QUESTION A QUI DE DROIT

Pourquoi certains compatriotes ont-ils décidé de prendre les armes contre leur propre pays ? S’ils s’estiment marginalisés, pourquoi ne pas poser le problème dans le cadre d’un dialogue avec les plus hautes autorités plutôt que de promouvoir la violence qui, en plus de mettre à rude épreuve notre vivre-ensemble, reste un chemin sans issue ? Autant de questions que je me pose sans réponse, exaspéré que je suis de voir notre pays, jadis présenté comme un havre de paix, se transformer en une déglingue sociale où la mort est devenue la chose la mieux partagée.

 

Un Burkinabè éprouvé