HomeA la uneMARCHE POUR UNE COOPERATION MILITAIRE AVEC LA RUSSIE : Des manifestants dispersés à Ouaga

MARCHE POUR UNE COOPERATION MILITAIRE AVEC LA RUSSIE : Des manifestants dispersés à Ouaga


C’est une journée plus ou moins chaude à Ouagadougou, est-on tenté de dire, au vu des courses- poursuites intervenues dans la matinée du 23 avril 2022. Des jeunes, brandissant le drapeau de la Russie, disent répondre à l’appel d’Organisations de la société civile qui exigent des nouvelles autorités, d’engager des relations militaires avec la Russie dans la lutte contre le terrorisme.

 

Des manifestants d’un côté, des Forces de défense et de sécurité, de l’autre ; un face à face qui n’a pas pris le temps d’une journée. Des marcheurs ont eu maille à partir avec les FDS. Les jours passent mais se ressemblent, selon bien des jeunes, paradant avec le drapeau russe et portant la photo de l’actuel locataire du Kremlin, Vladmir Poutine. En effet, des Organisations qui ont appelé à la marche (interdite par le Haut-commissariat du Kadiogo en raison des questions sécuritaires, ndlr), estiment que depuis l’avènement au pouvoir du MPSR (Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration), la situation sécuritaire est toujours difficile. Pour eux, le salut ne viendra que de la Russie. Sortis pour exiger cette relation russo-burkinabè, ces manifestants n’ont pas pu se réunir à la Place de la Nation comme ils l’avaient prévu. Ce, à cause du refus des forces de l’ordre. Ces jeunes souhaitent que les autorités de la Transition puissent convoler en justes noces militaires avec la Russie. Rendez-vous pris au CBC (Conseil burkinabè des chargeurs), d’autres manifestants, à cause d’un autre dispositif de la Police, n’y ont pas eu accès. Même scénario à l’entrée du siège du FESPACO (Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou) où les pro-russes ont eu du mal à mener tout mouvement. Le dispositif sécuritaire mis en place a visiblement donné du fil à retordre aux manifestants. Plusieurs personnes ont été interpellées, apprend-on.

 

Bantchandé

 

 

 

 

.

 

 


No Comments

Leave A Comment