HomeA la uneMISE EN ŒUVRE DE L’ASSURANCE MALADIE UNIVERSELLE Février 2018, date butoir

MISE EN ŒUVRE DE L’ASSURANCE MALADIE UNIVERSELLE Février 2018, date butoir


 

 

Afin de permettre l’opérationnalisation de l’assurance maladie universelle au Burkina Faso, un conseil de cabinet interministériel a eu lieu entre le Premier ministre et les ministres en charge dudit dossier, le 25 septembre dernier au Premier ministère, à Ouagadougou. Cette rencontre devra permettre la mise en œuvre effective de l’assurance maladie universelle d’ici à février 2018.

 

Opérationnaliser la mise en œuvre de l’assurance maladie universelle par la création de la caisse de l’assurance maladie universelle ; c’est dans cet objectif qu’un conseil de cabinet interministériel a eu lieu entre le Premier ministre, le ministre de la Fonction publique, du travail et de la sécurité sociale et les ministres directement concernés par ledit dossier. Une étude économique, financière, de faisabilité et actuarielle devra permettre de fixer les différents paramètres pour faire aboutir le régime d’assurance maladie universelle au Burkina Faso, selon le ministre de la Fonction publique, du travail et de la sécurité sociale, Clément Sawadogo. En rappel, le principe de l’assurance maladie universelle a été adopté par le Conseil national de la Transition (CNT), en septembre 2015 par la loi 60/2015 CNT du 05/09/2015. « L’assurance maladie universelle est un dossier dans lequel on ne peut pas aller de manière aventurière, parce qu’une fois que les prestations démarrent, elles ne doivent plus s’arrêter ; il faut donc réunir tous les prérequis nécessaires », a souligné le ministre Clément Sawadogo. Il a ajouté que «  la loi nous a donné deux années pour opérationnaliser, pour mettre en place les instruments de l’assurance maladie, notamment la création de la caisse de l’assurance maladie et également la mise en place de ses instruments d’action. Nous avons donc une date butoir qui est février 2018 et à cette date, le maximum doit être déjà fait ». Des concertations auront lieu de manière plus large dans les jours à venir avec l’ensemble des partenaires concernés par ce dossier. Cela permettra de requérir l’accord et l’accompagnement de tous ceux qui vont être des partenaires dans la mise en œuvre de ce dossier, à savoir ceux qui doivent apporter des contributions, des cotisations, ceux qui interviendront au niveau technique et à l’organisation comme le ministère de la Femme, de la solidarité nationale et de la famille, les employeurs, les employés, le syndicat. Nous allons discuter avec tous ces partenaires afin que les éléments de base soient réunis pour la mise en œuvre du système d’assurance maladie universelle au Burkina Faso. Selon le ministre en charge de la fonction publique, « l’essentiel a été fait et nous comptons respecter le rendez-vous de février 2018. Aujourd’hui, nous pouvons dire qu’avec tel niveau de cotisation, nous pouvons obtenir tel panier de soins pour  les employés du secteur formel, du secteur informel et dans le milieu paysan. C’est à partir de ces paramètres  que la décision politique pourra être prise pour fixer les paniers sous différents paramètres, mais cela passe par la concertation avec les différents acteurs parce que nous voulons un système qui repose sur la solidarité nationale, la responsabilité partagée de tous les acteurs de la société ». Le manque de moyens ne devrait plus, dans l’avenir, être un motif de manque de soins, a-t-il conclut

Jonas B. SALOU (Correspondant)

 

 


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