HomeA la uneLA SG DE L’OIF CHEZ ROCH MARC CHRISTIAN KABORE : Pour un appui vigoureux à l’entrepreneuriat

LA SG DE L’OIF CHEZ ROCH MARC CHRISTIAN KABORE : Pour un appui vigoureux à l’entrepreneuriat


Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a reçu en audience, le 02 mars 2017, au Palais de Kosyam, Michaëlle Jean, Secrétaire générale de la Francophonie. A sa sortie d’audience, la Secrétaire générale s’est confiée à la presse.

Dans le cadre du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), la Secrétaire générale de l’OIF, Michaëlle Jean, est à Ouagadougou. Accompagnée d’une délégation, elle a effectué une visite chez le Président du Faso. A l’entendre, elle est venue porter un message de solidarité aux Burkinabè.  « Cela se traduit par un désir de coopération renforcée dans tous les domaines. On attend souvent la Francophonie sur la langue et la culture, mais sachez que la langue et la culture sont une composante essentielle  de la cohésion sociale, de l’identité, de la croissance des pays parce que les industries culturelles y participent », a-t-elle affirmé. Au cours des échanges, Michaëlle Jean a confié qu’ils sont venus « pour parler d’un appui vigoureux à l’entrepreneuriat, à la création d’emplois. Voir comment en jouant collectif on peut déboucher sur des marchés, créer plus de synergie et d’échanges économiques entre nous, avec ce souci d’une croissance partagée de développement humain, économique, durable et responsable ». C’est dans cet esprit qu’elle dit être venue pour renforcer l’éducation, la formation professionnelle, avec plus de pertinence et une formation en adéquation avec les besoins du marché du travail. Toute chose, dit-elle, qu’il faut faire de manière décentralisée pour renforcer les productions, le savoir-faire sur des standards de qualité avec des certifications et des labels. La lutte contre le terrorisme s’est aussi invitée dans les échanges. A ce sujet, elle déclare : « Nous allons résister avec nos armes de construction massive, avec la société civile engagée, avec un climat politique apaisé, avec des institutions fortes, avec plus de formation, plus d’éducation, plus d’activités économiques non seulement pour un pays mais pour une région, une sous-région pour un continent, avec une francophonie solidaire ». Elle a tenu à relever qu’elle  « ne parle pas d’assistanat mais de partenariat dans la  réciprocité, avec l’union de nos forces ».  Pour terminer, elle a tenu à rassurer que sur toutes les questions de l’heure, la francophonie est là, avec une force d’action et des propositions.

Françoise DEMBELE

 


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