PRESIDENTIELLE 2015 : Ablassé Ouédraogo a son récépissé en main
Ablassé Ouédraogo, candidat à la présidentielle du 11 octobre 2015 du parti « Le Faso autrement », est allé déposer son dossier de candidature, le 13 août 2015, auprès du Conseil constitutionnel. Après acte, c’est en candidat heureux qu’il a présenté son récépissé aux journalistes qui attendaient à la porte de l’institution.
« Après une heure et quart de vérification, j’ai le plaisir de vous présenter le récépissé par lequel le Greffier en chef auprès du Conseil constitutionnel vient d’accepter le dossier de candidature de Ablassé Ouédraogo pour l’élection présidentielle du 11 octobre 2015. Ceci étant, je voudrais faire une adresse. » C’est en ces termes qu’Ablassé Ouédraogo, candidat du parti « Le Faso autrement » à la présidentielle d’octobre 2015, s’est adressé à la presse, le 13 août dernier, à sa sortie du Conseil constitutionnel d’où il venait de déposer son dossier de candidature. C’est un homme visiblement heureux d’avoir accompli une mission, récépissé en main, qui a été accueilli à sa sortie par les journalistes qui ont attendu pendant plus d’une heure d’horloge. En effet, le candidat de « Le Faso autrement » y est arrivé aux environs de 11h, accompagné de membres de sa famille et du bureau politique de son parti. Une poignée de main par-ci, une petite tape amicale par là, le temps d’échanger un bonjour avant de passer aux choses sérieuses. Au nombre de ses accompagnants, une petite fille qu’il a pris plaisir à présenter aux Hommes de médias. « C’est ma petite fille, a-t-il dit. Elle est venue pour me soutenir». Parlant du dépôt, il demandera ceci aux journalistes présents sur place et qui s’impatientaient pour lui poser quelques questions : « Laissez-moi entrer d’abord pour le dépôt puisque c’est confidentiel. C’est entre eux et moi et après, je m’adresserai à vous ». Ceci dit, le voilà parti, suivi de ses accompagnants.
Dans son adresse qu’il livrera à la presse à sa sortie, Ablassé Ouédraogo a laissé entendre qu’il a voulu marquer cet événement pour trois raisons qui sont que l’élection présidentielle à venir est une étape cruciale de la transition qui confirme et redonne confiance aux institutions de la Transition et à leur volonté de respecter tous les engagements pris les 30 et 31 octobre 2014. Aussi, c’est une élection « véritablement ouverte », dans laquelle tous les candidats ont leur chance parce qu’il n’y a ni candidat sortant, ni administration sortante qui auraient un candidat favori. De plus, cette élection sera, selon lui, une élection sanction, car elle s’inscrit dans l’esprit de l’insurrection des 30 et 31 octobre passés, et intervient pour parachever la dynamique du changement et de l’alternance tant espérée par le peuple burkinabè. Pour Ablassé Ouédraogo, le peuple burkinabè a besoin de renouer des liens de confiance avec ses dirigeants afin de continuer à construire le pays et le conduire vers la stabilité et la prospérité.
Christine SAWADOGO
Sacksida
/
Dans les derniers sondages, relatifs aux présidentiables de 2015, Mr Ablassé Ouédraogo était classé en troisième ex aéquo avec Maître Sankara, ce qui indiquait les efforts qu’il devrait accomplir pour espérer rattraper les candidats en tête. Mais, à contrario depuis ses malheureuses déclarations teintes de régionalisme, d’ethnicisme et confessionnelle, il semble bien avoir tiré une grosse balle dans les pieds ! Car, à l’évocation de son nom beaucoup de gens font référence tout de suite à cette malheureuse déclaration, les Burkinabé étant en général contre les arguments politiques de ce genre ! Aussi, dans cette jungle politique, de telles fautes ne pardonnent pas, et son gravés dans les mémoires, puis vous suivent comme votre ombre ! On peut donc, déduire que sa tache ne sera pas facile de remonter la pente descendante dans l’opinion publique et pour arriver en tête de cette compétition nationale ! Toutefois, courage et bonne chance, car ne dit-on pas que la vie est une lutte permanent ? Salut !
14 août 2015