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* Tapoa : au moins 25 personnes mortes de méningite

C’est une information rapportée par l’Agence d’information du Burkina (AIB). « Au moins 25 personnes sont décédées d’une maladie foudroyante et inconnue,  à la date du 29 janvier 2019, dans les villages de Kpégnanfoanou et de Boguel (Tapoa) » dans la région de l’Est du Burkina, a indiqué l’AIB.  L’agence a précisée que « les victimes, en majorité des jeunes, ont été emportées en moins de 48 heures par un mal qui s’est propagé comme une traînée de poudre dans la zone ». Et de poursuivre : « le bilan pourrait, malheureusement, s’alourdir au fil du temps, nous confient des sources médicales qui affirment se battrent pour déterminer la source de ce qui pourrait être un début d’épidémie. La maladie se manifeste notamment  par des vomissements chroniques et une forte fièvre. Les malades  ont été admis dans des centres de santé environnants et par prudence, les écoles des deux villages ont été fermées après la mort d’un élève de Kpégnanfoanou, dans les mêmes circonstances ». Le porte-parole du gouvernement, Remis Dandjinou, interrogé le 30 janvier 2019, a avancé la piste de la méningite.  «Il s’avère, après examen,  qu’il y  a des risques que ce soit la méningite qui ait touché ces personnes », a-t-il affirmé. « Des études sont en train d’être menées pour savoir exactement qu’il  ne s’agit pas d’autre chose », a ajouté le ministre Dandjinou, précisant que «la  personne qui serait la première à  avoir déclenché la maladie, est venue du Bénin ».

* Région du Centre-Nord : le gouverneur demande aux enseignants ayant fui, de rejoindre leurs postes

Une partie de la région du Centre-Nord a enregistré des violences, provoquant l’abandon, par des enseignants, de leurs postes respectifs. Dans une correspondance, le gouverneur de ladite région, Nandy Somé/Diallo, indique que des dispositions ont été prises pour assurer la sécurité du personnel enseignant à qui elle demande de rejoindre les postes.

« Depuis le début de l’année 2019, une vague de violences s’est étendue dans notre région, plus particulièrement dans la commune de Barsalogho, province du Sanmatenga, occasionnant l’abandon des écoles par le personnel enseignant. Au regard de la peur suscitée auprès des acteurs de l’Education, l’Etat a pris la pleine mesure des enjeux d’un éventuel blocage du système éducatif. Cela s’est traduit par la prise de mesures énergiques au plus haut sommet de l’Etat. Ainsi, après quelques semaines de mise à l’échelle, ces mesures portent des fruits sous la houlette des départements ministériels dont ceux en charge de la Défense et de la Sécurité. Ces dispositions visibles permettent aujourd’hui la reprise des activités dans les secteurs publics où elles avaient été suspendues. C’est pourquoi, Madame le Gouverneur invite les enseignants du primaire et du secondaire en service dans les établissements de la partie Nord de la commune de Barsalogho, province du Sanmatenga et dans la commune de Bourzanga, de la province du Bam, à rejoindre leurs postes respectifs. Des dispositions sont prises d’accord-partie avec les populations locales, sous l’égide des parents d’élèves, pour y faciliter la reprise des activités académiques et la sûreté des enseignants commis à la tâche d’éducation des enfants de notre patrie. Elle leur exprime toute sa solidarité et les encouragements à être au service des bâtisseurs de demain, en dépit des contrariétés objectives auxquelles ils font face. Madame le Gouverneur sait compter sur la bonne volonté, le sursaut patriotique et le dévouement des encadreurs et enseignants pour la reprise des cours dans les meilleurs délais, toute chose qui redonnera l’espoir aux milliers d’élèves de la zone ».

* Perception de la corruption dans le monde : le Burkina Faso perd quatre places

Avec un score de 41/100, le Burkina Faso est classé 78e sur 180 

Dans l’édition 2018 de l’Indice de perception de la corruption (IPC) de Transparency International rendue publique le 29 janvier 2019, le Burkina Faso obtient un score de 41/100 et se classe 78e/180 pays notés.  Avec cette position, le Burkina perd quatre places par rapport à l’édition 2017 dans laquelle le pays occupait la 74ème place au rang mondial.

* Noumbiel : le corps d’une femme décapitée retrouvé à Midebdo

Selon nos informations, le corps d’une femme a été retrouvé dans une maison abandonnée dans la commune de Midebdo dans le Noumbiel, le 28 janvier dernier dans l’après-midi. Notre source souligne que la femme avait été portée disparue depuis le samedi 26 janvier.

* Yagma : le pèlerinage aura lieu dimanche prochain

Le pèlerinage diocésain au Sanctuaire Notre Dame de Yagma aura lieu le dimanche 3 février prochain sous le thème : « Avec Notre Dame de Yagma, familles chrétiennes, célébrons la mémoire des pionniers de notre Eglise ». La célébration eucharistique est prévue pour débuter à 9 h.

* MENA : Ouaro félicite Maxime Kouolo Sou, lauréat du grand prix du Chef de l’Etat sénégalais pour l’enseignant

« De retour de Dakar où il a reçu du président sénégalais, Macky SALL, le « Grand prix du Chef de l’Etat pour l’enseignant », l’instituteur certifié Maxime Kouolo SOU, s’est illustré au-delà de nos frontières par l’excellence au travail et ses performances en tant qu’enseignant. Ce qui lui a valu, une fois de plus, les félicitations du ministre de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues, Pr Stanislas Ouaro au cours du CASEM 2019 », a rapporté la Direction de la communication du MENA.
Maxime Sou est IC en service à l’école de Kwa « C » de la CEB de Bobo IX.
Une lettre de félicitations a été décernée à l’enseignant. Il a reçu également un ordinateur-portable en guise d’encouragement.

 


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