HomeOmbre et lumièreMINISTERE DES MINES : Le SYNATRAME demande la satisfaction de sa plateforme revendicative

MINISTERE DES MINES : Le SYNATRAME demande la satisfaction de sa plateforme revendicative


 

 

Le Bureau exécutif national (BEN) du Syndicat national des travailleurs des mines et de l’énergie (SYNATRAME) a organisé une conférence de presse le 7 avril 2018 à Ouagadougou. Objectif : présenter les membres élus du nouveau bureau du syndicat et dévoiler les principaux points de revendications du syndicat.

 

Ils disent avoir ras-le-bol de la mauvaise gestion des titres miniers au sein du ministère et surtout le non-respect de leur plateforme revendicative. Eux, ce sont les travailleurs des mines et de l’énergie réunis au sein de la SYNATRAME, ils l’on fait savoir au cours d’un point de presse tenu le 7 avril dernier, à Ouagadougou. « Les gens pensent que le ministère des Mines fait partie  de l’un des ministères où  les agents sont bien traités. C’est carrément le contraire, car les agents de ce ministère souffrent des mauvaises conditions de vie et de travail », c’est ce qu’a déclaré le secrétaire général du SYNATRAME, Metoman Anselme Dabiré. Avant de signifié que la conférence de presse avait pour objet de présenter le syndicat et d’interpeller l’Etat burkinabè, en particulier leur ministère de tutelle, quant à la satisfaction de leur plateforme revendicative, notamment les conditions de vie et de travail et les injustices que subissent le personnel. Le SG a indiqué qu’en ce qui concerne la section énergie, leur hiérarchie a manifesté sa bonne volonté d’accompagner son personnel, à travers son engagement et des actions fortes constatées dans le processus d’amélioration des conditions de vie et de travail de ces derniers. Selon lui le Burkina Faso fait partie des pays qui exploitent une quantité significative d’or et cette exploitation minière contribue à la réduction de la pauvreté et à l’amélioration de la balance commerciale du pays. En 2017, a-t-il illustré, le Burkina Faso a exporté plus de 46 tonnes d’or correspondant à environ 226 milliards de F CFA de recettes réalisées. « Cette réalisation a été possible grâce aux agents du ministère. Mais pourquoi le gouvernement refuse-t-il de satisfaire nos conditions de vie et de travail malgré maintes séances de dialogue ? », s’est-il interrogé. Mais, a-t-il poursuivi, si dans les jours à venir rien est fait, nous nous ferons entendre autrement avec des actions plus concrètes. Pour sa part, le délégué de la section mine, Boukary Wobgo a indiqué que le syndicat ne réclame pas un fond commun, mais plutôt de meilleures conditions de vie et de travail et aussi la mise en place d’un plan de carrière qui n’existe pas. Ce que nous déplorons, a-t-il martelé, c’est le système dilatoire de l’administration qui marque un désintéressement à nos revendications. « Nous manquons de tout pour le travail, même le juste minimum d’équipement n’existe pas pour bien mener notre travail. Le syndicat prend à témoin l’opinion publique et dans les semaines à venir si notre hiérarchie fait toujours la sourde oreille elle va nous sentir », a-t-il dit.

Valérie TIANHOUN

 

 

 


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