MEDICAMENTS DE LA RUE : Attention, danger !
La semaine écoulée, la Police municipale de Ouagadougou a procédé à la saisie de plus de 5 tonnes de produits pharmaceutiques prohibés au grand marché de ladite ville, plus connu sous le nom de Rood-woko. Cette opération de salubrité publique n’aurait pas été possible sans la collaboration des populations dont il faut saluer la vigilance. C’est un exemple de collaboration gagnante et fructueuse entre les populations et les forces de sécurité. Il faut donc maintenir le cap de sorte à ne donner aucun répit aux malfaiteurs et à leurs complices qui ne jurent que par l’argent. Cela dit, c’est le lieu de rappeler aux uns et aux autres que les meilleurs médicaments ne se vendent qu’en pharmacie. Tout ce qui se vend dans la rue, n’est pas conseillé, car risqué. A preuve, certains, à force de prendre des médicaments de la rue, ont fini par développer des pathologies graves. Certains sont même passés de vie à trépas tandis que d’autres souffrent encore dans leur chair. Voyez-vous ? Il faut éviter de prendre ce que disent les vendeurs des médicaments de la rue, comme des propos d’évangile. Non, ce sont des marchands d’illusions qui laissent croire qu’ils ont la solution à toutes sortes de maladies et ce, alors même qu’ils n’ont aucun profil requis. Ce qui les intéresse le plus, c’est l’argent. Le problème, pour ainsi dire, c’est qu’ils sont nombreux à travers le territoire national, qui passent leur temps à mettre en péril la vie des autres. Ces marchands de la mort, c’est le nom qui leur convient, méritent d’être traqués. Car, ils n’ont pas le droit de porter atteinte à la vie des autres.
La nécessité d’ouvrir l’œil, et le bon
Mais comme on le sait, la répression, à elle seule, ne suffit pas pour mettre un terme au phénomène des médicaments de la rue. Il faut que les uns et le autres prennent conscience du danger que cela représente pour la santé humaine. En effet, quand on est souffrant, il est toujours conseillé de se rendre dans un centre de santé pour se faire consulter plutôt que de jeter son argent par la fenêtre en achetant des produits médicamenteux qui se vendent dans la rue, et à la merci de la poussière. C’est une question de bon sens. Il faut donc que les uns apprennent à tirer leçon des erreurs des autres. Surtout que dans le cas d’espèce, il s’agit d’une question de vie ou de mort. En fait, s’il existe toujours des vendeurs de médicaments de la rue, c’est parce qu’il y a des gens qui en achètent. En vérité, tout se passe comme si ces derniers devenaient les complices de leurs bourreaux. C’est la triste réalité de notre monde d’aujourd’hui où la recherche effrénée des biens matériels, a pris le pas sur la vertu et la probité. A preuve, si elles n’avaient pas été saisies par les services compétents, les 5 tonnes de produits pharmaceutiques prohibés qui étaient entreposées quelque part à Rood Woko, allaient être écoulées sur le marché au grand dam des consommateurs. C’est dire si, pour certains, l’argent passe avant la vie humaine ; d’où la nécessité d’ouvrir l’œil, et le bon.
Sidzabda
