HomeOmbre et lumièrePUTSCH MANQUE DU 16 SEPTEMBRE AU BURKINA : Le mandat d’arrêt contre Guillaume Soro ne sera pas relancé

PUTSCH MANQUE DU 16 SEPTEMBRE AU BURKINA : Le mandat d’arrêt contre Guillaume Soro ne sera pas relancé


Le commissaire du gouvernement près le tribunal militaire de Ouagadougou, a animé un point de presse, hier 6 juin 2016 afin de faire le point sur les différents dossiers en cours, notamment celui du putsch manqué du 16 septembre 2015. A cette occasion, Alioun Zanré a annoncé l’annulation de 9 mandats d’arrêts par la Cour de cassation. Il s’agit, entre autres, du Dossier ministère public et les héritiers de feu Thomas Sankara contre X, du dossier ministère public contre le Général Diendéré Gilbert et 74 autres et du dossier ministère public contre le sergent Sanou Ali et 22 autres. Pour ce qui est du cas du président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Guillaume Soro, dont le mandat a été annulé pour vice de forme, le commissaire du gouvernement, insistant sur « l’extranéité du sujet », a évoqué des « obstacles juridiques » qui bloquent l’avancée du dossier. Il cite le principe selon lequel « aucun Etat n’extrade son national ». Et d’ajouter que « l’extradition n’est possible en matière d’infraction politique (…) ainsi qu’en matière d’infraction militaire ». Pour ce faire, le parquet militaire a opté pour la procédure de dénonciation. Ce qui permet tout simplement à une victime burkinabè ou à une autorité judiciaire burkinabè qui a connaissance d’une infraction commise contre un Burkinabè ou par un burkinabè ou non, de poursuivre cette personne  soit sur le sol burkinabè ou dans le pays où elle s’est réfugiée,  et cela, conformément à l’article 4 du code pénal burkinabè. En clair, le mandat d’arrêt contre Guillaume Soro ne sera plus relancé, puisque, poursuit le commissaire du gouvernement, « si nous dénonçons et que nous attendons que l’autre partie réagisse, nous n’avons plus intérêt à émettre un mandat d’arrêt contre le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire ». « Comme nous avons dénoncé les faits, nous n’avons plus compétence d’émettre des mandats d’arrêt dans ce sens », a conclu Alioun Zanré.

 

B.O

 

 


Comments
  • N’ayez aucune crainte, car les sages nous enseignent et nous rassurent que ” la nuit a beau être longue, le jour finit par se lever”.
    Le système en place sera balayé par un ouragan qu’il ne verra pas venir.

    7 juin 2016
  • CE N’EST PAS TANT LA NON RELANCE DU MANDAT QUI POSE PROBLÈME MAIS LES BALBUTIEMENTS ET AUTRES MENSONGES. TOUT A ÉTÉ FAIT COMME SI ON AVAIT EN FACE UN PEUPLE ”DINGO” QU’IL FAUT ABRUTIR AU MAXIMUM AVANT DE B’ENGOUFFRER. RAPPELEZ VOUS QUE CE SONT CES COMPORTEMENTS QUI FINISSENT PAR RAIDIR LES UNS ET LES AUTRES OCCASIONNANT DES DÉCONVENUES DRAMATIQUES ET SURTOUT IRRÉVERSIBLES. COMMENT EN EFFET COMPRENDRE CETTE SUITE DE BÉVUES:
    LE RETOURNEMENT ACROBATIQUE DU PREMIER COMMISSAIRE DU GOUVERNEMENT QUI SE REND COMPTE DES MOIS APRÈS AVOIR Validé UN DOCUMENT QU’ON N’AVAIT PAS AU PRÉALABLE Demandé SON AVIS. ENSUITE LE CAFOUILLAGE MONSTRE A LA COURS DE CASSATION SUIVI DE PRATIQUES PAS TRÈS ORTHODOXES SUR UN DOCUMENT Sacré. AVANT CELA ON A PRIS SOIN DE SAUTER CEUX QUI CONDUISAIENT LE DOSSIER MAIS TOUT CELA EN JURANT LA MAIN SUR LA POITRINE QUE C’EST JUSTE POUR CORRIGER DES ERREURS ET RELANCER. ENFIN LE COMMISSAIRE LUI MÊME EST Largué ET LE NOUVEAU VIENT AVEC UNE AUTRE VERSION .C’EST DU ” BLAISISME ” MAL ASSORTI. ”TOUTE FAÇON” , COMME AIMAIT LE DIRE NOTRE CHAUFFEUR, ON SE DÉCOUVRE DOUCEMENT, DOUCEMENT. MAIS CE QUE J’AI A DIRE POUR TERMINER C’EST QUE LES UNS ET LES AUTRES ESSAIENT D’ OUBLIER LEUR FAÇON PASSÉE DE FAIRE LA POLITIQUE A SAVOIR, FAIRE L’APOLOGIE DU FAUX ? DU MENSONGE. ÇA FINIT TOUJOURS POUR VOUS RATTRAPER. A BON ENTENDEUR, SALUT !!!!!!!!!!!!!!!

    9 juin 2016

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