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REVELATIONS :


 

 

TGI/ Nouna: 48 mois de prison ferme et une amende de 500 000 F CFA pour l’enseignant qui « jouait au terroriste »

 Dembélé Dori Grégoire, instituteur adjoint certifié âgée de 31 ans et père de deux enfants, a comparu devant le Tribunal de grande instance de Nouna, le 27 mars 2018. C’est lui qui avait  initié une lettre proférant des menaces terroristes à l’encontre de ses collègues, dans l’objectif de les faire fuir. Son idée étant de  bénéficier de vacances pour faire du commerce. Le jeune instituteur, à la barre, a reconnu les faits à lui reprochés. Dans sa réquisition, le  procureur avait demandé une peine de 60 mois et une amende de 600 000 F CFA à l’encontre du prévenu. Finalement, ce dernier a écopé d’une peine  de 48 mois de prison ferme, une amende de 500 000 F CFA et 1 franc symbolique pour préjudice causé à l’Etat. Le condamné a 15 jours pour faire appel. En rappel, les faits remontent au 31 janvier 2018. De présumés terroristes, à bord d’un tricycle, avaient fait irruption, tard dans la nuit, à l’école de Saint-Louis. Ils avaient fait le tour des domiciles des instituteurs pour finir par glisser une lettre sous la porte du Directeur. Mention sur ladite lettre : « Fermez les classes et partez ! Sinon nous reviendrons dans une semaine. Votre vie en dépend ». Pris de panique, le personnel avait quitté les lieux le 1er février 2018, pour se réfugier  à Nouna avant d’alerter la hiérarchie. Des enquêtes avaient permis d’appréhender le sieur Dembélé, candidat à la pratique du CAP et titulaire de la classe de CM2 dans la même école.

 

 Komondjari : de présumés terroristes débusqués, des armes saisies

 

Les Forces de défense et de sécurité ont fait une descente musclée le 27 mars dernier dans une forêt du village de Bakani, situé à une quinzaine de kilomètres de la commune de Foutouri dans la province de la Komondjari où elles ont délogé de présumés terroristes et saisi une importante quantité d’armes et de minutions. Des téléphones portables, des treillis et des livres saints ont également été retrouvés. Selon l’AIB, au moins deux présumés terroristes ont été blessés au cours de l’opération. D’après toujours notre confrère, ce sont les populations qui ont alerté les FDS.

 

 « Sécurité islamique » à Pouytenga : Selon la FAIB, les tenues confectionnées ont été remises à la gendarmerie

 

Ceci est un communiqué de la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) qui indique avoir rencontré les responsables de l’association qui a mis en place le groupe « Sécurité Islamique » à Pouytenga.

 

« Faisant suite à une publication sur les réseaux sociaux sur une “Sécurité islamique ” à Pouytenga, la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) s’est saisie de l’affaire pour comprendre et mieux situer l’opinion. L’information a provoqué une multitude de réactions d’inquiétudes sans doute justifiées par le contexte actuel. La FAIB a rencontré les responsables de cette sécurité, ce mardi 27 mars 2018, à 16h, à son siège, à Ouagadougou. Les faits : La “sécurité islamique” en question est un service d’ordre relevant du bureau local du mouvement sunnite de Pouytenga, pour sécuriser les fidèles dans les mosquées et certaines cérémonies religieuses. Selon ses responsables, elle n’est pas armée et n’a pas vocation à être un groupe d’autodéfense, une secte, une société initiatique et encore moins une milice. Elle se veut une simple commission de sécurité, comme on en trouve dans les comités d’organisation des cérémonies, dans certains lieux de culte… Cette sécurité épouse la démarche encouragée par le ministère de la Sécurité à mettre en place une sécurité pour les fouilles à l’entrée des mosquées. L’existence de ce service d’ordre, toujours selon ses responsables, est connue de la gendarmerie et de la police de Pouytenga. Ce, pour rester dans les limites de ce qui est autorisé. Ainsi, les tenues ont fait l’objet d’une présentation préalable aux autorités sécuritaires locales. Selon les responsables entendus par la FAIB, ces autorités sont au courant de la limite de leur champ d’action. En tout état de cause, la FAIB tient à rassurer l’opinion qu’elle travaille étroitement avec les autorités publiques et toute structure islamique relevant d’elle, dont les actions, ou même l’essence, portent atteinte à l’ordre public ou le vivre-ensemble, sera rappelée à l’ordre. Pour le cas de Pouytenga, 40 tenues avaient été confectionnées et ces tenues ont été remises à la gendarmerie. Les responsables ne se reconnaissent pas dans une vidéo qui a circulé, donnant des missions à leur service d’ordre. La FAIB appelle au calme et à la sérénité. L’affaire semble avoir été plutôt mal introduite ».

 Création de « groupes de sécurité » au Burkina : la mise au point du gouvernement

 

Le ministre de la Sécurité, Clément P. Sawadogo, et son homologue de l’Administration territoriale et de la décentralisation, Siméon Sawadogo, ont signé un communiqué conjoint, le 27 mars 2018, sur la création des groupes de sécurité au Burkina Faso. Lisez plutôt.

« Il nous a été donné de constater qu’une multitude de structures d’origines diverses s’arrogent des prérogatives de sécurité, en violation des lois et règlements en vigueur au Burkina Faso.Les ministres voudraient, par le présent communiqué, rappeler à tous que seules les initiatives ou structures créées et reconnues suivant les dispositions du décret n°2016-1052/PRES/PM/MATDSI/MJDHPC/MINEFID/MEEVCC du 14 novembre 2016 portant définition des modalités de participation des populations à la mise en œuvre de la police de proximité, sont légales et peuvent exercer des activités en lien avec la sécurité des personnes et des biens et ce, en collaboration avec les forces de défense et de sécurité. Par conséquent, tout regroupement de personnes, qu’il soit communautaire ou associatif, ne peut mener d’activités de sécurisation sur le territoire national sans avoir été préalablement habilité par les autorités compétentes. Aussi les ministres voudraient-ils informer les populations que toutes les initiatives non à jour vis-à-vis des dispositions de la loi ci-dessus citée, sont formellement interdites et que leurs responsables et membres s’exposent aux sanctions tant administratives que judiciaires prévues par les textes en vigueur. Les ministres invitent les populations à la sérénité et à une franche collaboration avec nos forces de défense et de sécurité, en vue de la préservation de la paix sociale dans notre pays ».

 

 Ministère du Développement, de l’économie numérique et des postes : la directrice des Marchés publics n’a pas démissionné

 La rumeur a couru sur la toile ces dernières heures, sur une prétendue démission de la Directrice des Marchés publics (DMP) du Ministère du développement de l’économie numérique et des postes. L’intéressée, Alice Françoise Nikièma, dans une correspondance adressée au Secrétaire général du département, le 27 mars dernier, dément ces allégations : « J’ai été informée aujourd’hui des publications sur les réseaux sociaux qui font état de ma démission de mon poste de Directrice des marchés publics. Je suis fortement surprise par ces rumeurs car à aucun moment, je n’ai envisagé de démissionner de mon poste. Certes, j’avais exprimé à ma hiérarchie, le jeudi 22 mars 2018, le souhait d’être déchargée pour des raisons de santé, mais à ce jour, aucune suite ne m’ayant été donnée, j’assume toujours ma fonction de Directrice des Marchés publics. Je tiens, par ailleurs, à rassurer la hiérarchie de ma loyauté et affirme que je ne suis aucunement mêlée à ces publications ».

 

Comité CEDEF: Me Franceline Toé Bouda, candidate du Burkina Faso

 C’est l’Association des femmes juristes du Burkina Faso  (AFJ/BF) qui l’écrit : « Me Franceline Toé / Bouda est la candidate du Burkina Faso comme membre du Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes pour la période 2019 – 2022. Le Comité CEDEF est un organe composé d’experts indépendants qui surveillent la mise en œuvre de la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discriminations à l’égard des femmes et son protocole facultatif. Le Comité est composé de 23 experts internationaux sur les droits des femmes venant du monde entier et joue un rôle central dans la promotion et la protection des droits de la femme au niveau international. Me Franceline Toé / Bouda est membre de l’Association des femmes juristes du Burkina Faso (AFJ/BF). Femme dynamique, engagée et visionnaire, elle a un parcours professionnel qui ferait la différence pour le comité CEDEF. L’AFJ/BF est mobilisée et soutient sa candidature ».

 

 

Bloc-notes

 

Le Réseau burkinabè de suivi et d’évaluation (RéBuSe), avec l’appui du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF), organise son 1er café d’évaluation ce jeudi 29 mars 2018 à partir de 09h30 dans la salle de conférences du Centre national des archives. Ce café d’évaluation a pour objectif de présenter les résultats de l’étude diagnostique sur les capacités évaluatives du Burkina Faso, notamment les recommandations et le plan d’actions qui doivent conduire à l’institutionnalisation de l’évaluation au Burkina Faso.

 

 


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