LETTRE DE SOUTIEN A NATHALIE SOME : « Madame, vous êtes sur le bon chemin »
Ceci est une lettre de soutien que le président du « Comité Express de soutien » adresse à la présidente du Conseil supérieur de la communication (CSC), Nathalie Somé. Il lui apporte son soutien ; elle qui, on le sait, a été victime « d’acharnement et de complot macabre ourdi par des mécréants tapis dans l’ombre ». Lisez plutôt !
A
Madame Nathalie SOME
Présidente du Conseil Supérieur de la Communication
Madame Nathalie SOME
Nous, femmes et hommes, jeunes et vieux, citoyens burkinabè, ami(e)s et parents de Madame Nathalie Somé, constitués en comité de soutien en votre faveur, vous transmettons cette lettre de soutien.
Chère sœur, amie, parente et concitoyenne, Nathalie Somé.
Nous avions cru depuis un moment que « les élucubrations et autres choux gras» distillés ça et là par une certaine presse sur la vie du Conseil Supérieur de la Communication (CSC) et sur presque le quotidien de sa présidente, étaient typiquement et assurément professionnels; car dans toute activité et responsabilité humaine, les critiques même acerbes ainsi que les incompréhensions participent à la bonne gouvernance.
Mais que nenni!
Au-delà des diatribes qui peignent et dépeignent les actions de votre institution sur les réseaux sociaux et dans les colonnes surtout du journal « l’Evènement », notre déception a été grande d’apprendre que l’on a attenté à vos droits sur une question fondamentale, qui est la reconnaissance de la Nation à ses loyaux et dignes travailleurs, appelée couramment « Décoration ». C’est cet acte de trop qui nous a poussés à sortir notre gong; sinon que n’avons-nous pas entendu et lu sur des faits qui n’en sont pas après coup ?
En effet, dès la première décision du CSC de suspendre pour 3 mois les émissions radiophoniques interactives, car la situation sociopolitique le commandait, six (6) conseillers assermentés, de surcroît conduits par l’ex-vice-président Désiré Comboïgo, ont rampé à contre courant de leur serment.
Au fil du temps, on s’est rendu à l’évidence que ces mêmes conseillers (dont 3 retraités) se pourfendaient sur les réseaux sociaux, par des actes d’une légèreté inqualifiable.
C’est fort de cela que nous avons entrepris, à notre façon, de nous informer au mieux.
C’est ainsi que nous avons eu vent de la volonté manifeste de certains de tenter vainement de manipuler des PV de sessions, à vouloir utiliser la voiture de fonction de la présidente pour aller en mission, du mensonge sur l’organisation d’une messe d’action de grâces dans l’enceinte du CSC.
Comme si cela ne suffisait pas, cette même presse en question a, à maintes reprises, intimé l’ASCE-LC à faire une descente au CSC pour un supposé détournement d’un milliard de nos francs. La démission d’une conseillère a également fait les choux gras des réseaux sociaux. Et pourtant, cela n’en était pas une; renseignement pris, il s’avère que la bonne dame a tout simplement demandé à faire valoir ses compétences ailleurs.
Madame Nathalie Somé, en observateurs avertis, nous avons l’impression qu’un drone a été placé au-dessus du CSC et particulièrement sur la tête de sa présidente. Et comme le mensonge est une ceinture qui n’attrape que son propriétaire, Nathalie Somé vous avez, malgré ces allégations, observé un self-control, un calme olympien qui sort de l’ordinaire.
Nous vous en félicitons!!!
Voyez-vous, votre silence a mis a mal ces « aigris et faiseurs de roi d’un temps nouveau». Et a y voir de près, ils sont à la solde surtout d’un « conseiller bien spécial ». Contre vents et marées, ceux qui se sont toujours pris pour le centre de la terre et du journalisme « ministrable et présidentiable », ont concocté dans leur « Labo », un autre saupoudrage à vous faire dormir debout et couper le souffle.
Madame Nathalie Somé, c’est ainsi que nous avons appris par le truchement de la grande chancellerie à travers les réseaux sociaux, que la présidente du CSC ne recevra plus «sa décoration» parce que son institution ferait l’objet de contrôle par l’ASCE-LC.
Nous concluons que nous n’avons plus besoin de chercher ailleurs! Ces «chercheurs de trésors désespérés» ont, cette fois-ci, pris la République pour leur petit jardin, en entraînant dans leur sordide campagne de dénigrement, et c’est-là où le bât blesse, la grande chancellerie, une institution de la République. Un scandale institutionnel qui ne rassure pas les citoyens que nous sommes, si celle-ci navigue ainsi à vue. Heureusement que dans ce pays, il y a des hommes et des femmes épris de justice et de loyauté, qui ont la tête sur les épaules et qui donnent toujours à César ce qui est à César.
Madame Nathalie Somé, pour tous les services que vous avez rendus uniquement à la Nation et pas aux affabulateurs haineux, en tant que présidente du CSC, vous avez été élevée au grade de Commandeur de l’Ordre national, n’en déplaise aux «petits esprits» aux ambitions inavouées et inavouables. Pourquoi la grande chancellerie a-t-elle voulu devancer l’iguane dans l’eau, au point de couper l’herbe sous les pieds de l’ASCE-LC qui, jusque-là, n’a pas apparemment produit son rapport ? Nous vous félicitons pour cette décoration; c’est un mérite qui relève des prérogatives du Président du Faso.
Autrement dit, la grande chancellerie est-elle devenue une rampe de règlement de comptes personnels?
Sinon, qui vous en veut, Madame Nathalie Somé ? La question mérite d’être posée.
Nous disons dès à présent que « trop, c’est vraiment trop» et c’est pourquoi nous sortons de l’ornière pour dire qu’il est de bon ton, cette fois-ci, de crier haro sur le baudet.
Nous vous apportons tout notre soutien sans aucune réserve!
Car vous êtes cette femme battante, mieux, vous êtes une épouse, une mère, une sœur, une tante, une belle-mère, une amie, une collègue, une fille du pays, etc. En un mot, une Burkinabè qui a ses devoirs et ses droits, ses défauts et ses qualités, ses forces et ses faiblesses.
Faire de vous un diable, nous disons absolument et catégoriquement, NON. Et personne n’est dupe. Nous avons à présent les preuves de l’acharnement et d’un complot macabre ourdi par des mécréants tapis dans l’ombre et connus pour leur «passion putschiste». Leur volonté de vous nuire impunément, crève maintenant les yeux; à la limite de l’animosité.
Pour notre part, nous clamons ici, Madame Somé, que vous n’êtes pas venue au CSC par la petite porte, contrairement à d’autres; et Dieu voulant, vous vous en irez un jour par la grande porte.
Et c’est peine perdue pour ses « sangsues» qui oublient que le Faso est un pays où il faut encourager le travail bien fait, la compétivité saine et le mérite pour l’éclosion des cadres pour un Burkina émergent.
A l’analyse profonde de vos actions depuis la RTB Bobo jusqu’au CSC, et prenant le peuple burkinabè à témoin, nous du « Comité Express de soutien» disons qu’un tel acharnement décourage ceux et celles comme vous, Madame Nathalie Somé, qui se donnent à fond pour servir la Nation.
Pour preuve, contre toute attente et dans l’émerveillement de tous, vous avez pu relever et de manière historique, les défis dans l’équilibre et la transparence dans la médiatisation des campagnes politiques, lors des élections présidentielle et législatives de 2015 sous la Transition, ainsi que les municipales de 2016.
Madame Somé, femme de foi, vous devrez faire contre mauvaise fortune bon cœur, car votre « Crime », c’est certainement d’avoir toujours cherché à donner un contenu à l’institution dont vous avez la charge, voici deux ans. Et nous profitons vous rassurer que vous êtes sur le bon chemin, car « la loi de l’ascension implique l’oppression des médiocres et des moins bons ». C’est pourquoi nous demanderons toujours et en tout temps, à Dieu le Miséricordieux, de pardonner « vos sangsues », car elles ne savent pas ce qu’elles font. Courage « l’Amazone du Poni ».
Que Dieu bénisse le Burkina Faso et qu’il le garde toujours en PAIX.
Le Président du « Comité Express de soutien»
Pooda Paulin W.