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REVELATIONS :


Ministère de la Santé : les étudiants de la 7e année de médecine en sit-in

 Les étudiants de la 7e année de médecine tiennent un sit-in devant  les locaux du ministère de la Santé, ce mercredi 18 avril 2018. Ces « internes », affectés dans les différents Centres hospitaliers universitaires, sont empêchés de commencer leur stage. Du moins, c’est l’information qui nous a été rapportée. Le problème se pose un peu partout à travers le territoire national. D’après nos sources, sur 300 étudiants affectés au CHU, seuls 30 auraient vu leurs frais de stage versés au niveau de l’hôpital Blaise Compaoré. Quid  des autres ? Il nous est revenu qu’au niveau du ministère, les frais des 300 étudiants auraient été versés en intégralité. Comment comprendre que seuls 30 aient  vu leur cas réglé ? Les stagiaires ne manqueront pas en tout cas de poser la question à qui droit. Affaire à suivre.

 Politique nationale : le président Kaboré échangera jeudi avec l’opposition politique

 Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, échangera demain jeudi,  19 avril 2018, avec l’opposition politique burkinabè sur des questions d’intérêts nationaux. L’annonce a été faite hier, mardi 17 avril, par le chef de file de l’opposition politique, Zéphirin Diabré, qui venait de recevoir le président de l’Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé.

 Yako : une mineure   violée par son oncle

 L’affaire s’est passée en décembre 2017, mais c’est seulement dans la matinée du mardi 17 avril 2018 que la nouvelle a couru les rues de la ville de Yako. Une mineure dont les parents sont originaires de Boussou, dans la province du Zondoma, a été violée par son oncle. Conduite au CMA de Yako où elle a séjourné pendant une semaine pour des soins, la fillette a vu, par la suite, son cas être transféré à l’Action sociale pour traitement. Selon nos sources, les parents de la victime n’auraient pas souhaité amener cette affaire en justice, au regard, dit-on, de l’identité de son bourreau. Mais aux dernières nouvelles, les services compétents en la matière ne voient pas les choses de cette manière.

 Mali : la Minusma rend hommage au caporal Yaméogo Ibrahim

 L’émotion était vive à l’aéroport de Tombouctou, hier, mardi 17 avril 2018. Il se tenait là, la cérémonie funéraire du caporal Yaméogo Ibrahim, tué lors de l’attaque du camp de la Minusma, le 14 avril dernier. Selon nos informations, la date de rapatriement du corps au Burkina, sera officiellement communiquée ultérieurement.

 Manifestation contre la société minière ‘’Houndé Gold Operation’’ à Houndé : une dizaine de jeunes arrêtés

 L’information a été publiée par Omega Fm : « Une dizaine de jeunes ont été arrêtés mardi matin à Houndé (région de Hauts Bassins) par la gendarmerie, suite à une manifestation pour réclamer des emplois au sein de la mine de Houndé Gold Operation au profit des jeunes de la localité. Selon une source jointe par radio Oméga, cette manifestation fait suite à celle du 22 février dernier, qui avait pour but d’interpeller les autorités politiques, administratives et la société minière Houndé Gold Operation, afin que leurs préoccupations majeures, notamment l’emploi des jeunes dans la mine, soient prises en compte ».

  Société civile et défi de la réflexion stratégique en Afrique : Bobo-Dioulasso  abritera une rencontre en juin prochain

 « Contribution de la société civile au défi de la réflexion stratégique en Afrique : comment concilier l’urgent conjoncturel et le durable structurel ? » C’est sous ce thème que se tiendra, du 25 au 29 juin 2018, une grande rencontre, l’Africapacités2018, à Bobo-Dioulasso. Pierre Claver Damiba, expert international, Maixent Somé (diaspora), Boukary Ouédraogo (directeur commercial de la RTB), sont, entre autres, les experts annoncés pour cet événement.

 Exploitation de la retenue d’eau du barrage de Loumbila : les  maraîchers et les entreprises BTP sont mis en garde

 Deux arrêtés pris par le Gouverneur de la région du Plateau Central, d’une part, suspendent les prélèvements d’eau par les entreprises des BTP dans la retenue et de l’autre, imposent une interdiction aux maraîchers qui ne doivent pas reprendre de nouveaux cycles de production et ce jusqu’à nouvel ordre  autour de la retenue de Loumbila. « La situation actuelle de pénurie d’eau dans la retenue d’eau de Loumbila impose des mesures de restriction de certains usages de l’eau de cette retenue dont la vocation initiale est l’alimentation en eau de la population », stipulent les deux arrêtés. Les règles sont claires : « il est formellement interdit aux maraîchers installés autour de la retenue d’eau de Loumbila, de reprendre de nouveaux cycles de production jusqu’à nouvel ordre » ;  « tout prélèvement d’eau par des entreprises des Bâtiments et travaux Publics (BTP) dans la retenue d’eau de Loumbila est suspendu jusqu’à nouvel ordre » ; « les dispositions du présent arrêté sont applicables aux entreprises des Bâtiments et travaux publics titulaires d’une autorisation de prélèvement d’eau ».

  Mali : la violence force des milliers de personnes à fuir au Burkina Faso

 Ceci est un communiqué du HCR sur les conséquences de la guerre au Mali. Des milliers de Maliens fuient vers le Burkina Faso.

 « Le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, est vivement préoccupé par la recrudescence de la violence intercommunautaire dans le centre du Mali qui, ces dernières semaines, a poussé environ 3 000 personnes à fuir vers le Burkina Faso voisin.  Depuis février, des dizaines de personnes ont été tuées lors d’affrontements entre les communautés Dogon et Peul, et des maisons et autres biens ont été détruits, principalement aux environs de Koro, dans la région de Mopti, au centre du Mali.  Les violences ont forcé 3 000 personnes à fuir et à traverser la frontière vers la région Nord du Burkina Faso, entre la mi-février et début avril. Ces nouveaux arrivants s’ajoutent à environ 24 000 réfugiés maliens qui ont trouvé refuge au Burkina Faso, depuis le début du conflit au Mali en 2012. Avec la montée de la violence extrémiste et intercommunautaire, le HCR craint désormais de nouveaux déplacements et une hausse des besoins humanitaires. Parmi les nouveaux arrivants au Burkina Faso, se trouvent 2 000 Maliens et 1 000 Burkinabè qui vivaient au Mali depuis de nombreuses années. Comme beaucoup ont peur de voyager par la route, par peur des enlèvements et des meurtres, ils sont arrivés via des postes frontaliers non officiels, à pied ou en voiture. Ce nouveau déplacement s’ajoute aux défis auxquels sont confrontées les populations de la région. L’insécurité alimentaire est élevée, en raison d’un manque de précipitations affectant les cultures. Les dispensaires sont également surchargés. Il y a des pénuries de médicaments et de personnel. Hébergés chez des amis ou des proches, les nouveaux arrivants séjournent dans des endroits difficiles d’accès. Le HCR les exhorte à rejoindre un camp plus éloigné de la frontière, où ils pourraient être enregistrés et avoir accès aux services sociaux essentiels. Ils bénéficieraient également d’une meilleure protection, car l’insécurité augmente dans le nord du Burkina Faso, avec des actes récurrents de banditisme et de violence dans les zones qui accueillent des réfugiés maliens. Les réfugiés n’ont pas de possibilités d’emploi pour subvenir à leurs besoins et les parents ont peur d’envoyer leurs enfants à l’école. L’insécurité au nord du Burkina Faso a également entraîné des déplacements internes. Selon certaines informations, plusieurs milliers de Burkinabè de la province du Soum dans la région du Sahel, ont quitté leur foyer, fuyant vers le sud ou vers l’est, à l’intérieur des frontières de leur pays. En collaboration avec les autorités, le HCR s’efforce de transférer vers des zones sûres les réfugiés installés dans des sites spontanés. Nous travaillons également à aider les personnes vulnérables, comme les personnes âgées, les femmes célibataires et les enfants. Il est urgent de distribuer des articles de première nécessité et de fournir un soutien à long terme, en particulier pour les jeunes. Actuellement, les opérations du HCR pour l’aide aux réfugiés au Burkina Faso ne sont financées qu’à hauteur de 8 %. Un montant supplémentaire de 22,9 millions de dollars est nécessaire pour aider les réfugiés en 2018 ».

 Le président mondial de Catholic relief service salue l’appui des autorités burkinabè

 L’Archevêque de Bobo-Dioulasso, Monseigneur Paul Ouédraogo, président de la Conférence épiscopale Burkina – Niger, a conduit une délégation de Catholic relief service (CRS) avec, à sa tête, le président mondial, Sean L. Callahan, auprès du président du Faso, le mardi 17 avril 2018. A la suite de l’entretien avec le chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré, le président mondial de CRS a déclaré que sa délégation venait ainsi d’être honorée, à travers cette audience. Il a saisi l’opportunité pour témoigner toute sa reconnaissance pour tout l’appui que le gouvernement burkinabè, au niveau central et déconcentré, apporte à Catholic relief service sur le terrain. Sean L. Callahan a relevé la bonne collaboration qui existe entre le Burkina, le CRS et l’Eglise tout en espérant que cela se renforce davantage. L’appui du président du Faso à cette institution, a été particulièrement salué par ses hôtes qui lui ont rendu hommage.

 


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