REVELATIONS :
« Sécurité islamique » : voilà le récépissé de création
Depuis quelques jours, la création d’un groupe de « sécurité islamique » crée la polémique au Burkina Faso. Nous sommes allés à la recherche du récépissé de l’Association Islamique Nachroul Islam de Pouytenga (A.I.N.P) qui est l’initiatrice du mouvement.
« Récépissé de déclaration d’association n° 2012-065/MATDS/RCES/PKRT/HC/SG du 04 décembre 2012. Le Haut-Commissaire de la province du Kourittenga, donne aux personnes ci-après désignées, récépissé de déclaration de modification dans les textes constitutifs et de changement dans la composition de l’organe dirigeant pour l’association régie par la loi n° 10/92/ADP du 15 décembre 1992. JO N°04 DU 24 JANVIER 2013.
Dénomination : Association Islamique Nachroul Islam de Pouytenga (A.I.N.P)
Siège : Secteur n°5 de Pouytenga, commune dudit, province du Kourittenga
Objectifs : l’association poursuit les objectifs suivants : participer à la formation des hommes et femmes et de la jeunesse musulmane ; tisser des relations de partenariat avec les autres associations musulmanes ; lutter contre l’analphabétisme ; contribuer à l’amélioration des conditions de vie des femmes ; mener des activités qui s’inscrivent dans le cadre de la promotion de l’islam.
Le bureau de l’association Islamique Nachroul Islam de Pouytenga (A.I.N.P) est composé comme suit :
Président : SANA Saïdou, secteur 5, Pouytenga
1er Vice-président : POGBINA Hamidou, secteur 5, Pouytenga
2ème Vice-président : SISSAOGO Ibrahim, secteur 2, Pouytenga
3ème Vice-président : KAFANDO Ahmado, secteur 2, Pouytenga
Secrétaire général : SILGA Idrissa, secteur 5, Pouytenga Tél.
1er Secrétaire adjoint : CISSE Abdou
2ème Secrétaire adjoint : KABORE Ilyassou, secteur 5, Pouytenga
Trésorier : SANA Ganda Hamado
Trésorier adjoint : KAFANDO Souleymane, secteur 5, Pouytenga
2ème Trésorier adjoint : OUANGO Abdoulaye, Sapaga
Responsable à l’organisation : SIMPORE Adama, secteur 5, Pouytenga
1er Responsable à l’organisation : KABORE Ousséni, secteur 5, Pouytenga
2ème Responsable à l’organisation : BAGYAN Soumaïla, secteur 4 Pouytenga
3ème Responsable à l’organisation : SANA Moustapha, secteur 5, Pouytenga
Responsable à l’éducation et aux affaires culturelles : YAOGO Hamidou, secteur 5, Pouytenga
1er Responsable adjoint à l’éducation et aux affaires culturelles : SORE Assane, secteur 5, Pouytenga
2ème Responsable adjoint à l’éducation et aux affaires culturelles : GANEMTORE Lassané, secteur 5, Pouytenga
Responsable à l’information : KABORE Saïdou, secteur 5, Pouytenga Responsable adjoint à l’information : KABORE Ibrahim, Gaoghin
Responsable adjoint à l’information : GANABA Abdourahim, secteur 5, Pouytenga
3ème Responsable adjoint à l’information : BAGGNAN Saïdou
4ème Responsable adjoint à l’information : KABORE Moussa, secteur 5, Pouytenga
5ème Responsable adjoint à l’information : KABORE Issaka, secteur 5, Pouytenga
Responsable aux relations extérieures : YAMBA Idrissa, secteur 4, Pouytenga
1er Responsable adjoint aux relations extérieures : BARRY Abdoulaye, secteur 2, Pouytenga
2ème Responsable adjoint aux relations extérieures : KABORE Mahamadi, secteur 4, Pouytenga
Commissaire aux comptes : KABORE Adama, Goghin
KABORE Boukaré, secteur 3 Pouytenga ».
Affaire Norbert Zongo : Ablassé Ouédraogo répond aux avocats de la famille Zongo
Ceci est une réaction de Dr Ablassé Ouédraogo, président du parti Le Faso Autrement, à la mise au point datée du 20 mars 2018 et publiée dans la presse le 23 mars 2018 des Avocats des ayants droit de Norbert Zongo et de ses compagnons, Bénéwendé Stanislas Sankara et Prosper Farama.
« Chez nous, on dit en mooré que : « Barstoogo vinnegda kosdyam ». En français facile, cela pourrait se traduire par : « A vouloir trop marchander, l’acheteur réveille la conscience du vendeur ». Il me plaît de remercier Messieurs Bénéwendé Stanislas Sankara et Prosper Farama, auteurs de cette mise au point, pour la confirmation qu’ils font des propos que j’ai tenus lors de l’émission Controverses du 15 mars 2018 de la RTB. Dans la mise au point, ils disent et je cite : « Nonobstant l’exécution intégrale et pécuniaire par l’Etat du Burkina de l’arrêt rendu le 05 juin 2015 par la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP), une réouverture d’information a été prise le 04 avril 2015, suite au réquisitoire du Procureur Général aux fins de saisine du juge d’instruction en date du 20 mars 2015». Ceci confirme bien mes propos sur le règlement financier du dossier intervenu conformément à l’arrêt de la CADHP. Ce que j’ai dit, n’a rien à voir avec la réouverture du dossier. En outre, mes propos lors de l’émission de la RTB, ne sont qu’un rappel du contenu du journal l’Observateur Paalga, le Doyen des Quotidiens au Burkina Faso, dans sa parution n° 9394 du 30 juin 2017 que j’ai lu très attentivement. La lettre pour Laye du journal traitait du règlement financier du dossier intervenu conformément à l’arrêt de la CADHP. D’ailleurs, le titre à la Une du journal, était : « Drame de Sapouy : la famille de Norbert est passée à la caisse ». L’on conviendra aisément avec moi que je n’ai rien inventé, ni dit quelque chose de plus que ce que l’Observateur Paalga a écrit le 30 juin 2017 et que j’ai simplement lu et rappelé aux téléspectateurs qui suivaient l’émission et c’est mon droit le plus absolu. Par conséquent, comme nous disons tous la même chose, vouloir qualifier mes propos sur la RTB de mensongers et diffamatoires, classe leur mise au point dans la même catégorie. Par ailleurs, vérité pour vérité et pour l’information dans la transparence du public, des démocrates et de tous ceux qui sont épris des valeurs défendues par le journaliste Norbert Zongo, de tous ceux qui en souffrent et qui luttent pour la vérité et la justice, Messieurs les Avocats des ayants droit seraient bien inspirés de publier l’arrêt de la CADHP du 05 juin 2015, le montant et la décomposition de ce qui a été réglé financièrement. Dans la réconciliation nationale, les Burkinabè en quête de vérité et de justice, trouveront tous ensemble les solutions idoines à leurs problèmes ».
MPP- Kossi : la désignation des responsables provinciaux divise
La désignation des 5 premiers responsables de la section provinciale de la Kossi, pour le compte du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), n’est pas passée comme une lettre à la poste. En effet, à l’issue de la séance de désignation qui a eu lieu ce dimanche 25 mars 2018 au siège du MPP, un consensus n’a pas été dégagé autour des personnes choisies. Il reviendra à la hiérarchie du parti de trancher. Parmi les 12 candidats aux cinq postes en jeu, un seul était à jour de ses cotisations, soit 50 000 F / an.
Travaux du 11-Décembre à Gaoua : la mairie redoute des inondations
Ceci est un communiqué de la mairie de Gaoua (Sud-Ouest burkinabè). Elle s’inquiète d’une éventuelle inondation dans la ville, pendant la saison pluvieuse. Et ces inondations pourraient être causées par les travaux de réalisation du 11-Décembre. C’est du moins ce qu’on apprend par ce communiqué signé de Fiacre Kambou, maire de la commune urbaine de Gaoua : « Après trois fortes pluies tombées sur la ville de Gaoua en février et mars 2018, les autorités communales de Gaoua sont inquiètes des risques d’inondations que pourrait connaître la ville pendant la saison pluvieuse. En effet, si les réalisations du 11 décembre 2017 ont contribué à donner un nouveau visage à la cité de Bafuji, il y a que beaucoup d’insuffisances ont été révélées à la faveur des pluies que la ville a reçues. Cité du 11 décembre, marché, gare routière, stade régional inondés du fait que des caniveaux n’ont pas été réalisés, des mottes de terre entassées par-ci par-là à travers la ville, des quartiers inondés à cause de caniveaux mal dimensionnés et mal réalisés, travaux de finition des routes non réalisés ou mal exécutés parce qu’il n’y a plus de contrôle sur le terrain. Bref, la liste est longue. Le passage du ministre des Infrastructures et du Directeur de cabinet du ministre des Sports après les dégâts de la première pluie, avait pourtant suscité de l’espoir. Mais force est de constater que les choses n’avancent pas et si rien n’est fait, les dégâts pourront être énormes. Au regard de tout ce qui précède, nous sollicitons le Gouvernement, et de façon particulière, le ministre des Infrastructures, de l’Habitat, des Sports, AGETIP, ACOMOD à agir impérativement afin de préserver les infrastructures réalisées à coup de milliards et qui font aujourd’hui la fierté de la population de Gaoua et de la région du Sud-ouest. »
Complexe scolaire privé évangélique de Dédougou : les élèves vident les classes suite à une altercation entre une élève et le censeur
Les élèves du Complexe scolaire privé évangélique (CSPE) de la ville de Dédougou, ont vidé les classes, hier, 26 mars 2018, dans la matinée. Selon nos informations, ce mouvement fait suite à une altercation entre une élève de la Tle D et le censeur dudit établissement. « Le censeur a expulsé l’élève pour son absence aux cours, la semaine passée. L’élève, à son tour, a refusé de sortir parce qu’elle avait une autorisation signée de la surveillance. Ce refus aurait suscité la colère du censeur qui a usé de la force pour mettre l’élève hors de la salle de classe. Les camarades de classe de l’élève, qui n’ont pas apprécié cette manière d’agir, se sont alors interposés. Suite à cette altercation, le censeur a demandé aux enseignants de suspendre les cours jusqu’à ce que la situation se normalise », a expliqué une source. Nous avons tenté d’avoir la version des différentes parties. L’administration n’a pas voulu se prononcer sur cette affaire. L’élève, quant à elle, selon une source, était en réunion avec ses camarades afin de rencontrer l’administration pour trouver une solution à la crise.
Commune de Diguel : Boïna Mikaïlou, l’ancien conseiller municipal, libéré
Selon la Direction de la Communication et de la presse ministérielle du ministère de la Sécurité, « Boïna Mikaïlou, ancien conseiller municipal et personne-ressource du village de Lassa dans la commune de Diguel, province du Soum » est libre. Il « vient d’être libéré, sain et sauf par ses ravisseurs, ce dimanche 25 mars 2018, en fin de soirée », précise le communiqué qui rappelle que « l’ancien conseiller municipal avait été enlevé et conduit dans une destination inconnue, le mercredi 21mars 2018, par des individus armés circulant sur cinq motos ».
Centre régional de transfusion sanguine/Ouaga : des milliers de poches servant à recueillir le sang, périmées
C’est une information qui nous est parvenue via une source anonyme : des milliers de poches vides de sang, notamment les consommables, périmés au Centre régional de transfusion sanguine à Ouagadougou. Ces consommables, désormais hors d’usage, seraient entreposés dans le magasin du Centre, dans le quartier Tengandogo.
HCRUN : le nouveau comité exécutif est en place
Suite à la remise de mandats de 3 membres du comité exécutif du HCRUN , l’instance décisionnelle de ladite institution qui est la plénière a procédé à l’élection d’un nouvel organe dirigeant, le 22 mars 2018. Le nouveau comité est désormais composé comme suit : Président : Léandre Bassolé ; 1ère vice-présidente : Lucienne Ariane Zoma ; 2e vice-président : Issaka Sam ; Rapporteur général: Jérôme Compaoré ; Rapporteur générale adjointe : Bernadette Confé.
Situation humanitaire dans le Sahel : le CICR tire la sonnette d’alarme
Ceci est un communiqué du Comité international de la Croix-Rouge sur la situation humanitaire actuelle dans la région du Sahel au Burkina Faso. Le CICR tire la sonnette d’alarme.
« Suite à la multiplication des actes de violence armée dans la province du Soum, plus de 800 familles (5 000 personnes) ont dû quitter leur domicile depuis janvier, pour rejoindre des localités plus au sud. L’accès aux soins pour les communautés, ainsi que leurs moyens de subsistance sont gravement affectés. «Ces familles déplacées ont reçu des coupons à échanger pour des vivres auprès de commerçants locaux», explique Idrissa Savadogo du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), qui vient de prendre part à cette opération d’assistance. Depuis septembre 2017, plus de 18 000 personnes ont bénéficié d’une assistance du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge dans cette province. « Maintenir l’accès aux soins de santé avec la Croix-Rouge burkinabé et en partenariat avec les autorités locales est également au cœur de nos priorités », souligne Christian Munezero, le Chef de Mission du CICR au Burkina. En zone rurale, des centres de santé ont fermé ou fonctionnent au ralenti, depuis le départ de certains personnels de santé en raison de l’insécurité, tandis qu’à Djibo, le nombre de patients augmente plus vite que l’offre de soins disponible. « Ce que nous redoutons le plus actuellement, c’est la période de soudure, entre juin et août. Sécheresse et insécurité risquent de frapper de plein fouet ces communautés», alerte Christian Munezero.