HomeA la uneMENACE DE FERMETURE DE 123 ECOLES DANS LE HOUET L’AEFP/HB demande la suspension des mesures avant les enquêtes parlementaires sur le système éducatif

MENACE DE FERMETURE DE 123 ECOLES DANS LE HOUET L’AEFP/HB demande la suspension des mesures avant les enquêtes parlementaires sur le système éducatif


 

 

A l’initiative de l’Association des enseignants et fondateurs du privé des Hauts-Bassins à propos des menaces de fermeture de 123 écoles de la région, s’est tenue le lundi 13 novembre 2017 une conférence de presse afin de porter à la connaissance des plus hautes autorités du pays la frustration des promoteurs concernés. C’était à la salle de conférences de RAN hotel de Bobo-Dioulasso.

 

123,  c’est le nombre des écoles des Hauts-Bassins menacées de fermeture en cours d’année scolaire 2017/2018. En effet, le 21 septembre dernier, le gouverneur de la région publiait un communiqué relatif à la fermeture très prochaine d’écoles dites clandestines. La raison principale avancée étant le nom-respect des règles édictées en la matière, notamment le non-respect des cahiers des charges dont la question de superficie qui doit être de 800m2 (mètre carré) pour le primaire, 5 000m2 au secondaire et lycée à Ouagadougou et Bobo-Dioulasso et en province 13 500m2 pour le secondaire et 1 500m2 pour le préscolaire notamment. Interpellés par ce communiqué qui intervenait, à en croire les conférenciers, “après la rentrée administrative et le debut des cours pour les classes d’examen”, ceux-ci auraient souhaité que le gouverneur, en tant que premier responsable de la région, avant toutes choses, convoque les différents acteurs de l’éducation depuis le début des vacances afin de mieux cerner les difficultés liées aux établissements concernés dans sa région. Ce qui devrait, poursuivent-ils, faire l’objet d’une assise régionale regroupant les premiers acteurs de l’éducation (les promoteurs reconnus, non reconnus, les syndicats, les Associations des parents d’élèves, les encadreurs pédagogiques, etc.). Loin de là, les conférenciers de l’AEFP/HB ont dit constater, sans consultation aucune des maillons de la chaîne, ce communiqué du 21 septembre  et la lettre du 25 septembre 2017 du ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation; ce qui suppose, soutiennent-ils, la mise dans la rue des élèves et leurs enseignants. De fait, eu égard à la confiance qui règne entre les parents d’élèves et eux, les promoteurs, et après plusieurs tentatives de médiation pour une issue favorable à la situation qui les ont conduits auprès du gouverneur Antoine Atiou, du maire de la commune de Bobo-Dioulasso, du chef de canton des bobo mandarê et bien d’autres sommités de la région, ces derniers ont choisi le lundi 13 novembre, date prévue pour la fermeture de leurs institutions scolaires, pour prendre à témoin l’opinion publique et surtout attirer l’attention du président du Faso et du président de l’Assemblée nationale en vue d’une réforme générale du système éducatif au Burkina Faso, en tenant compte les réalités du moment. Ainsi, ils ont suggéré une relecture des textes sur les superficies nécessaires aux écoles. Conscients de la place importante qu’ils occupent dans la réduction du chômage, dans le système éducatif et du fait que l’Etat, à lui seul, malgré les multiples efforts consentis, n’est pas à même de scolariser tous les enfants du pays et surtout du fait que cette mesure “concerne particulièrement les écoles du Houet”, disent-ils, les conférenciers ont souhaité la suspension de toutes mesures avant-gardistes en attendant les résultats des enquêtes parlementaires sur le système éducatif et sanitaire.

 

LE MONARCK (Correspondant)

 

 

 


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