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NAHOURI : La section MPP au bord de l’implosion


Rien ne va plus dans la section provinciale du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) du Nahouri. La preuve, une partie de la structure était en rencontre bilan des campagnes présidentielle et municipales sans le Secrétaire général (SG) Adoua Kayiabou. Une pétition initiée par le secrétaire général adjoint a permis la tenue de la réunion le samedi 2 juillet 2016. Elle a connu la présence de Souleymane Zibaré, Daouda Azoupiou du bureau politique national et du député suppléant Kodjo Bakieka. Pendant ce temps, une autre rencontre du  même parti se tenait au siège.

 

L’ordre du jour de la réunion initiée par le SG adjoint du MPP Nahouri s’articulait autour de l’examen de la crise que vit le parti. La crise est due au dysfonctionnement, à l’embrigadement du parti par un clan, le manque de concertation, la prise de décision unilatérale par le SG, le non-respect de la hiérarchie, a signifié le secrétaire général adjoint Arouna Ouandiagabou dans son mot introductif. Pour lui, le SG a été interpellé plusieurs fois afin qu’il convoque une rencontre pour diagnostiquer les difficultés du parti en vain. Depuis les élections présidentielles jusqu’aux municipales, aucune concertation n’a pu être tenue. Aussi bien le député du parti, que le SG ne sont favorables à cette réunion.  C’est pour  quoi une pétition a été initiée pour convoquer ce conclave, a terminé Arouna Ouandiagabou avant de passer la parole aux structures de Ziou, Zecco, Guiaro qui étaient toutes représentées par six personnes. En effet, ces sous-sections ont aussi évoqué les problèmes de leurs structures. Kodjo Bakieka, député suppléant a relevé que la crise oppose deux personnes, l’honorable Henri Koubizara venant de l’ AND/PJS et Daouda Azoupiou démissionnaire du CDP. Pour lui, la pétition devait être remise au SG qui convoquera une réunion. Plusieurs intervenants ont unanimement réclamé une rencontre ouverte à tous les autres pour trouver une solution à ce problème. Ils ont déclaré qu’un rapport de la campagne a été fait par le député à l’insu des autres membres de la direction et que de l’argent lui a été remis par le bureau national pour les remerciements. Malheureusement, cette somme, a-t-il déploré n’a pas été gérée convenablement. Une copie du rapport de cette rencontre sera remise au SG, une autre à la fédération pour information. Pendant que la section tenait sa rencontre à la Maison de la femme,  une autre réunion se tenait au siège du parti, initiée par la sous-section de Pô pour faire le bilan de la campagne. Le secrétaire général de la section, Adoua Kayiabou, élu conseiller y était. Nous sommes allés à sa rencontre afin d’équilibrer l’information. Selon ses explications, le secrétaire général adjoint l’a appelé pour lui demander de convoquer une rencontre bilan de la campagne. Il lui aurait dit qu’il attendait les rapports des directeurs communaux qui permettront de faire une synthèse. Plus de cinq jours après, Ouandiagabou le rappela pour lui dire qu’il tiendra la rencontre. A l’en croire,  plusieurs rencontres de la section, notamment pour le choix des candidats, celle après l’insurrection populaire par exemple, ont été tenues. Ce qui prouve que le refus de convoquer des réunions qu’on lui reproche n’est pas fondé. M. Kayiabou a conclu en disant qu’un certain nombre de personnes seront suspendues des activités du parti à Pô pour mauvais comportements.

 

Nitin Bruno OULON

(Correspondant)

 

 


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