HomeA la unePOLITIQUE NATIONALE : L’ARCN sonne le rassemblement des patriotes  

POLITIQUE NATIONALE : L’ARCN sonne le rassemblement des patriotes  


 

Les membres de l’Association pour la renaissance d’une citoyenneté nouvelle (ARCN) ont rencontré les Hommes de médias, le 1er août 2017, à Ouagadougou, au Centre national de presse Norbert Zongo (CNP/NZ). Il s’est agi pour eux, de présenter leur association et de décliner les objectifs qu’elle entend poursuivre.

« Redonner un souffle nouveau au Burkina Faso » ; c’est ce à quoi l’Association pour la renaissance d’une citoyenneté nouvelle (ARCN) entend travailler. Du moins, c’est ce qu’ont révélé les premiers responsables, le 1er août dernier. Cela, ont-ils fait savoir, en allant à la recherche d’hommes et de femmes pouvant servir d’exemples à la génération montante et à venir. Mais d’ores et déjà, l’ARCN a dénoncé les tentatives visant à brader ou à étouffer l’action de certains grands hommes qu’a connus le pays. Entre autres, sa Majesté le Mogho Naaba Wobgo, le président Maurice Yaméogo, le capitane Thomas Sankara, le journaliste Norbert Zongo et le général Yacouba Issac Zida. Selon les responsables de l’ARCN, c’est parce que les actions de ces hommes ont été bradées que la jeunesse, aujourd’hui, peine à trouver des repères. « Les leçons de dignité, de noblesse, d’intégrité, de courage et de patriotisme laissées par nos héros sont très peu connues. C’est pourquoi il nous paraît nécessaire de les rappeler », a indiqué le président de l’association, Mousbila Sankara. Pour le cas Zida, le président de l’association a tenu à rappeler que c’est grâce à lui que l’on a pu éviter un bain de sang lors de l’insurrection. « Sinon, cette histoire de dossiers-là, ce sont des détails », a-t-il soutenu. Zida, pour Mousbila Sankara, est un vaillant patriote qui a su prendre ses responsabilités, contrairement aux élites d’aujourd’hui qui « se sont lancées dans une compétition éhontée de détournement de fonds publics, à la course effrénée pour l’occupation des postes politiques et administratifs ». Une situation qui, a-t-il dit, augure de lendemains incertains marqués par des grèves et des sit-in, expression réelle d’un malaise dans la gouvernance. C’est pourquoi, a ajouté le président, l’ARCN sonne le regroupement de tous les patriotes déterminés à faire du Burkina Faso un grand chantier de développement par tous et pour tous. Pour y arriver, de l’avis de Mousbila Sankara, la seule volonté suffit. « Nous avons les moyens parce que nous ne comptons pas sur quelqu’un. Nous comptons sur nous-mêmes », a-t-il conclu.

Adama SIGUE


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