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Covid-19 : l’Assemblée nationale échange avec des proches de victimes

Les familles des personnes décédées ou affectées par la maladie à coronavirus, sont invitées à se rendre à l’Assemblée nationale ce vendredi 15 mai 2020. Il s’agira, pour les proches, d’échanger avec les membres de la mission d’information parlementaire dont le président n’est autre que le député Bénéwendé Stanislas Sankara. L’opinion espère que les travaux de cette mission parlementaire permettra de lever le voile sur des cas de décès qui ont créé la polémique; l’un de ces cas étant celui de Rose Marie Compaoré. A l’heure actuelle, les informations disponibles ne permettent pas d’en savoir davantage sur le décès de la députée. L’on sait seulement que Dame Compaoré est arrivée au Centre hospitalier universitaire de Tengandogo le 16 mars 2020. Elle a été transférée à partir de la clinique de l’Espérance où elle séjournait depuis le 12 mars 2020. La raison du transfert est due, selon des sources, à la détresse respiratoire dont la patiente souffrait. Admise au bâtiment 15 (celui dédié aux malades du Covid-19), Mme Rose Compaoré, selon nos informations, subit le test de Covid-19 et son prélèvement prend la route de Bobo-Dioulasso, le 17 mars 2020, à 4 h du matin. Le prélèvement atterrit au laboratoire dirigé par le Pr Zekiba Tarnagda à 7h 30mn et le résultat est communiqué dans la même journée à l’équipe qui assure les soins des malades du Covid-19. Malheureusement, Mme Rose Compaoré décède dans la nuit vers 23 h. Est-elle décédée de la maladie à coronavirus ? La réponse, comme on le sait, fait l’objet de divergences entre la famille et les autorités sanitaires. Pour information, le dossier Rose Marie Compaoré est entre les mains d’un cabinet d’avocat, celui de Me Prosper Farama.

Hydrocarbures : baisse du prix du carburant à la pompe à partir de demain

« Le ministre du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat porte à la connaissance des consommateurs, des marketers et des gérants de stations-services, que conformément aux décisions du Comité interministériel de détermination des prix des hydrocarbures (CIDPH) et pour compter de la date du 16 mai 2020, les prix des produits des hydrocarbures vendus à la pompe, sur le territoire national, vont connaître une baisse de : 30 F CFA par litre pour le prix du Super 91 ; 10 F CFA par litre pour le prix du Gasoil ; 10 F CFA par litre pour le prix du pétrole ». C’est ce qu’a écrit Harouna Kaboré, ministre du Commerce qui a, par la même occasion, invité « les différents acteurs de la chaîne de distribution au strict respect des nouveaux prix ». Et d’ajouter que « la Direction générale de la règlementation et du Contrôle des prix, la brigade mobile du Contrôle économique et de la répression des fraudes et les Directions régionales en charge du Commerce effectueront des opérations de contrôle inopinées et tout contrevenant à cette mesure sera sanctionné conformément à la réglementation en vigueur ».

Elections à la FBF : la révolte de Laurent-Blaise Kaboré, 1er vice-président de la FBF

Des bruits de couloirs provenant de la Fédération burkinabè de football, font état d’une crise ouverte entre le Président Sita Sangaré et son 1er vice-président, Laurent Blaise Kaboré. Ce dernier, refusant d’être le poulain du premier, s’est vu remplacé dans la course par Lazare Banssé, présenté comme « le candidat de Sita ». Ce faisant, Blaise Kaboré considère qu’il n’appartient pas à un président sortant de désigner son successeur et, surtout, qu’il ne faut pas « ruser » avec la hiérarchie militaire qui a décidé que Sita Sangaré s’éloigne de la direction du football burkinabè. Plusieurs autres membres du bureau sortant expriment leur désapprobation face à ce qu’ils considèrent comme des « manœuvres » de Sita Sangaré, mais ils gardent la discrétion face à la main de fer avec laquelle le président tient son équipe. Ils sont pourtant nombreux à pousser Blaise Kaboré à déclarer sa candidature afin de les libérer. La rupture étant consommée entre Sita Sangaré et son 1er vice-président, il ne sera pas étonnant que les jours à venir, ce dernier franchissent le pas ; ce qui va probablement rebattre les cartes car, avec Laurent Blaise Kaboré, c’est une candidature sérieuse qui s’annonce.

 Covid-19 : le CIE rouvre ses portes le dimanche

Les fidèles de l’Eglise du siège du Centre International d’Evangélisation sis à Dassasgho, retrouveront leur temple le dimanche prochain. C’est, du moins, l’information que nous avons reçue dudit Centre. A l’occasion des retrouvailles, le pasteur Mamadou Karambiri fera une déclaration officielle sur la situation du Covid-19 en lien avec « nous-mêmes et l’Eglise ». Et ce n’est pas tout. Ce moment de joie sera marqué par un temps de célébration et un message dominical. Pour permettre aux fidèles de communier dans la quiétude, toutes les dispositions sanitaires ont été prises. L’objectif étant de poursuivre les efforts de lutte contre la pandémie du Covid-19, qui avait nécessité la fermeture de l’Eglise du CIE, le 11 mars 2020.

Projet de déclassification de la forêt de Kua : un syndicat exprime des doutes sur les intentions du gouvernement

L’affaire de la forêt classée de Kua à Bobo-Dioulasso, refait surface avec le Syndicat national des travailleurs de l’environnement, du tourisme et de l’hôtellerie (SYNTETH). Dans une déclaration relative au projet de déclassement de ladite forêt classée, il estime floue, l’attitude du gouvernement sur le projet. « Le 25 février 2020, le Gouvernement, à travers le ministre de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique (MEEVCC), informait le Syndicat national des travailleurs de l’environnement, du tourisme et de l’Hôtellerie (SYNTETH), qu’après les différentes études, il a porté son choix sur la forêt classée de Kua pour la construction du Centre hospitalier de Bobo-Dioulasso. De ce fait, le dossier a été transmis au MEEVCC pour engager la procédure de déclassement. Ainsi, le Comité national d’aménagement des forêts (CNAF) mis en place en décembre 2019, saisi à cet effet, a tenu sa session du 2 au 9 mars 2020 afin de donner un avis technique sur le dossier. A l’issue des travaux du CNAF, nous apprendrons, à travers les réseaux sociaux, que les participants ont majoritairement rejeté l’idée de déclassement de la forêt. Ces informations faisaient aussi cas de trois forestiers ayant voté en faveur du déclassement. Nous avons aussitôt saisi le Président du CNAF, le 10 mars 2020, pour en savoir davantage. Il a tenu à nous rassurer que le Comité a travaillé avec sincérité et professionnalisme et que le rapport des travaux sera transmis au MEEVCC qui l’a saisi. Evoquant la confidentialité des délibérations, il dit ne pas être en mesure de nous donner des détails mais que nous les aurons dès que le rapport sera disponible. Le 17 avril 2020, le SYNTETH a encore rencontré le Président pour avoir une copie du rapport et celui-ci lui a demandé de se référer au MEEVCC. Cela fut fait par correspondance en date du 20 avril 2020. En réponse, le MEEVCC informera le SYNTETH, dans sa lettre n°2020-/MMEVVC/CAB, que le rapport a été transmis au gouvernement et qu’il sera rendu officiel incessamment. Face à ce refus de mettre ledit rapport à notre disposition en tant que partenaire social, nous avons des raisons de croire qu’il y a anguille sous roche. C’est pourquoi nous avons décidé de porter cette récente évolution du dossier Kua à la connaissance de l’opinion publique à travers une note d’information ».


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