HomeA la uneMAIRIE DE KOUDOUGOU : Les travailleurs débraient pour réclamer un meilleur traitement salarial

MAIRIE DE KOUDOUGOU : Les travailleurs débraient pour réclamer un meilleur traitement salarial


Accusant un retard récurrent dans l’obtention de leur salaire, les agents de la mairie de Koudougou ont observé une journée de grève ce lundi 5 octobre 2015. Ils se sont rendus chez le contrôleur financier et à la trésorerie   régionale pour exprimer leur ras-le-bol.

 

Les activités administratives de la mairie de Koudougou ont tourné au ralenti dans la journée du lundi 5 octobre 2015. Pour cause, le personnel est contre son traitement salarial. Les agents disent percevoir leurs salaires entre le 5 et le 10 du mois. Pourtant, ils souhaitent avoir leur salaire au plus tard le 25 du mois, comme les agents de la fonction publique.  « Le mouvement de ce matin   est notre manière de réclamer nos salaires à temps. Nous avons remarqué pratiquement toutes les fins du mois que nos salaires viennent avec un grand retard. Cela n’est pas intéressant,   dans la mesure où nous vivons dans des maisons en location qu’il faut payer à temps. Aussi, ce retard occasionne des pénalités au niveau de nos factures d’eau et d’électricité», a lancé le répondant des marcheurs, Daniel Bouda. Pour lui, il est incompréhensible que des courriers traités depuis le 5 du mois traînent toujours. Et si tel est le cas, le blocage se trouve, selon lui, au niveau du contrôle financier. Afin de se faire entendre et mieux comprendre, ils ont marché pacifiquement ce jour sur   les locaux du contrôleur financier (CF) et de la trésorerie régionale. Dans ces deux services financiers régionaux, les marcheurs ont échangé à bâtons rompus avec les responsables qui ont eu une oreille attentive à leur revendication jugée légitime. Ayant pris le soin d’expliquer à ses hôtes leur manière de traiter les dossiers et la priorité accordée aux dossiers des collectivités, le contrôleur financier les a rassurés que le problème de retard ne se trouve pas à son niveau, dans la mesure où il dispose d’un maximum de 10 à 15 jours pour traiter les salaires. Pour sa part, et pour pallier le problème, il a invité les manifestants à prioriser la communication, l’entente et le suivi de leur dossier et que chacun joue sa participation dans la chaîne du traitement.

 

Modeste BATIONO

 


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