HomeA la uneLEVEE DU CONTROLE JUDICIAIRE DE MOHAMED OULD ABDEL AZIZ : En attendant maintenant le procès !

LEVEE DU CONTROLE JUDICIAIRE DE MOHAMED OULD ABDEL AZIZ : En attendant maintenant le procès !


Le 7 septembre 2022, était une date importante pour l’ancien président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz. En effet, accusé d’enrichissement illicite, de recel et de blanchiment d’argent, l’homme avait été incarcéré en juin 2021 pour n’avoir pas, dit-on, respecté les règles de son contrôle judiciaire. Et c’est ce contrôle judiciaire qui est arrivé à terme hier, 7 septembre 2022. La prochaine étape de cette saga judiciaire reste, sans conteste, la tenue du procès. Mais là, même la déesse Thémis n’en sait pas trop. Du moins, Mohamed Ould Abdel Aziz et ses avocats ont désormais les yeux rivés sur la Justice mauritanienne qui joue sa crédibilité dans cette affaire. Car, l’ex-président et ses partisans dénoncent, depuis le départ, une cabale judiciaire ourdie par Mohamed Ould El-Ghazaouani pour nuire aux ambitions politiques de son prédécesseur. Sur ce plan, aucune hypothèse n’est à écarter et ce d’autant que la justice fait l’objet d’instrumentalisation dans bien des pays africains, pour des règlements de comptes politiques.

 

 

Tous les protagonistes dans ce dossier, ont intérêt à ce que ce procès ait lieu

 

 

Ainsi, le 3e pouvoir en Mauritanie, se doit d’éviter de donner raison au camp Abdel Aziz et cela passe par la tenue d’un procès équitable, au cours duquel le prévenu pourra faire entendre sa version des faits dans les graves accusations portées contre lui. Dans tous les cas, tous les protagonistes dans ce dossier, ont intérêt à ce que ce procès ait lieu dans les conditions les plus transparentes possibles. Car, que ce soit le pouvoir en place, l’institution judiciaire, l’Etat mauritanien ou le camp Mohamed Ould Abdel Aziz, tout le monde y gagne. Cela dit, en attendant le procès, il faut tout de même féliciter et encourager les acteurs mauritaniens pour cette volonté de régler le dossier devant les tribunaux, selon les prescriptions de l’Etat de droit. Pour le moment, le général Mohamed Ould Abdel Aziz peut bien profiter de l’air naturel de Naoukchott.

 

Michel NANA

 


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