HomeA la uneMAURICE DIEUDONNE BONANET, MINISTRE DE L’URBANISME ET DE L’HABITAT : « Le gouvernement va lever très bientôt la mesure de suspension des lotissements »  

MAURICE DIEUDONNE BONANET, MINISTRE DE L’URBANISME ET DE L’HABITAT : « Le gouvernement va lever très bientôt la mesure de suspension des lotissements »  


 

Maurice Dieudonné Bonanet, c’est le ministre de l’Urbanisme et de l’habitat du gouvernement dirigé par Paul Kaba Thiéba. Dans cette interview, il évoque différents sujets en lien avec les missions assignées à son département.  Cet entretien a eu lieu le mardi 2 août dernier. Aux questions, le ministre a répondu par écrit.

Le ministère de l’Urbanisme et de l’habitat dispose-t-il de moyens suffisants pour remplir ses missions ?

Des études récentes réalisées portant Schémas directeurs d’Aménagements et d’Urbanismes (SDAU) de nos 12 capitales régionales, excepté Ouagadougou, ont révélé à grands traits un besoin de financement du développement urbain de ces centres urbains, de l’ordre de 1 700 milliards de F CFA sur un horizon de 15 à 20 ans. Nous avons extrait de ce grand ensemble, un programme quinquennal d’actions prioritaires, qui porte sur un besoin de financement d’environ 400 milliards de F CFA ; ce qui fait en gros 80 milliards de financement nécessaire par an. Ce sont des ordres de grandeur qui révèlent que l’urbanisation vertueuse, celle qui génère un cadre de vie sain et une vie économique prospère, nécessite la mobilisation de ressources financières importantes. Le budget actuel du ministère de l’Urbanisme et de l’habitat est de l’ordre de 15 milliards de F CFA. Il y a un gap important à gérer pour le rendez-vous du développement urbain escompté. C’est pourquoi nous avons besoin de partenariats utiles pour le financement du secteur et déjà, la SM est assez présente, ainsi que d’autres partenaires comme l’UE, Cities Alliances et bien évidemment ONU/ HABITAT.

Selon vous, faut-il retirer la gestion des lotissements aux maires ?

A la lumière des difficultés qu’a engendrées dans le passé, la gestion exclusive de l’attribution des parcelles par les maires,  il devient urgent de relire l’ensemble du processus afin d’impliquer beaucoup plus d’acteurs dans cette tâche et éviter une gestion solitaire du patrimoine foncier de nos communes.

Quelles sont les mesures prises pour résoudre définitivement  les problèmes posés par les lotissements ?

Sur cette question des lotissements, il convient de se rappeler des conclusions des Etats généraux sur le lotissement (EGL) réalisés en 2013. Cette grande rencontre qui a réuni tous les maires du Burkina et les acteurs impliqués dans le lotissement, a fait de fortes recommandations dont la mise en œuvre devrait conduire à un assainissement réel du domaine.

Confirmez-vous l’information selon laquelle la mesure portant suspension des lotissements sera bientôt levée ?

 

Effectivement, le gouvernement va lever très bientôt la mesure de suspension des lotissements. Un rapport est en cours de transmission en Conseil des ministres et portera sur la levée de cette suspension et les mesures énergiques d’accompagnement nécessaires à une meilleure maîtrise de la question.

Qu’est-ce que l’Etat peut faire pour  aider à la promotion de l’habitat  dans le domaine de l’accès aux matériaux de construction ?

 

Nous travaillons à intégrer ces matériaux dans nos programmes de construction de logements économiques et sociaux. Aussi, nous les intégrons désormais dans les projets d’architecture organisés par le ministère de l’Urbanisme et de l’habitat. Véritablement, si nous voulons améliorer l’Habitat, notamment en milieu rural, l’intégration des matériaux locaux de construction devient une nécessité pour une métamorphose qualitative de l’Habitat dans toutes les zones du Burkina.

Où en est-on avec la loi portant sur le plafonnement des loyers ?

Il s’agit de la loi portant bail d’habitation privée au Burkina, dont l’objectif est d’amener les bailleurs, les propriétaires de maisons et les locataires à formaliser leur relation contractuelle, afin de limiter les abus et les conflits autour de la location immobilière. Nous avons besoin d’un encadrement du secteur afin d’éviter que les locataires ne soient laissés à la merci des « marchands de sommeil ». Nous allons élaborer un référentiel des coûts de construction de maisons qui sera le baromètre pour aider les locataires et les propriétaires à mieux ajuster les loyers sur des bases techniques solides.

Les promoteurs privés ont des difficultés à mettre en location les cités qu’ils construisent. Que compte faire votre ministère pour régler ce problème ?

Il faut savoir qu’en matière de politique du logement, les rôles des acteurs sont bien définis. L’Etat a la charge de la production du logement social pour la catégorie de la population qui a besoin de l’aide de l’Etat pour accéder au logement. Pour produire ce logement, l’Etat peut faire appel à un partenariat avec des Promoteurs privés. Mais les logements sociaux sont produits pour le compte de l’Etat qui a une base de données relative à cela et qui permet l’affectation conséquente de ces logements à leurs bénéficiaires.

Les Promoteurs privés peuvent produire des logements économiques et de standing à leur propre compte et la commercialisation de ces logements leur incombe avec leurs banques partenaires. Si ces principes de travail sont respectés, on ne peut pas avoir de difficultés à trouver des acquéreurs pour des logements construits aujourd’hui dans notre pays où le besoin de logements est énorme. Si un promoteur réalise un programme immobilier en dehors du programme du ministère, nous ne pouvons être comptable des aléas et déconvenues. Dans le cadre d’un programme PPP (Partenariat public-privé), l’Etat va toujours assumer sa partition, car nous avons en enregistrement un volume important de demandes de logement non satisfaites.

Quel délai le ministère de l’Habitat donne-t-il pour viabiliser totalement la cité de Bassinko ?

La viabilisation intégrale de Bassinko a été évaluée à environ 85 milliards de F CFA. Nous avons surtout besoin d’un PPP pour réussir la viabilisation de Bassinko dans le court terme, car il ne faut pas oublier que sur ce site, ce sont des logements que l’on attribue aux gens et non des parcelles. C’est dire qu’il y a un peuplement rapide de la zone et qui impose une célérité dans le traitement de la viabilisation. A l’horizon 2020, nous espérons le maximum dans ce programme.

Est-ce qu’il y a des mesures pour faciliter l’accès des Burkinabè au logement ?

 

Aujourd’hui, l’Etat affecte des ressources à la Banque de l’Habitat en vue d’alimenter un Fonds spécial destiné au financement du logement social (FOLOS), décliné en une Contribution de 1,5 milliards de F CFA pendant 10 ans consécutifs. Par ce mécanisme, la Banque de l’Habitat du Burkina Faso bonifie le prêt acquéreur à un taux de 5 % pour l’accès au logement social. Aussi, c’est l’Etat qui fait la mobilisation foncière pour permettre la construction des logements sociaux. De manière concrète, c’est l’Etat qui fait le maximum aujourd’hui pour permettre aux Burkinabè d’accéder au logement: accès à parcelle ; viabilisation des zones d’habitation, mise en place du FOLOS, création même de la BHBF. Aujourd’hui, nous travaillons à asseoir un programme de construction de logements abordables et accessibles au plus grand nombre. Cela va induire de nouvelles mesures qui seront bientôt précisées si on veut opérer une véritable rupture et impulser une dynamique pérenne d’accès au logement pour tous, soit par la location/simple soit par la location/vente.

De quels moyens disposez-vous pour l’application de la mesure sur les autorisations de construire, notamment le Permis de construire ?

Le Permis de construire est un document légal et obligatoire en matière de construction. Aujourd’hui, des constructions dérogent à cette règle. Nos contrôles réalisés l’attestent et souvent nos recommandations ne sont pas respectées. Nous sommes en réflexion pour améliorer le respect de cette règlementation parce qu’il y va de la sécurité des hommes dans nos bâtiments et lieux de résidence. On pourra par exemple lier la délivrance du PUH au permis de construire ou à l’obtention d’autres documents administratifs. C’est déjà des pistes de réflexion qui existent.

Quelles mesures les autorités prévoient-elles pour les habitants des zones inondables ?

Il faut savoir que tous les habitants des zones inondables ne sont pas logés à la même enseigne.

Il y a dans ces zones:

– des sinistrés qui ont connu une prise en charge en 2009 et qui persistent à rester dans ces zones ;

– des habitants qui disposent de titre d’occupation et de titre de propriété, ceux-ci doivent d’abord être dédommagés suivant 1a loi ;

– il y a aussi de nouveaux arrivants, donc qui ne tiennent pas compte de toute la communication et la sensibilisation qui sont faites pour amener les gens à éviter de se mettre en danger dans ces zones.

Il y aura un traitement approprié à chaque catégorie, mais l’objectif final c’est que les habitants soient délocalisés de ces zones qui vont connaître d’autres types d’aménagement. Ceux qui sont dans leurs droits seront traités conséquemment, les autres seront simplement délocalisés.

Qu’apporterez-vous de nouveau au Ministère de l’Urbanisme et de l’habitat ?

Tout d’abord, il faut signaler que le ministère de l’Urbanisme et de l’habitat a vu ses missions et attributions élargies et qui lui donnent aujourd’hui, plus d’envergure pour mener à bien la politique nationale en matière d’urbanisme et d’habitat. Améliorer le positionnement du ministère de l’Urbanisme et de l’habitat dans le dispositif institutionnel pour être à même de mieux coordonner les multiples projets sectoriels qui s’exercent dans nos villes. Nous souffrons véritablement d’un manque de synergies et de mise en cohérence des intervenants dans nos villes. C’est l’investissement public qui devient peu efficient et donc sans retombées véritablement bénéfiques pour les populations urbaines. Nous travaillons aujourd’hui à corriger d’abord cela pour donner de la valeur ajoutée à ce qui se fait dans nos villes.  Nous avons en chantier la relecture de notre politique sectorielle en vue de mieux l’arrimer aux nouveaux référentiels de gouvernance de notre pays à savoir le PNDES et le programme présidentiel. Au niveau des actions concrètes, nous avons inscrit comme priorité la viabilisation des anciens quartiers lotis pour une normalisation de nos centres urbains. Nous travaillons a asseoir un programme de construction de logements assez ambitieux en vue de nous conformer aux besoins réels dans ce domaine, qui sont évalués par ailleurs a environ 18 000 logements par/an pour la ville de Ouagadougou et 5 000 logements/an pour la ville de Bobo-Dioulasso. Sur l’ensemble du Burkina, on est autour de 40 000 logements par/an à réaliser.

Il nous faut travailler à approcher cette demande sociale pour véritablement influer sur les conditions de vie de nos populations urbaines et rurales. Nous avons aussi à cœur la synergie d’action entre l’Etat et les Collectivités Territoriales dans la prise en charge de développement local. Le ministère de l’Urbanisme et de l’habitat sera le bras technique des Collectivités Territoriales pour les aider à mieux gérer nos centres urbains et ruraux. Aussi, nous mettons en perspective la participation citoyenne dans nos actions. Car, la ville se construit avec ses habitants.

Propos recueillis par Michel Nana

ENCADRE

 

LES DEFIS DU DEPARTEMENT, SELON LE MINISTRE BONANET

“Le Ministère de l’Urbanisme et de l’Habitat a en charge toutes les questions liées à la problématique du développement urbain au Burkina. C’est au regard de cette mission principale que découlent les défis majeurs qui ne sont autres que les défis liés aux enjeux du développement urbain du Burkina. Dans cet ordre d’idée, on peut citer, entre autres, les défis liés à la question de l’Habitat. Vu sous l’angle du logement décent et son environnement adéquat, cela se présente à nous en termes de nécessité d’adapter l’offre de logements décents à la demande réelle. Un programme ambitieux de construction de logements est en train d’être affiné pour réussir à faire émerger un mécanisme cohérent et pertinent d’accès au logement pour tous au Burkina.

– Les défis liés à la question de la viabilisation de nos centres urbains. A ce niveau, nous avons un grand retard à combler du fait d’anciennes méthodes d’aménagement qui ont produit des espaces urbains exempts des commodités de la vie urbaine. – Les défis liés à la Planification urbaine. C’est un ensemble d’outils et d’instruments nécessaires pour une maîtrise réelle de la croissance de nos centres urbains, et de l’exploitation du foncier urbain.

Notre loi portant Code de l’Urbanisme et de la Construction a identifié les SDAU et les pas comme outils pertinents de gestion de nos villes. Nous devons en élaborer pour l’Ensemble des Communes Urbaines du Burkina.

– Les défis liés aux profils économiques de nos villes. La ville est avant tout un creuset économique. Elle est le lieu de développement d’activités économiques, le milieu le plus pourvoyeur d’emplois, le milieu qui a un effet multiplicateur de l’investissement. La ville bien aménagée permet l’émergence d’activités économiques fortes et porteuses de dynamiques de croissance. Des actions doivent être menées dans le domaine en vue de consolider le tissu économique de nos villes et leur permettre de jouer leur rôle dans le développement économique et social du Burkina.

– Les défis liés aux équipements d’infrastructures et de superstructures urbaines utiles pour une normalisation adéquate de nos centres urbains, afin qu’ils puissent jouer leur rôle réel de pôle de développement dans le tissu économique et social national.

– Comme on le voit, ces défis sont multiples parce que la problématique même de développement urbain est transversale et constitue de nos jours, le lieu de concentration des enjeux du développement économique et social des différentes nations. Nous vivons aujourd’hui à l’ère de l’urbanisation et nous devons travailler à être en phase avec cette dynamique mondiale.”


Comments
  • LETTRE OUVERTE A S.E.M. LE MINISTRE DE L’URBANISME
    Je viens à travers la présente, apporter ma contribution pour les solutions à trouver pour juguler les abus jusque-là constatés dans les lotissements et éventuellement, la distribution des parcelles dégagées, opération dans laquelle bon nombre de Responsables communaux (Maires et Conseillers) se sont faits de l’argent malhonnête. J’ose espérer que S.E. Mr. Le Ministre aura la faveur de me lire et d’en tirer tout ou partie qui pourrait l’aider dans sa mission. i)-Au titre des abus: Il y aura lieu pour une bonne lecture aux fins de prises de décisions dans ce sens, que l’Autorité se retourne dans les pratiques jadis observées par les Maires. Elle y entreverra si bonne il foi il y a, des choses qui pourraient être éliminées dans les nouvelles procédures qui seront retenues; ii)-au titre de l’expansion aveugle de la Ville d’Ouagadougou qui rend difficile à l’Etat d’assurer dans les nouvelles zones dégagées une vraie viabilisation, il faudrait se rapporter aux hérésies commises par l’ex-CDP et surtout pour le 1er Responsable de la ville de l’époque qui, pour des visions politiques limitées (dans leurs têtes et visions), ont favorisé pour des besoins électoraux et de récompenses de Camarades, ont al morcelé la ville. Ainsi,sur la base d’une mauvaise considération de l’avancée démographique, ils ont multiplié les Arrondissements de façon idiote et aveugle. D’où l’apparition de nouveaux Secteurs, quartiers et villages. Je pense que cela n’était vraiment pas nécessaire. Il faudrait donc ramener le nombre d’arrondissements Communaux à des proportions limitées et acceptables car, ils devront comprendre que Ouagadougou avec ses 2,6 millions n’est Mexico qui regorge de 27 millions d’âmes,iii)-Que tout lotissement soit bien réfléchi avant exécution. Je veux dire par-là que les études devraient tenir compte des nécessités de viabilisation qu sont, l’ouverture des voies de circulations, les adductions d’eau si possible et/ou des forages à réaliser pour desservir les populations en eau potable, des constructions de centres médicaux (dispensaires, maternités, dépôts pharmaceutiques etc.), des Ecoles (primaires et collèges), l’électricité et le téléphone etc. Les coûts de tous ces besoins à évaluer nécessairement, devraient être mobilisés avant tout lancement d’opération; iv)-Qu’il soit interdit à quiconque d’obtenir par voie d’attribution officielle (par les Mairies) de disposer de plus d’une parcelle. Ceux qui disposeront des fonds pourraient en acheter auprès de propriétaires désireux d’en vendre. Mais un système devrait être réfléchi et mis en place pour éviter toutes confusions avec les parcelles officiellement distribuées. Un logiciel informatique doit être mis en place pour suivre ces attributions. Je sais que l’Etat a ces moyens d’organiser ce suivi électronique et peut le faire. Comme il est dit en Economie que “Quand l’Immobilier va, tout va”, il n’est pas étonnant que les “marchands de sommeil en tirent vraiment profit. Aussi, dans le cadre de la mise du “Référentiel” portant sur les loyers sociaux, il faudrait que l’Autorité ouvre grandement les yeux sur les pratiques malhonnêtes de ces derniers. En effet, pour des évasions (fuites) fiscales, les propriétaires, face aux nécessités et urgences des chercheurs de logements, tout en exigeant à ces derniers d’importantes sommes, leur imposent de porter des sommes insignifiantes de l’ordre de 20% à 40% des valeurs réelles de loyers entre eux (proprios et demandeurs) convenus. Par ailleurs, que l’Autorité sache que “Face à toutes décisions complexes et très coercitifs, se développent des idées aussi machiavéliques pour les contourner. C’est dire que l’Autorité doit bien s’y préparer pour atteindre les vrais objectifs visés. Des impositions aux gros propriétaires fonciers, sans viser personne particulièrement, je suis très favorable à la vision et décision de l’Autorité. Cependant, il faudrait qu’elle comprenne que nos difficultés budgétaires tiennent plus des “évasions fiscales que de la faible largeur des Assiettes fiscales. Malheureusement, bon nombre de nos Responsables, directement et/ou indirectement s’excellent dans ces faux jeux en se passant tacitement complices. Je sais que ce que je dis ne plaira pas à certains d’entre vous (Gouvernement) parce que concernés. Mais, je m’en fous car c’est le bien de ma Cité, de mon pays qui m’importe. A S.E. Mr. Le Ministre, voici mes visions des choses et mes souhaits.

    7 août 2016
  • Vous savez, comme le dit un adage : « Si un problème est bien cerné, sa solution coulera de source. Aussi, le « Curage et la Réhabilitation » des Barrages N° 1, 2 et 3 vieux maintenant de plus de 50 ans est incontournable ; si l’on veut résoudre les problèmes d’inondations de la ville de Ouagadougou et des communes environnantes. Car ces barrages N° 1,2, 3 constituent les seuls Bassins de Déversoirs principaux de la ville vers lesquels toutes les eaux fluviales convergences. Alors qu’ils sont complètement ensablés et bouchés occasionnant des reflux d’eaux et faisant déborder les canaux secondaires et les caniveaux d’où les inondations. Mais, tant que la réhabilitation des trois barrages ci-dessus cités n’est pas effective, les caniveaux et les canaux secondaires d’évacuations et de drainages des eaux fluviales seront inefficaces. Par conséquent, Il serait utile que les Autorités publiques gouvernementales Burkinabé elles mêmes prennent la question de la réhabilitation de ces infrastructures (les trois barrages) pour que les problèmes d’inondations soient résolues ou tout au moins réduites de 80 à 90% et ce, à court ou moyen terme ! Courage à vous et salut !

    10 août 2016

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