HomeA la uneME ARMAND Y. BOUYAIN, AVOCAT DE INOUSSA KANAZOE A PROPOS DE LA LIBERATION DE MOUSSA KOUANDA : « Le dossier est loin d’avoir été classé sans suite »

ME ARMAND Y. BOUYAIN, AVOCAT DE INOUSSA KANAZOE A PROPOS DE LA LIBERATION DE MOUSSA KOUANDA : « Le dossier est loin d’avoir été classé sans suite »


L’affaire judiciaire qui oppose l’opérateur économique Inoussa Kanazoé par ailleurs, Président Directeur général de Kanis international à son ancien associé, Moussa Kouanda, aussi opérateur économique, est loin de connaître son épilogue. C’est du moins l’avis de l’avocat du plaignant, Inoussa Kanazoé. Dans l’entretien qu’il nous a accordé hier, 6 juillet 2017 à son cabinet sis aux 1200 logements à Ouagadougou, Me Armand Y. Bouyain, puisque c’est de lui qu’il s’agit, revient sur la genèse de l’affaire. A l’en croire, son client a bel et bien été victime d’une tentative d’assassinat et non d’empoisonnement. Et cela, à plus de deux reprises. Il dit donc détenir les preuves pour l’élucidation de cette affaire qui date, dit-il, depuis octobre 2016. Lisez !

 

 « Le Pays »  :  Par voie de presse,  on aurait appris que votre client, Inoussa Kanazoé, aurait été victime d’une tentative d’empoisonnement par son ex-associé, Moussa Kouanda. Pouvez-vous dire davantage le fond du problème ? 

 

Me Armand Y. Bouyain : Il ne s’agit pas de tentative d’empoisonnement, mais d’une tentative d’assassinat. Chez nous, en droit, les mots ont leur sens (…). C’est une des rares fois que  je m’exprime par voie de presse sur un dossier que moi-même je traite. L’efficacité d’un avocat, ce sont les actes qu’il pose au soin des intérêts de son client. Cela dit, c’est vrai que dans la presse, les faits ont déjà été relayés lorsque Moussa Kouanda a été interpellé. Naturellement, les médias, dans leur rôle, ont voulu savoir comment il a été interpelé. Il faut faire remarquer que ce n’est pas Inoussa Kanazoé qui a mené  des enquêtes judiciaires. Ce sont des hommes de l’art, en l’occurrence les gendarmes, qui ont mené l’enquête. Ce qui a abouti, au finish, à l’interpellation de Moussa Kouanda. Mais avant cela, l’enquête a débuté par la plainte de Inoussa Kanazoé  contre Abdoulaye Tindano et Abdoulaye Coulibaly. Il n’a pas porté plainte contre  Moussa Kouanda (…). Il faut restituer  cette vérité. Il n’y a pas eu une plainte adressée directement aux autorités  judiciaires contre Moussa Kouanda. C’est l’enquête qui a été menée soigneusement  par l’Officier de  police judicaire (OPJ) et tenant les deux (NDLR : Abdoulaye Tindano et Abdoulaye Coulibaly) comme étant des exécutants de cette entreprise criminelle, qui  a conduit, sur 18 millions de Burkinabè,  à Moussa Kouanda. Voilà pourquoi, en dernier ressort, il a été naturellement interpellé.

 

Aux dernières nouvelles, il a été relaxé pour faits non constitués. Qu’en est-il exactement ?

 

J’ai lu quelque part dans la presse, que Moussa Kouanda a été relaxé. En droit, les mots veulent dire  ce qu’ils veulent dire. Et quand on vient ajouter « pour infractions non constituées », c’est encore plus grave en termes de portée des mots. Pour vous expliquer ce qui s’est passé, il faut noter que la phase d’enquête  a été menée par des personnes habilitées à le faire, notamment la gendarmerie qui a réuni les  éléments de preuves ou les éventuelles pièces à conviction et les a transmis au  Procureur pour suite à donner.

 

« Nulle part, il n’a été question d’insuffisances de charges »

 

Lorsque le dossier a été effectivement transmis au parquet le 29 juin dernier dans la matinée, le Procureur  est donc saisi de cette affaire avec des procès-verbaux et toutes autres pièces à conviction. Il lui appartient de décider de ce qu’il y a lieu de faire. Dans le cas d’espèce et à cette étape de la procédure, on ne peut pas employer le mot « relaxé ». C’est une juridiction de jugement qui relaxe. On a relâché des gens, d’accord. On a remis en liberté des gens, d’accord, mais on ne peut pas parler de relaxe (…). Et quand on parle d’insuffisance de preuves, nulle part il n’est mentionné insuffisance de preuves ayant motivé la remise en liberté des mis en cause. Je défie quiconque de m’apporter ces preuves. D’un point de vue technique, cela veut dire que s’il y avait insuffisance de charges, le procureur allait tout simplement classer le dossier sans suite. Mais, je puis vous dire à l’instant même que le dossier est loin  d’avoir été classé sans suite. Si le procureur a estimé, pour une raison ou une autre, nécessaire de remettre des gens en liberté, la justice, pour une  raison ou une autre, peut encore priver ces personnes de  la liberté dans le sens de la recherche de la vérité. Donc, personne n’a été relaxé. Il y a des remises en liberté, à la suite  de l’interpellation. Nulle part il n’a été question d’insuffisances de charges, auquel cas on se retrouverait dans la situation  d’une décision de classement sans suite. Dès lors qu’il n’en a pas été ainsi, la justice est sur le dossier. Comme on a l’habitude de le dire, la procédure suit son cours. Je sais où va le dossier et je peux vous dire d’ores et déjà que j’ai foi que la procédure va naturellement se retrouver entre les mains d’un juge d’instruction, car ce sont des faits criminels. Ce sont des faits d’une très grande gravité. Ce sont des faits, tels que relatés, qui mettent ou ont mis la vie d’un  citoyen burkinabè en danger. On ne peut pas, pour un tel  dossier, après une enquête menée avec des éléments réunis, dire qu’on a relaxé des gens pour insuffisance de preuves. Bien au contraire, la procédure ne fait que commencer et j’ai fois que la Justice fera son travail.

 

En tant qu’avocat du plaignant, avez-vous à faire  quelque chose pour que la procédure puisse s’accélérer ?

 

Le  rôle de l’avocat, c’est d’être aux côtés de son client, de le représenter. C’est de pouvoir apporter des preuves allant dans le sens de la manifestation de la vérité. Comme je l’ai toujours dit, mon client, Inoussa Kanazoé, se met à  la disposition de la Justice pour élucider cette affaire. Et moi, à ses côtés, en tant que technicien du droit, je vais l’aider à ce que la  vérité soit découverte, à ce que naturellement, cette affaire puisse être clarifiée. Mieux, qu’elle puisse aboutir à un jugement. C’est fondamentalement ce que nous recherchons. Pour cela, il y a une démarche procédurale à suivre, qui implique tous les acteurs de cette  chaîne de procédure, que ce soit au niveau du parquet, du juge d’instruction, ou de l’avocat que je suis. Actuellement, le dossier est  entre les mains du Procureur du Faso. Je ne doute pas qu’une suite procédurale sera donnée.  Je suis quasiment convaincu qu’il s’agira de l’ouverture d’une information et de la saisine d’un juge d’instruction, au regard des  faits de nature criminelle. Ce que nous, nous pouvons faire,  en tant qu’avocat, c’est d’accompagner cette procédure, aux côtés de notre client, Inoussa Kanazoé, afin que la justice auprès de qui notre dossier se trouve, puisse faire jaillir la lumière afin que  la vérité puisse être manifestée. C’est le rôle d’un avocat. Pour l’instant, l’avocat n’a pas une emprise, c’est-à-dire poser des actes allant dans le sens d’accélérer le dossier. Si le procureur fait l’option de procédure, à savoir désigner un juge d’instruction, naturellement nous saisirons ce juge et nous nous mettrons à sa disposition afin que toute diligence soit posée pour que  les personnes mises en cause soient entendues afin que pour notre part, nous puissions apporter notre part aussi à la manifestation de la vérité dans ce dossier. Bien entendu, pour notre part, depuis l’enquête préliminaire, nous disons que c’est vrai que nous sommes plaignants, mais cela ne nous empêche pas de porter un jugement de valeur sur le travail qui a été fait. C’est un dossier, pour notre part, qui a été bien monté. Il y a des éléments qui concourent à établir  que Inoussa Kanazoé avait toute les raisons de se plaindre, parce qu’il y avait une entreprise criminelle qui était en œuvre pour pouvoir attenter à sa vie. Cela dit, du dossier que je connais, mais pour des réserves que je dois observer, il y a des éléments  d’une certaine solidité, qui permettront de parvenir à la manifestation de la vérité. Naturellement, un dossier de ce genre, il y a ce qui est en justice dont dispose certainement  le juge. Mais, il y a des éléments complémentaires que nous pouvons apporter pour davantage asseoir la conviction du juge quant aux faits reprochés aux personnes  citées tantôt. Pour cela, je puis vous rassurer que ces éléments, il y en a.

 

D’aucuns estiment que c’est un coup fomenté par votre client pour créer des déboires judiciaires à Moussa Kouanda. Son avocat, Me Abdoulaye Ben Meité, parle même d’une machination orchestrée contre son client.  Qu’avez-vous à dire ?

 

Ce n’est pas par  presse interposée que nous avocats, nous devons nous apporter la réplique. Mais, je lis en diagonale ce qui a été dit par mon confrère du Barreau de la  Côte d’Ivoire sur cette affaire, en l’occurrence Me Abdoulaye Ben Meité.  C’est son opinion. C’est sa lecture qu’il a faite du dossier. Je respecte  cette  lecture. Il est  dans son rôle, en tant qu’avocat. Il défend des intérêts. Il défend un client. Cependant, je ne suis pas du tout d’accord avec ce qu’il a dit. Il ne peut pas dire autre chose que ce qu’il a dit. Car, comme j’aime à le dire, un avocat doit se mettre souvent au dessus des parties, au dessus des intérêts en cause pour  examiner les éléments du dossier  tels que consignés dans le  présent dossier.

 

« La première tentative d’assassinat a commencé depuis octobre 2015 »

 

Quand on vient me parler de machination, d’orchestration, c’est qu’on n’a pas lu le dossier au fond. Ce dossier a  une histoire. Il a une genèse. Cette entreprise criminelle n’a pas commencé il y a deux ou trois semaines de cela. Elle a commencé depuis 2015. Pour reprendre avec un peu d’humour, ce que mon confrère a dit : « Celui qui veut nuire ne s’arrête jamais tant qu’il n’a pas atteint sa cible », je dirai que cette réflexion s’applique exactement, mais à l’inverse, au cas présent. Celui qui veut nuire ne s’arrête pas exactement tant qu’il n’a pas atteint sa cible. Cela doit interpeller plus d’un et mon client, Inoussa Kanazoé, doit s’en inquiéter. Inoussa Kanazoé est quelqu’un qui parle très peu. Il a de la réserve sur beaucoup de choses, mais croyez moi, quand il commence à parler de quelque chose, il faut bien l’écouter attentivement. Ce n’est pas  de la plaisanterie. Ce n’est pas parce que c’est mon client que je le dis. Mais, j’ai appris à connaître l’homme. Il  ne s’agit pas d’une machination, encore moins d’une orchestration pour des vengeances. D’ailleurs, mon client, Inoussa Kanazoé, va   se venger de quoi ? La première tentative d’assassinat a commencé depuis octobre 2015 en Côte d’Ivoire. Elle  impliquait clairement des personnes dont Moussa Kouanda.  Mais, l’affaire est passée sous silence. En 2016, pour parler de ce cas-ci, nous avons des éléments. Pour le cas présent, cette entreprise criminelle a été organisée depuis octobre 2016, bien avant même que le cas qui fait croire aux gens que c’est parce que Inoussa Kanazoé a eu des problèmes qu’il veut en retour  en créer aussi à Moussa Kouanda. Je dis non.

 

« Nous avons  des éléments de preuves qui sont consignés dans le dossier de la procédure »

 

C’est archi faux. Pour ce cas-ci, l’entreprise criminelle a été préparée depuis octobre 2016 et ce n’est qu’en juin 2017 qu’on a pu, avec des éléments d’informations et d’enquêtes, interpeller Abdoulaye Coulibaly et Abdoulaye Tindano. Avant même  que l’enquête ne commence, ces deux personnes ont parlé et ont expliqué clairement leur projet. Nous avons ces preuves. Les cartes sont là pour jouer. Alors, que les gens arrêtent de faire des commentaires qui ne tiennent pas. Donc, je le répète, cette affaire  criminelle a commencé en octobre 2016 et c’est en juin 2017 qu’on a pu interpeller  Abdoulaye Coulibaly et Abdoulaye Tindano. Et sur 18 millions de personnes, le nom que ces deux individus ont cité, c’est celui de  Moussa Kouanda. C’est pour cela qu’il a été interpellé. Est-ce parce que Inoussa Kanazoé a un dossier judiciaire qu’on doit laisser tomber cette affaire ?  Je crois que non. Que l’on pense ce que l’on veut, mais cette affaire n’a rien à voir avec les démêlés judiciaires de Inoussa Kanazoé. Il faut avoir une réflexion qui s’élève au-dessus du dossier. Ce n’est pas parce qu’on vous a tendu un micro que vous allez dire tout ce que vous voulez pour plaire à votre client. Ce n’est pas parce qu’un journaliste vous a tendu le micro que vous allez dire des choses pour chatouiller votre client. Ce n’est pas  cela, la fonction d’avocat. L’avocat doit prendre de la hauteur quand c’est nécessaire et pouvoir examiner les faits de la cause en tant que professionnel de droit. Je le répète, cette velléité d’assassiner Inoussa Kouanda a démarré  depuis 2016 et réitéré deux fois de suite. C’était la 3e fois comme cela. Et là, nous avons  des éléments de preuves qui sont consignés dans le dossier de la procédure. Mais, nous avons d’autres éléments pour étayer davantage ce que nous disons.

 

Certains estiment que le dossier risque de ne pas aboutir, au regard du statut de Consul honoraire de Côte d’Ivoire à Bobo-Dioulasso de Moussa Kouanda. Qu’en dites-vous ?  

 

J’ai remarqué que beaucoup de gens font référence à cette qualité pour sa défense. Je dirai que véritablement, s’il est consul honoraire de Côte d’Ivoire à Bobo-Dioulasso, cela ne le soustrait pas à une quelconque poursuite judiciaire. La question des relations consulaires est règlementée par un traité. C’est le traité de Vienne de 1963 sur les relations consulaires. Pour ce qui est de la possibilité de poursuite ou de juger ou non un consul honoraire, les articles 42 et 43 de la Convention de Vienne de 1963 sur les relations consulaires, dit ceci : « Un chef de poste consulaire, comme c’est le cas en l’espèce, peut être poursuivi et détenu  à charge ». Dans le cas d’espèce du Burkina Faso, il suffit d’informer les autorités ivoiriennes par voie diplomatique. Ce statut ne lui accorde aucune immunité (…). Les fonctions classiques et ordinaires d’un consulaire,  ce n’est pas de poser des actes  répréhensibles. Et pour cela, nous disons que ce statut ne peut être d’aucun secours pour Moussa Kouanda. S’il y a des poursuites judiciaires qui sont engagées contre lui, c’est légal. S’il doit être détenu, c’est encore légal. S’il doit être jugé aussi, c’est encore plus légal.  Car la loi dit que dès que les faits ne sont pas commis dans l’exercice des fonctions de chef de poste consulaire, il est justiciable. Il peut être  poursuivi et détenu. La seule obligation, c’est celle d’informer, par voie diplomatique, l’Etat de Côte d’Ivoire.

 

Avez-vous quelque chose à ajouter que nous n’avons pas pu aborder ?

 

Ce que je vais ajouter, c’est que mon client, Inoussa Kanazoé, fait  confiance à la Justice. C’est la seule institution habilitée à régler  ce genre de problème. Le dossier est entre les mains de cette justice. Au-delà de l’institution judiciaire, le mot justice est une valeur qui émane de ce qui est juste. Nous avons foi que la justice fera ce qui est juste. Faire ce qui est juste, c’est tout simplement mener la procédure sans a priori, sans état d’âme, sans influence aucune parce qu’il est toujours dit que ce n’est pas la rue qui fait la justice. Ce ne sont pas les ragots qui font la justice. La justice doit rester sereine et faire son travail. Ce qui est intéressant, c’est que les gens parlent, mais la Justice a un dossier que tout le monde n’a pas le privilège de connaître. La Justice sait que ce qu’elle a entre les mains aujourd’hui,  est d’une très haute importance car tous les éléments  sont consignés. Nous n’avons nullement l’intention de suggérer quoi que ce soit à la Justice, car elle sait ce qu’elle fait. Elle sait où elle doit aller. Mon client fait confiance à cette justice ainsi qu’à ses animateurs dont je fais partie. Donc, la Justice poursuivra son travail jusqu’à ce qu’il soit établi si oui ou non, les trois personnes ci-dessus nommées avaient mis en place une entreprise criminelle pour assassiner Inoussa Kanazoé. Sur  ce point, je vais ajouter que quand mon client dit qu’il a confiance à la justice, au-delà des mots, c’est un message. Ce message, j’ai foi qu’il sera bien entendu car,  quand on vous fait confiance, vous devez travailler à ce que cette confiance ne puisse pas très être ébranlée, dans un sens comme dans l’autre. Mon client a relaté les circonstances dans lesquelles il a failli être assassiné et je suis convaincu que la Justice prendra cela en compte et prendra le dossier très au sérieux en allant jusqu’au bout de la procédure, pour que les auteurs soient sanctionnés à la hauteur de leur forfait. Tels sont les vœux également de notre client. Il y aura des sanctions judiciaires et je n’en doute point.

 

Interview réalisée par Mamouda TANKOANO

 

 

 


Comments
  • Avec cette interview, on peut se faire une idée plus précise de la suite de cette affaire adacadabrante. Que la justice travaille aussi à éclaircir les choses.

    7 juillet 2017
  • Je vous apprécie beaucoup seulement en lisant maitre il nous faut des avocats dignes comme vous l’êtes non pas parce que vous défendez M. KANAZOE mais de par votre attitude responsable car le métier d’avocat n’est pas de s’attaquer par presses interposées mais de faire comprendre aux inhabitués du droit ce que vous défendez et non en agressant ou en insultant . Je pense que les autres emboiteront votre pas.

    7 juillet 2017
  • Merci à vous Maître de nous avoir donné plus amples informations sur ce dossier. C’est vraiment honteux de voir des adultes partager des insanités et des mensonges sur les réseaux sociaux pendant que la vérité est là. A ces jeunes qui se balladent partout sur les réseaux sociaux pour raconter des insanités et faire dans l’intox, je demande de chercher du travail, de quoi faire pour vivre dignement. Le mensonge , n’a jamais triomphé. Merci à vous maître d’avoir détaillé suffisamment l’affaire. De par votre interview, vous montrez que vous êtes professionnel, que vous êtes un homme de droit. Dans l’interview de Maitre Méité (avocat deM. Moussa Koanda), il était vraiment difficile de faire la part des choses entre l’homme de droit et le citoyen lambda tant on voyait de la passion dans ses réponses. Merci à vous et que la vérité triomphe!

    9 juillet 2017

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