HomeA la unePRESIDENT DE L’ASSEMBLEE NATIONALE : Ce sera donc lui !

PRESIDENT DE L’ASSEMBLEE NATIONALE : Ce sera donc lui !


Sauf séisme de dernière minute, ce sera le député Alassane Bala Sakandé qui succédera au regretté Salifou Diallo au perchoir. De sources concordantes, à l’issue d’une ultime rencontre, hier jeudi 7 septembre, entre des cadres du parti et le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, c’est lui qui a été retenu comme le candidat du parti présidentiel, le MPP, pour briguer le poste de président de l’Assemblée nationale dont l’élection a lieu ce matin du vendredi 8 septembre. Actuellement président du groupe parlementaire MPP, Alassane Sakandé est un militant de première heure du MPP dont il occupe le poste de 2e secrétaire adjoint au secrétaire exécutif depuis le congrès de mars 2017. Pour sûr, ce choix déjoue de nombreux pronostics qui avaient été annoncés avec des noms comme Mathieu Ouédraogo, Jacob Ouédraogo, Me Bénéwendé Sankara ou encore Ousséni Tamboura. Maintenant, reste à savoir si les députés des autres partis membres de la majorité parlementaire soutiendront cette candidature. L’issue du vote nous en dira davantage.

En attendant de revenir sur cette élection, il faut dire que le prétendant au perchoir a eu à faire parler de lui à travers son discours lors des  deuxièmes journées parlementaires de l’année 2016 du groupe parlementaire MPP à Léo.

Morceaux choisis : ‘’ L’insurrection des 30 et 31 octobre a été pensée et conduite par les forces politiques et patriotiques du Burkina Faso dont le MPP a été le moteur. La décision de lancer l’insurrection a été prise à notre BPN du 25 octobre 2014 au CENASA.’’ ; ‘’ Si l’Assemblée nationale regarde dans la même direction que l’Exécutif, elle ne saurait en être la caisse de résonnance. Elle assumera sans marchandage ses missions constitutionnelles : voter la loi, consentir l’impôt et contrôler sans complaisance l’action gouvernementale.’’ ‘’ Quand la jeunesse et ses dirigeants ne parlent plus le même langage, ce sont ces derniers qui finissent par avoir tort. Et ceux qui n’ont pas compris cet axiome de l’histoire en ont eu pour leur mépris de l’histoire.’’ ‘’ Nous trouverons des emplois à la jeunesse ou nous trouverons la jeunesse sur notre route. La jeunesse aura du travail ou elle s’attroupera. Quand la jeunesse s’attroupe, elle s’insurge. Et quand elle s’insurge, ses dirigeants se dispersent hors du pays.’’

 

DT


Comments
  • Le ministre Smaila Ouédraogo fait partie des membres du gouvernement burkinabè à effectuer un pèlerinage à la Mecque en 2017.Il est sans doute aller demander pardon à Dieu pour tout le mal qu’il a fait aux populations du Burkina dans sa guéguerre pour le contrôle de la CAMEG, qui a eu pour conséquences, des ruptures de médicaments et des pertes en vies humaines, faute de médicaments dans des centres de santé. Généralement, on dit que toute personne qui commet des péchés graves et se rend à la Mecque, si elle ne fait pas acte d’une repentance sincère, elle retombe pire dans ses péchés. Smaila qui s’est singularisé comme quelqu’un de réfractaire au changement positif de mentalité et de comportement, pourra t-il devenir un agneau ? Attendons de voir. Il avait trop abusé du soutien de Salif Diallo pour agir en dépit du bon sens à tel point que cela avait fini par énerver son défunt mentor. Visiblement, le Président Kaboré est en train d’examiner la situation de ses actuels et futurs collaborateurs, pour se démarquer de ceux dont les actions ne contribuent à un véritable développement national. Si éventuellement Smaila qui fait partie des mauvais élèves quittait le gouvernement, il pourrait siéger à l’Assemblée nationale en sa qualité d’élu du Yatenga. Cependant, une disposition de l’Assemblée nationale n’autorise pas qu’un député titulaire vienne éjecter son suppléant au delà de la moitié du mandat quinquennal.

    9 septembre 2017
  • Comme le disait un compatriote : « Les gouvernants et les Députés Burkinabé doivent revoir et appliquer les idéaux de l’insurrection populaire d’octobre 2014 dont la Bonne gouvernance économique et financière, la transparence dans la gestion des ressources publiques, la justice sociale et l’équité ». En effet, Il serait souhaitable et utile que les ressources publiques mises à la disposition de l’Assemblée Nationale soient soumises également aux contrôles et aux audits annuels de la Cour des Comptes au Burkina Faso. Même, si pour cela, il faut voter une loi d’application immédiate, nous estimons que le nouveau Président de l’Assemblée Nationale devrait prendre des dispositions nécessaires afin de rendre effective la vérification et la régularité des comptes annuelles de cette institution politique et démocratique. En tout état de cause, il faut faire évoluer positivement la gouvernance dans tous les domaines de la vie nationale et la rendre crédible aux yeux du peuple intègre du Burkina Faso. Courage et Salut !

    10 septembre 2017
  • S’il est vraiment avéré que « le Président du Faso est en train d’examiner la situation de ses collaborateurs actuels et futurs », ce serait pertinent et une bonne chose. Car, il devrait mettre les hommes ou les femmes compétents et professionnels qu’il faut à la place qu’il faut. En outre, les attentes sociales économiques restent énormes et le temps presse pour accélérer les réalisations concrètes des programmes et projets de développement dans l’intérêt du peuple Burkinabé. En outre, dans un monde complexe, d’enjeux et de compétition dans tous les domaines, il faut des professionnels aguerris afin que le Burkina Faso retrouve ou consolide sa place dans le concert des Nations. Courage et Salut !

    10 septembre 2017

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