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PRESIDENTIELLE 2020


Le parti « Vision Burkina-Parti pacifiste » a tenu son premier congrès ordinaire le samedi 4 juillet 2020, au ciné Sanyon de Bobo-Dioulasso. Au cours dudit congrès, Do Pascal Sessouma a été investi candidat du parti à l’élection présidentielle de 2020. C’était en présence de ses proches collaborateurs et des militants du parti.

« Pacifisme, enjeux sécuritaires et résilience citoyenne »; c’est sous ce thème que s’est tenu le premier congrès ordinaire du parti Vision Burkina-Parti pacifiste, dans la ville de Sya. Pour le désormais candidat de Vision Burkina-Parti pacifiste à l’élection présidentielle de novembre 2020, Do Pascal Sessouma, le choix de Bobo-Dioulasso pour le premier congrès ordinaire n’est pas fortuit. Il estime que Bobo-Dioulasso semble oubliée par les autorités du pays, avant de rappeler que Bobo était la capitale de la Haute-Volta, la ville industrielle du Burkina Faso où toutes les composantes sociales vivent en parfaite harmonie. A en croire ses propos, son parti est pour la déconcentration, toute chose qui, selon lui, va au-delà de la décentralisation. « Nous sommes pour la déconcentration qui est plus forte que la décentralisation. Nous ne voulons plus que tout soit concentré en un seul endroit. Il est important que toutes les villes du Burkina soient associées à la vie politique et à la gestion des affaires de l’Etat. Le choix de Bobo répond de cette volonté de changer les choses à ce niveau », a-t-il indiqué. Selon Do Pascal Sessouma, beaucoup n’ont pas compris ou font semblant de ne pas savoir ce que Vision Burkina-Parti pacifiste veut, à savoir « la paix ». « Quand on parle de pacifisme, les gens font allusion à la suppression de l’armée, mais ils oublient de dire comment on va le faire. Nous avons expliqué les étapes par lesquelles nous allons passer pour y arriver », a-t-il expliqué. Selon lui, premièrement, il faut que Vision-Burkina soit porté au pouvoir. Ensuite, il faut qu’il y ait la sécurité et la paix sur l’ensemble du territoire. Enfin, il faut deux référendums, à savoir un à l’échelle nationale et l’autre dans les casernes. Le président du parti Vision Burkina-Parti pacifiste a tenu à rassurer la population que c’est une question de consensus. Pour lui, si une des parties n’est pas d’accord, il n’y aura pas de suppression de l’Armée, car « Vision-Burkina n’impose rien. C’est le peuple qui choisira et l’armée décidera », a-t-il insinué. Sur le plan mondial, le président Do Pascal Sessouma indique qu’il y a une trentaine de pays qui n’ont pas d’armée, en l’occurrence le Costa Rica qui, malgré tout, est le plus riche de l’Amérique centrale. A l’en croire, les ressources qui devraient servir à acheter l’armement sont allées à l’éducation et à la santé, d’où la question de savoir si l’Afrique ne se trompait pas de chemin. Selon Do Pascal Sessouma, il y a un début à tout. Et de souhaiter que le Burkina Faso soit le premier pays d’Afrique à sortir de la logique de guerre. En sus, Vision Burkina-Parti pacifiste se propose pour éteindre le feu de façon définitive et durable au Burkina par le dialogue. En rappel, Vision-Burkina a été créé le 3 janvier 2020.

Lassina DIARRA
(Correspondant)


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