HomeBaromètrePOLITIQUE NATIONALE : 300 militants démissionnent du CDP pour le RPR

POLITIQUE NATIONALE : 300 militants démissionnent du CDP pour le RPR


Des militants du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) ont animé une conférence de presse le 13 septembre 2015 à l’école primaire de Gounghin à Ouagadougou. Le but de cette rencontre avec la presse était d’informer l’opinion publique nationale de leur démission du CDP pour rejoindre le Rassemblement des patriotes pour le renouveau (RPR).

 

Ils seraient plus de 300 militants, du moins, c’est le chiffre annoncé, à avoir quitté le CDP pour le RPR. L’information a été officialisée hier dimanche 13 septembre 2015 à l’occasion d’une conférence de presse. Les démissionnaires ont à leur tête, Justin Bonkoungou qui fait office de porte-parole.

D’entrée de jeu, le porte-parole de ces démissionnaires a indiqué que leur choix pour le RPR est basé sur les considérations d’idéologies politiques qui animent le parti d’Ali Badra Ouédraogo. Selon lui, le RPR est un parti de la jeunesse ; donc un parti d’avenir et de progrès.

Nous avons décidé, foi de Justin Bonkoungou, de rejoindre le RPR pour mener un combat de jeunes pour l’avenir. Nous sommes convaincus, a-t-il poursuivi, que dans ce parti, nous pouvons avoir droit à la libre expression et à la parole. Et d’ajouter que les nouveaux adhérents et anciens militants du RPR vont se donner des directives pour bâtir ensemble et agir ensemble. Le porte-parole a en outre signifié que les 300 militants dont il est question ont décidé par conviction de prendre leur destin en main, en quittant l’ancien parti au pouvoir. Par ailleurs, il a souligné qu’ils n’ont reçu aucun sou venant de leur nouvelle formation politique, ni du matériel, comme certains le penseraient, pour adhérer à ce parti. Présent à cette conférence de presse, le secrétaire général du RPR, Moussa Paré, a salué cette initiative des militants du CDP à adhérer à leur parti. Selon le SG, c’est à bras ouverts que le RPR accueille ces transfuges du CDP pour qu’ensemble, ils mènent la lutte pour un changement positif au Burkina.

Valérie TIANHOUN

 


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