HomeA la uneLUTTE CONTRE LE CHOMAGE AU BURKINA : Le CAPES à la recherche de solutions novatrices

LUTTE CONTRE LE CHOMAGE AU BURKINA : Le CAPES à la recherche de solutions novatrices


Le Centre d’analyse des politiques économiques et sociales (CAPES) a organisé le 2 décembre 2016 à Ouagadougou, un atelier restreint sur la création massive d’emplois.   Il s’est agi, au cours de cet atelier, de jeter les bases d’une réflexion approfondie sur la création massive d’emplois décents et durables au Burkina Faso.

 

Le taux de chômage au Burkina Faso est alarmant.  Selon le ministre de la Jeunesse, de la formation et de l’insertion professionnelle, Jean-Claude Bouda, celui-ci est estimé à  8,5% en milieu urbain et 2,2 % en milieu rural. Quelles politiques faut-il mettre en œuvre pour changer la donne ? Voilà la question qui a  trouvé réponse à l’atelier restreint sur la création massive d’emplois, organisé par  le CAPES le 2 décembre dernier. En organisant cet atelier, le Burkina Faso a voulu s’inspirer des expériences du Canada et du Japon pour mieux lutter contre le chômage, surtout des jeunes. De façon spécifique, il s’est agi  pour  les participants  d’échanger sur les politiques et directives canadiennes et japonaises en matière de création massive d’emplois. Outre cela, les participants ont fait l’analyse de l’impact des politiques actives de promotion de l’emploi au Burkina Faso, des différentes politiques initiées et adoptées en la matière. Ils ont également fait l’analyse des différentes étapes et voies à suivre pour réduire durablement le chômage conjoncturel et structurel,  et échangé sur comment mobiliser les partenaires sociaux et techniques.

 

« Quand les jeunes n’ont pas de travail, cela pose énormément de problèmes»

 

De quoi donner des motifs de satisfaction au  ministre de la Jeunesse, de la formation et de l’insertion professionnelle, Jean-Claude Bouda. « Il fallait qu’il y ait un atelier de ce genre pour qu’on puisse trouver des solutions novatrices à même de permettre de créer des emplois massifs », a-t-il soutenu. Embouchant la même trompette, le ministre de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale, Clément Sawadogo, a  également salué les thématiques abordées au cours de  cet atelier. « C’est une réflexion très riche, qui va nous permettre de puiser les expériences qui ont été capitalisées de par  le monde pour pouvoir avancer résolument dans notre pays sur les questions de la croissance économique, de dynamisation de tous les secteurs porteurs de l’économie de notre pays pour créer plus d’emplois à notre jeunesse », a-t-il indiqué. Pour sa part, le  Directeur exécutif du CAPES, Dr Pato Daniel Kaboré, a estimé que  l’accent doit être mis sur la « bonne mise en œuvre des bonnes politiques » pour réduire considérablement le taux de chômage des jeunes. Car, a-t-il ajouté : « Le problème du chômage est si important au niveau de la jeunesse que nous ne cesserons de porter la réflexion. Il y a beaucoup de jeunes qui sont au chômage et si nous n’y prenons garde, c’est le pays qui perd (…). Quand les jeunes n’ont pas de travail, cela pose énormément de problèmes». Il faut noter que la tenue de cet atelier a connu la participation de  l’ancien ministre en charge de la Fonction publique, Pr Augustin Loada et celui en charge de l’Emploi sous la Transition, Salifou Dembélé. Les deux ont présenté des études sur l’employabilité des jeunes.

 

Mamouda TANKOANO

 

 

 


Comments
  • Il faut que le Burkina revoye sa maniere de formation des jeunes

    25 avril 2019

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