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* Dédougou : des promoteurs hôteliers victimes de filouterie 

Des promoteurs hôteliers de Dédougou sont victimes, ces derniers temps, de filouterie. Selon nos sources, plusieurs cas ont été enregistrés dans la plupart des hôtels et autres auberges de la place, depuis le début de l’année 2015. Certes, le code pénal prévoit en ses articles 470 à 472,  des peines à l’encontre des auteurs de cette pratique. Mais il revient aux promoteurs hôteliers de prendre des dispositions pour éviter ce genre de désagréments. Le paiement d’une caution  dès l’entrée du client dans la chambre, pourrait  être une solution pour  limiter les dégâts.

 

* Présidentielle de 2015: pour l’Elysée, ce sera Roch Marc Christian Kaboré

La présidentielle d’octobre prochain avance à grands pas. Et les supputations vont bon train. Qui sera le prochain président élu du Burkina? Chacun y va de ses réponses. Selon nos confrères de Jeune Afrique, Roch Marc Christian Kaboré est le candidat de l’Elysée. Lisez plutôt.

« La présidence française (notamment les conseillers chargés de l’Afrique) est convaincue que le chef de l’Etat burkinabè élu, à l’issue du scrutin du mois d’octobre, ne saurait être que Roch Marc Christian Kaboré. Une assurance « théorique » qui se heurte, comme souvent, à la réalité du terrain. Parmi les candidats déclarés, l’Élysée semble bizarrement ne tenir aucun compte de Zéphirin Diabré, pourtant moins marqué que Kaboré par une longue proximité avec Blaise Compaoré et qui est parvenu à s’imposer comme le chef de file de l’opposition, moins de trois ans après son retour au pays, et pas davantage de Djibrill Bassolé, le dernier ministre des Affaires étrangères de Blaise Compaoré, qui a pourtant le vent en poupe et dispose d’un exceptionnel carnet d’adresses africain. Et quid du rôle que Compaoré lui-même pourrait être appelé à jouer? Le président déchu, qui a conservé quelques moyens, ne devrait pas ménager ses efforts pour barrer la route à ceux qu’il estime responsables de sa chute: Kaboré et, surtout, son « allié » Salif Diallo. Enfin, les spécialistes de l’Élysée sous-estiment le fait qu’il s’agit d’un scrutin à deux tours très propice aux calculs, tractations et alliances parfois improbables. Le vainqueur du premier tour n’est nullement assuré de s’installer au palais de Kosyam, à l’issue du second ! »

* Saponé : saisie et incinération de poulets de chair de qualité douteuse

Trente-quatre poulets en état de putréfaction, c’est la quantité de poulets de chair saisis et incinérés le mardi 24 mars dernier, par la police de  Karkuidghin, localité située à une quinzaine de kilomètres  de Kougpaka, afin de dissuader la population de les consommer. L’opération s’est déroulée en présence de l’infirmier, chef de poste du CSPS  de ladite localité. En plus de la police, la gendarmerie de Saponé a, elle aussi, saisi plus d’une soixantaine de poulets au marché de Sambsin, situé à peine à 1km de la brigade. Selon certains, beaucoup d’autres marchés comme celui de Kounda, de Targho, de Ipelcé  ont également été les  lieux  de vente   de ces poulets de qualité douteuse.  

Selon le technicien supérieur d’élevage de  Saponé, Abdoulaye Issa, un des  revendeurs rencontré au marché de Kougpaka a dit s’approvisionner à Koubri, auprès d’une tierce personne. A l’en croire, ils sont nombreux à s’y approvisionner  gratuitement pour les revendre à  500 F CFA l’unité. Le vendeur qui serait  venu du village de Kounda a dit les détenir d’une ferme située à Nambé,  dans la commune  de Koubri.

 

* Rotary international : la 2e assemblée et conférence du District 9101 s’ouvre aujourd’hui

Sous le patronage de Michel Kafando, président de la transition, président du Conseil des ministres, aura lieu aujourd’hui même, 27 mars 2015, la 2e assemblée et conférence du District 9101 du Rotary international. Les participants seront issus de plusieurs pays, notamment le Cap-Vert, la Côte d’Ivoire, la Gambie, la Guinée, la Guinée Bissau, le Libéria, le Mali, le Sénégal, la Sierra Léone, sans oublier le Burkina Faso qui abrite l’événement. Les travaux débuteront sous le coup de 8h 30 à la salle des Banquets de Ouaga 2000.

 

* Changement de nom  de l’hôpital national Blaise Compaoré :  Quand des individus effacent la partie Blaise Compaoré

« L’hôpital national Blaise Compaoré sera rebaptisé Hôpital Harba Diallo », disaient certaines autorités  de la transition dès les premiers jours de l’insurrection populaire survenue les 30 et 31 octobre 2014.

Même si ce nouveau baptême n’est pas encore officiel, l’on remarque  que sur l’affiche indiquant l’hôpital,  la partie  « Blaise Compaoré » a disparu. C’est une bande noire qui y est.  Est-ce un acte des autorités ou celui  d’un anti-Blaise Compaoré ? Difficile de l’affirmer pour le moment. Tout ce que l’on peut dire, c’est  wait and see !

* Tueries de Guenon: le cri du cœur des familles des victimes

Ceci est une déclaration des familles Abatamkora, Liliou, Koumankem et Nacè à propos des tueries de Guenon qui, on se rappelle, avaient fait de nombreuses victimes. Elles disent vivre un « apartheid judiciaire » puisque, affirment-elles, le jugement se fait toujours attendre. Lisez !

« Voici maintenant plus de trois ans que les tueries et le pogrom de Guenon se sont produits. Qu’attend-on pour juger l’un des crimes les plus abominables jamais perpétrés au Burkina Faso (des êtres humains, même handicapés, et leurs animaux et maisons arrosés d’essence et brûlés vifs!…). Loin de nous toute idée de vengeance. Depuis ces massacres, les familles meurtries, les veuves et orphelins attendent que la vérité soit faite et la justice appliquée afin de nous draper dans notre dignité et essuyer nos larmes que nous n’arrivons jusqu’à présent pas à contenir.

Nous nous sentons en situation d’apartheid judiciaire et d’indignation, puisque que du côté du Tribunal de grande Instance de Manga, il semble que les enquêtes sont finies et le dossier transmis à la chambre supérieure à Ouagadougou. Le jugement se fait attendre depuis plus de trois ans.

Mais pire encore, pendant que d’autres sont déjà libres sous le prétexte de maladie sur présentation d’un certificat médical de complaisance et narguent nos parents au village, les infos qui nous parviennent font état de possibilité de libération provisoire des autres assassins, car les détenus meurent successivement à la Maison d’arrêt de Manga. Mais si cela s’avère une réalité, ce serait très dangereux pour la tranquillité et le calme retrouvés dans ce village depuis l’arrestation d’une partie de ces criminels, vu que les autres se sont vite enfuis au Ghana voisin dont la frontière n’est qu’à environ 10 km du village de Guenon et ne sont jamais revenus répondre aux multiples convocations de la Justice. Le même risque demeure en cas de libération provisoire de ceux qui ont été arrêtés et amenés à Manga, souvent après des courses-poursuites à travers les champs du village.

Au lieu de manœuvrer pour étouffer cette affaire, nous pensons qu’il est important qu’un point final juridique soit trouvé à cet horrible évènement jamais vécu dans l’histoire du Burkina, pour éclairer l’opinion publique et permettre aux familles massacrées de faire leur deuil.

L’impunité dans ces crimes odieux, jamais vus dans notre pays, créerait un précédent extrêmement dangereux!

Notre cri du cœur va à l’endroit des autorités de la transition et des états généraux de la Justice qui se tiennent en ce moment, pour qu’ils prêtent une attention particulière à ce dossier de tueries de Guenon, à l’instar des autres dossiers de crimes que le pays a connus. »

* Lettre ouverte au ministre de la Fonction publique et de la Sécurité sociale : « Nous restons toujours un groupe de personnel flottant »

Ceci est une lettre ouverte que des comptables recrutés pour le compte du ministère de l’Information, adressent au ministre de la Fonction publique, du travail et de la sécurité sociale. Ils l’interpellent sur leur situation. La correspondance porte la griffe de Lacina Sayan et Aboubacar Sidiki Traoré. Lisez !

« Le ministère de l’Information à l’époque, pour des besoins exprimés en personnel financiers, a recruté en 1998 sur mesures nouvelles, des comptables pour renforcer ses services techniques. Depuis plus de quinze années maintenant, nous luttons en vain pour notre reversement dans le corps des financiers. Et ce n’est pas faute d’avoir essayé.

Déjà, dans une note (n°2001-122/MI/CAB) du 15 juin 2001 adressé à son homologue de la Fonction publique et du développement institutionnel, le ministre de l’Information d’antan, Feu Kilimité Théodore Hien, avait sollicité notre reversement au corps des financiers, afin que nous puissions évoluer dans une catégorie socioprofessionnelle précise de la fonction publique. En réponse, dans une lettre (n02001-259/MPFDI/SG/DGFF) en date du 11 juillet 2001, le ministre de la Fonction publique signifiait que depuis l’entrée en vigueur de la loi 013 du 28 avril 1998, portant régime juridique applicable aux emplois et aux agents, « la gestion des ressources humaines de l’Etat ne se fait plus par cadres et corps régis par les statuts particuliers ». En lieu et place, poursuit la note, «  des textes seront pris pour organiser les differents emplois de l’administration de l’Etat ». Dans ladite lettre, le ministre de la Fonction publique nous demandait d’attendre l’adoption desdits textes avant de reposer la question de notre accès à un emploi déterminé et organisé.

Ces échanges épistolaires depuis 2001, entre les deux ministres, n’ont guère changé notre situation. Nous restons toujours un groupe de personnel flottant, n’appartenant à aucun corps du ministère de la Fonction publique. Plus grave encore, notre évolution dans la Fonction publique se trouve bloquée, car nos dossiers de candidature aux divers concours professionnels organisés par le ministère de l’Economie et des finances, ont toujours été rejetés, sous prétexte que nous n’appartenons pas au corps des financiers. En 2012, un recours au Tribunal de grande instance de Ouagadougou s’est avéré infructueux, sans suite.

Pourtant, depuis notre recrutement comme comptables sur mesures nouvelles, nous exécutons les mêmes tâches dans les différents départements du ministère, que ceux qui sont passés par l’Ecole nationale des régies financières (ENAREF). Nous ne comprenons donc pas notre exclusion du corps des financiers, et surtout les rejets constants de nos dossiers de candidature aux concours professionnels du ministère de l’Economie et des finances.

Nombre de ce personnel sera bientôt frappé par la limite d’âge et ne verra pas leur carrière bouger d’un iota, depuis leur recrutement. C’est pour cela que nous réclamons :

– notre reversement dans le corps des financiers, suivi de la régularisation de notre situation ;

– notre participation aux divers concours professionnels organisés par le ministère de l’Economie et des finances.

Veuillez agréer monsieur le Ministre, l’expression de nos sentiments les plus distingués.

* Pour une élection paisible en 2015 : l’Alliance XXIe pour le progrès apporte sa contribution

Sous le haut patronage du Premier ministre Yacouba Issac Zida, et le co-parrainage du ministre de la Jeunesse, de la formation professionnelle et de l’emploi, Salifou Dembelé, et Son Excellence Rasmané Daniel Sawadogo, ambassadeur pour la paix universelle, aura lieu le samedi 28 mars à 10h, le séminaire de l’Alliance XXIe pour le progrès au CBC. Sous le thème : « Citoyenneté, engagement politique des jeunes et des femmes pour une élection paisible en 2015 au Burkina ». Plusieurs communications seront données à cet effet.

 

* Des combattants écologistes pour la victoire, en ordre de bataille ce week-end

Le dimanche 29 mars à 9 h, dans l’arrondissement 11 au secteur 51 et à 15h ce même dimanche, le président Ram Ouédraogo sera l’invité d’honneur des amazones du RDEBF à Pissy, dans l’arrondissement 6 au secteur 29.

 

BLOC-NOTES

* Le comité de Réflexion et d’Actions pour le renouveau du Congrès pour la Démocratie et le progrès (CRAC) organise une Assemblée générale le samedi 28 mars 2015 à partir de 16h dans la salle de conférences du Conseil burkinabè des chargeurs (CBC).


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