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LUTTE CONTRE LE COVID-19


Dans son point de presse tenu dans la soirée du 6 mai 2020 à l’issue du conseil des ministres, le ministre de la Communication, Remis Fulgance Dandjinou, a annoncé que dans la dynamique de faire respecter les mesures prises pour la limitation de la maladie à coronavirus, en l’occurrence le port du masque qui est désormais obligatoire depuis le 27 avril, des contrôles se feront dès la semaine prochaine. Et ce par les Forces de défense et de sécurité afin de faire respecter le port du masque ou du cache-nez.

La maladie à coronavirus continue d’occuper les actions institutionnelles au Burkina Faso. En effet, dans son point de presse du 6 mai 2020, au Service d’information du gouvernement, à Ouagadougou, le ministre de la Communication, Remis Fulgance Dandjinou, a annoncé que malgré la baisse des cas du Covid-19, le Comité de riposte continue d’accentuer la surveillance. Et celle-ci concerne la recherche active des cas contacts et des personnes suspectes. Toujours dans l’objectif de réduire la transmission de la maladie à coronavirus, le gouvernement a jugé bon de rendre obligatoire le port du masque ou cache-nez. Mais la situation montre que bien des Burkinabè n’ont toujours pas intégré cette nouvelle habitude. Une situation qui amène le gouvernement, selon le ministre de la Communication, à annoncer que dès la semaine prochaine, des contrôles seront mis en place par la sécurité et la défense nationale afin que tous les Burkinabè se conforment à cette décision. «  C’est important, pour que nous évitions un rebond avec notamment l’allègement que nous avons obtenu au niveau d’un certain nombre d’activités économiques », a indiqué le porte-parole du gouvernement. Et cela rentrera en vigueur dès la semaine prochaine. Ce port de masque obligatoire semble arranger le ministre de l’Education nationale qui compte reprendre les cours dès ce 11 mai. Mais le porte-parole du gouvernement s’est voulu clair : « Il n’est pas question d’envoyer un seul enfant à l’école, s’il n’a pas reçu son masque ». Et d’ajouter : « Si les masques ne sont pas disponibles dans toutes classes d’examens avant le jour de la rentrée fixée, cela ne se fera pas. Même s’il faut décaler d’un jour voire de deux jours pour que toutes les classes concernées l’ait avant de rouvrir les écoles, nous le ferons ». Et pour faciliter un certain nombre d’éléments pratiques concernant l’évaluation des élèves, un décret a été pris, selon Remis Fulgance Dandjinou, en vue de faciliter les évaluations en question.

« Cette situation concerne 225 officiers de police »

Toujours dans le cadre de la lutte contre le Covid-19, le ministère de la Santé, aux dires du porte-parole du gouvernement, a indiqué qu’au niveau des régions, il y a eu l’indentification des espaces dans les Centres hospitaliers régionaux pour la prise en charge des cas de la maladie à coronavirus. Dans le cadre de cette riposte contre le Covid-19, le ministre de la Communication a annoncé, au cours de ce point de presse, que concernant la mobilisation financière à ce titre, le compte du Trésor public ouvert à ce jour, a reçu la somme de 1 773 228 718 F CFA. Autre sujet abordé au cours de ce conseil des ministres du 6 mai 2020, l’épineuse question de la gestion des carrières des officiers de police dont une loi a été votée à cet effet. Laquelle loi a rencontré des difficultés dans sa mise en application, selon le porte-parole du gouvernement. D’où la nécessité de faire voter un projet rectificatif de cette loi qui concerne les cadres de la police nationale. «  Cette situation concerne 225 officiers de police qui sont dans une situation où cette loi a porté préjudice à leurs rémunérations et à leurs carrières », précise Remis Fulgance Dandjinou.

Boureima KINDO

Le ministre Remis Fulgance Dandjinou à propos des cas importés de la maladie à coronavirus dont le nombre est de 35 cas à la date du 5 mai 2020

« L’article 6 du décret prenant en compte les cas importés de la maladie, stipule que sont mise en quarantaine pour une période de deux semaines, toute personne venant de l’extérieur non muni d’un certificat de non contagiosité et ayant été en contact physique avec un cas de Covud-19. Ce sont des Burkinabè qui étaient à l’extérieur, qui sont rentrés et qui ont été mis en quarantaine. Ils viennent essentiellement du Niger, de la Turquie et de la Cote d’Ivoire. Ce qu’il est important de rappeler, c’est que ces personnes sont en situation de confinement. Il y a donc un suivi à leur niveau. Et nous avons effectivement des cas hier (NDLR la conférence s’est tenue le 6 mai) et aujourd’hui, il y en a d’autres. Puisque ce sont des personnes qui sont ensemble et il faut forcément y veiller. Les 14 jours de mise en quarantaine sont nécessaires afin que dans le stade de l’évolution de la maladie, on regarde toutes les possibilités ».


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