbre livre connu sous le nom de la « voie de l’éloquence », il relève que le Coran est le meilleur conseiller pour le bien de chacun : « sachez que le coran est un conseiller qui ne trahit pas parce qu’il veut du bien » ; le meilleur guide : « le coran est un éclaireur qui n’égare point » ; le meilleur véridique : «un locuteur à la une qui ne ment pas» ; le meilleur protecteur et refuge sûr : « le gardien qui conserve celui qui s’attache à lui, le sauveur de celui qui s’agrippe à lui. Il ne dévie pas pour avoir besoin d’être redressé, et il ne penche pas vers le faux pour avoir besoin de revenir sur le droit chemin ». En outre, a-t-il indiqué, le Coran est le motif de joie et de vie pour les âmes : «sachez que le coran est le printemps des cœurs » ; le meilleur intercesseur : «sachez que le coran est un grand intercesseur agréé, un locuteur reconnu, quiconque dont le coran intercédera pour lui le jour du jugement, l’intercession du coran pour lui sera acceptée ». L’Imam Ali (as) ajouta que le Coran est complet et éternel : « Le Coran est une lumière qui ne s’éteint pas, une lampe dont les rayons ne faiblissent point, une mer aux profondeurs inexplorées. Il est une voie qui n’égare pas celui qui l’emprunte, une flamme qui ne s’éteint pas, il est le séparateur entre le vrai et le faux et sa splendeur ne fléchit point ». Et, conclut-il, «le Livre de Dieu est parmi vous, il explique le licite et l’illicite, l’obligatoire et le surérogatoire, l’abrogé et l’abrogeant, le permis et l’interdit, le général et le particulier, les leçons et les paraboles, le conditionné et le simple, le pertinent et le précis, il exprime les phrases pas claires et complexes ». Voici ainsi brièvement présentées les caractéristiques du Coran et sa place dans les propos de l’Imam Ali (Psl) le 2e commentateur de la parole de Dieu.

Le coran en chiffres

 

Une sélection des chiffres réalisés par   Roger Garaudy relève que si le Coran comporte 6 236 Versets, 228 seulement sont consacrés à des prescriptions juridiques, parmi lesquels, 70 le code civil des biens et des personnes ; 13, la juridiction et la procédure ; 10, le droit constitutionnel ; 10, l’ordre économique et financier ; 25, les relations internationales et 30, le code pénal. Au total 4% du Coran pour le droit et 0,7% pour le pénal. Le mois de ramadan étant ponctué par de grands évènements, il importe de rappeler que ce 21e   jour correspond à un évènement de malheur : celui de l’assassinat d’Ali Ibn Abi Thalib (Psl), cousin et gendre du Prophète Mouhammad (Pslf), pendant qu’il officiait la prière du matin dans la mosquée.

 

Les avantages du Coran

 

Dans cette foulée, les savants nous apprennent que le Saint Coran comprend, entre autres, trois sortes d’avantages : il a un effet législatif, il est un guide de santé, et un remède par l’effet des versets coraniques. Il a un effet législatif en ce sens qu’il agit sur la foi du croyant, incluant les avantages, entre autres, à la prière quotidienne, au jeûne, à la zakât et au pèlerinage. Un guide pour la santé en ce sens que le Coran, les hadiths ou les propos du Prophète Mouhammad et de sa sainte famille (Pse) montrent aux croyants ce qui est bon pour la santé et ce qui ne l’est pas. Exemple : le miel, l’olive, les fruits, la viande, l’interdiction de l’alcool, du porc et de l’homosexualité. Un remède par l’effet des versets du Coran en ce sens que la récitation du Coran par le malade ou pour le malade a été prouvée comme étant un remède pour ce dernier. Une étude réalisée par Dr Ahmed E. Kadi et ses collaborateurs a montré que l’écoute de la récitation du Coran a aidé à faire baisser la tension artérielle et les battements cardiaques des malades, et à améliorer la relaxation musculaire. Il est rapporté que le Prophète (Pslf) insistait toujours sur une récitation à haute voix plutôt que silencieuse. Il disait : « La différence entre une récitation silencieuse et une récitation à haute voix est semblable à une bouteille de parfum ouverte et fermée ».

 

Des invocations coraniques

 

Contrairement à l’être humain qui n’aime pas qu’on lui demande de l’aide chaque fois qu’on est dans le besoin, Allah le Très-Haut, notre Créateur, aime qu’on Lui adresse nos demandes à tout moment. S’adressant à Son Messager, Il promet aux croyants dans le Coran : «Et si Mes créatures (serviteurs) t’interrogent sur Moi, Je suis proche, répondant à l’appel de celui qui M’appelle » (Verset 186 du Chapitre 2). L’invocation étant l’arme du croyant, dans le Coran, on y trouve beaucoup de doas ou invocations récités par des prophètes, en plaçant entièrement confiance en Allah, que ce qu’il fera sera toujours pour le mieux. Et c’est exactement ce que nous devons faire quand nous Lui demandons. C’est ainsi qu’ils ont toujours reçu, entre autres, l’aide, l’assistance, le secours et la miséricorde de Dieu. A titre d’exemple, Moïse (Moussa), pour faciliter sa parole, récitait le doa suivant : « Seigneur, ouvre-moi ma poitrine, et facilite ma mission, et dénoue un nœud en ma langue, afin qu’ils comprennent mes paroles » (Versets 25-28 du chapitre 20 du Saint Coran).

 

Mérites et vertus de la Fatiha

 

Selon un hadith rapporté par Ibn ‘Abbas, il est dit qu’ : «à toute chose un fondement du Coran, c’est la Fatiha» et que «l’Ouvrante du Livre (la Fatiha) est une guérison de toute maladie». Parlant de ses mérites ou Sawâb, il est dit que, quiconque la lit aura le mérite de la lecture des deux tiers du Coran et la rétribution spirituelle décernée à celui qui aura donné une aumône à tous les croyants. Il est recommandé de la lire mille (1 000) fois la veille, la nuit du premier de chaque mois, pour augmenter les moyens de subsistance.

 

Mérites et vertus de –Ikhlâs

 

Selon un hadith attribué à l’Imam Çâdiq (psl), il est dit à propos du chapitre 112 (Ikhlâs)  ou qoul houwal lahou  que «quiconque récite la sourate Ikhlâs après chaque prière obligatoire, Allah lui accorde le bien de ce monde et de l’Au-delà, et Il lui pardonne, ainsi qu’à ses parents et à ses enfants». Selon un autre hadith attribué à l’Imam Ali (Pslf), «quiconque récite 3 fois la sourate Ikhlâs, lorsqu’il se met au lit pour dormir, Allah affecte cinquante mille anges pour le garder durant la nuit».

 

Hamadi BARO [email protected]

(Collaborateur)

 

SPIRITUALITE

 

La connaissance de l’être humain

 

« Ô vous qui croyez, le jeûne vous est prescrit comme il a été prescrit à ceux qui vous ont précédés. Peut-être craindrez-vous Dieu », dit ce passage coranique (Verset 183, chap.2).

L’Imam Ali Zaynoul Abidine (Psl), à travers son recueil de supplications intitulé « As-sahifatous sadjdjâdiyyâh » surnommé « Zaboûr Ali Mouhammad (Psaumes des gens de la famille du prophète) » enseigne la religion et la morale sous forme de supplications. Nous vous proposons de ce livre un passage de sa supplication sur l’être humain.Et moi, qui suis-je, quelle est ma valeur ? « Moi, mon Maître, je suis le petit (enfant) que Tu as éduqué, l’ignorant que Tu as instruit, l’égaré que Tu as dirigé, l’abaissé que Tu as élevé. (Et moi je suis) l’effrayé que Tu as sécurisé, l’affamé que Tu as rassasié, l’assoiffé que Tu as désaltéré, le dévêtu que Tu as revêtu ; le pauvre que Tu as enrichi, le faible que Tu as renforcé, l’humilié que Tu as rendu puissant, le malade que Tu as guéri, le mendiant auquel Tu as donné, le pécheur que Tu as couvert, le fautif que Tu as absout. Je suis le peu nombreux que Tu as multiplié, le faible que Tu as secouru. Je suis l’explusé que Tu as abrité. Moi, O Seigneur, je suis celui qui n’est pas intimidé devant Toi dans la solitude et qui ne fait pas attention à Toi en compagnie. Je suis celui qui détient de grandes calamités, celui qui a bravé son Maître. Moi qui ai désobéi au Tout-Puissant des cieux, moi qui ai donné au péché une gratification, moi qui me suis précipité vers elle quand on me l’a annoncée.  »

INVOCATION DU 14e JOUR (Mercredi)

 

Ce n’est pas une obligation, mais une recommandation à lire chaque jour en arabe ou en français, et à n’importe quel moment ; mieux, après la prière du matin.

« O Allah, ne tiens pas rigueur, en ce mois-ci, de mes trébuchements ; pardonne-moi, en ce mois-ci, mes fautes et mes faux-pas ; ne me laisse pas, en ce mois-ci, être l’objet des maux et des vicissitudes, par Ta Puissance, o Puissance des musulmans ».

Source : Mafâtihoul Djinâne d’Abbas Qoummi

 

 

HADITH DU JOUR

 

Récompense pour la récitation du Coran

 

« Celui qui lit un verset du livre d’Allah, le Puissant, le Glorieux, durant le mois de Ramadan, sera considéré comme ayant lu l’intégralité du Coran durant les autres mois ». Hadith rapporté par l’Imam Redha (as)

QUESTION-REPONSE

 

Q : Quels est votre avis au sujet de la rupture volontaire du jeûne par ignorance ? Les journées de jeûnes rompues doivent-elles être récupérées ou expiées ?

R : Si cela est le fait de son ignorance des préceptes légaux et que cette ignorance n’est pas la conséquence d’un manquement ou d’une négligence, alors il suffit de récupérer les journées de jeûnes non accomplies et non de les expier.

 

Source : Principales Fatwas de l’Ayyatollah Ali Khaménei

 

LES PRIERES SUREROGATOIRES (NAWAFIL)

 

15e nuit (de mercredi à jeudi) 4 rakahs : Fatiha + Qoul houwallah (10 fois) dans le premier rakah. Et dans le deuxième rakah : Fatiha + Qoul houwallah (50 fois)

NB : On lance le Salam après chaque 2 rakahs. A défaut de la sourate indiquée, on peut réciter les sourates (chapitres) qu’on connaît, ou qu’on maîtrise, et même se contenter du nombre de rakahs qu’on a pu faire.

 

Source : Mafâtihoul Djinâne d’Abbas Qoummi

 

 


No Comments

Leave A Comment