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REVELATIONS :


 Affaire de gaz : la colère monte au sein de la population

 Pendant que des plants sont mis sous terre çà et là, partout au Burkina dans la dynamique de la sauvegarde de l’environnement en cette période de pluies, la colère monte au sein de la population par rapport à l’activité gaz. Et pour cause ? Certains hauts responsables refusent d’accorder l’audience demandée depuis plus d’un an, au responsable de GPL Service, Paul Sawadogo, professionnel dans le domaine du gaz. Ce professionnel, bien connu aussi bien sur le plan national qu’international dans ce domaine, a beaucoup apporté son savoir-faire pour le développement du secteur du gaz au Burkina lorsqu’il était avec son ex-employeur, et a beaucoup orienté l’administration en matière de prise de décisions pour une meilleure distribution du gaz dans notre pays, à travers ses multiples formations en Afrique et en Europe. La population interpelle le Premier ministre à recevoir et à aider ce professionnel à continuer l’activité gaz, dans la dynamique de la lutte contre la déforestation au Burkina.

 Commune de Nanoro : le maire va-t-il démissionner ?

Nous nous interrogions, il y a quelques semaines, en ces termes : la mairie de Nanoro va-t-elle entrer dans une zone de turbulence ? En effet, la deuxième session ordinaire du conseil municipal de Nanoro, qui devrait se tenir les 12 et 13 juillet 2018, n’a pas eu lieu parce que le quorum des conseillers n’avait pas été atteint. Des 31 conseillers, seulement 12 (soit 10 du MPP et 2 de l’UPC) avaient répondu à l’appel du maire Jean Marie Zida, obligé de reporter la session au 26 juillet dernier. A cette date également, le conseil n’a pu se réunir pour raison,  une fois, de quorum non atteint. Conséquence : la mairie se trouve dans une situation trouble. Selon les textes en vigueur, il revient désormais à l’autorité d’engager une négociation entre les différents protagonistes. Dans la configuration actuelle, il nous semble que deux situations se présentent: soit le maire, dans l’impossibilité de convoquer son conseil municipal, démissionne pour permettre l’élection d’un nouvel exécutif municipal, soit l’autorité décide de l’instauration d’une délégation spéciale si les positions restent tranchées.

 Crise au conseil municipal de Gourcy : la motion de défiance contre le maire a été déposée

 La motion de défiance contre le maire, Kadidja Traoré, a été déposée hier, lundi 30 juillet 2018, au haut-commissariat et à la mairie de Gourcy. Elle a été  signée par 67 conseillers, toutes tendances confondues. Les signataires de ladite motion justifient leur acte par le fait qu’entre autres, certaines informations liées à la gestion de la commune ne sont pas partagées avec les principaux acteurs, en l’occurrence les adjoints au maire, les présidents de commission. Ils dénoncent également une mauvaise gestion des affaires communales. Pour rappel, le conseil municipal de Gourcy compte 94 conseillers dont 70 du MPP, 23 du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) et un pour l’Union pour le progrès et le changement (UPC) et le maire Kadidja Traoré a été élue par l’ensemble des 94 conseillers, le 21 juin 2016.

Manèga : un « tengsoba » sera intronisé aujourd’hui

 Me Pacéré Frédéric Titinga, chef de canton de Manéga, va introniser, ce jour, 31 juillet 2018, à 12h, un « tengsoba », un des chefs mystérieux  de terre, dans sa cour royale. En rappel, Me Titinga, 73 ans, a été désigné le 6 décembre 2016 par le Naaba Saaga de Zitenga, devenant ainsi le 32e chef coutumier de Manéga, retrouvant ainsi le trône de son père, auquel il avait renoncé alors qu’il n’avait que 11 ans, pour se consacrer à ses études.

  Adoption du nouveau Code électoral : le CED de Pascal Zaïda condamne « ce passage en force »

 Ceci est une réaction du président du Cadre d’expression démocratique (CED), Pascal Zaïda, suite à l’adoption du nouveau Code électoral :« Ce jour 30 juillet 2018 à 14h30, le pouvoir MPP dirigé par le désormais Président-candidat Roch  Kaboré, vient de franchir le Rubicon. Alors même que les différentes interpellations et en  dernier ressort, le retrait des élus de l’opposition républicaine, commandait une suspension de la dynamique pour   dialoguer, les députés de la majorité viennent d’adopter le nouveau Code électoral qui consacre l’exclusion d’une partie de notre peuple du processus électoral. Le Cadre d’expression démocratique (CED), cohérent avec lui-même, condamne avec la dernière énergie, ce passage en force. Par le présent, il appelle à la mobilisation citoyenne pour dénoncer ce forfait, en observant tout mot d’ordre que l’opposition politique viendrait à lancer ».

  Révision du Code électoral : la conférence de presse de l’opposition se tient finalement aujourd’hui

La majorité a-t-elle déjoué le plan de l’opposition ? L’on pourrait le penser. En effet, la révision du Code électoral a eu lieu à l’Assemblée nationale le 30 juillet 2018 et le même jour, les députés de l’opposition devaient tenir une conférence de presse à 12h. A 10h déjà, il y avait une affluence des militants des différents partis qui composent le Chef de file de l’opposition. Ils y étaient non seulement pour assister à la conférence de presse, mais aussi, probablement, pour accueillir en pompe les députés qui ont claqué la porte de l’Assemblée nationale. Mais le scénario établi a été faussé parce qu’à l’Assemblée nationale, les choses ont pris beaucoup de temps. En effet, la session de l’Assemblée nationale qui a commencé à 10h, a pris fin aux environs de 15h. Comme si le Chef de file de l’opposition politique, Zéphirin Diabré, le savait. « La session risque de finir dans la soirée et comme nous ne voulons pas retenir les journalistes jusqu’au soir, de commun accord, nous avons décidé de reporter la conférence de presse à demain », propos tenus par Zéphirin Diabré. Après s’être adressé aux journalistes, il s’est retourné vers les militants des partis de l’opposition pour leur dire  de maintenir la mobilisation parce que la lutte continue.

 


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