REVELATIONS :
Lutte antiterroriste: Blaise Compaoré se dit prêt à aider Roch Marc Christian Kaboré
« En exil en Côte d’Ivoire depuis sa chute en 2014, Blaise Compaoré a adressé une lettre au président Roch Marc Christian Kaboré dans laquelle il dit « sa disponibilité et son soutien » face à la dégradation de la situation sécuritaire dans le pays. Une réaction à ce qu’il considère comme de « graves allégations » portées à son encontre par le président burkinabè, fin février ». C’est ce que rapporte notre confrère Jeune Afrique dans son édition de cette semaine. JA précise que : « Début avril, Blaise Compaoré a écrit à Roch Marc Christian Kaboré pour, selon son entourage, lui faire part de sa « disponibilité et de son soutien dans le cadre de la continuité de l’Etat face à la situation de déchirure que traverse actuellement le Burkina ». Dans ce courrier privé, il rappelle qu’il considère Kaboré comme le président légitime et revient sur leur relation ancienne et personnelle. Depuis Abidjan, Compaoré a en effet décidé de réagir aux propos que l’actuel chef de l’Etat avait tenus sur la Deutsche Welle, lors d’un déplacement à Berlin en février. Dans cette interview, Kaboré l’avait accusé d’entretenir des liens avec les groupes jihadistes qui attaquent le Burkina. Selon l’un de ses intimes, l’ancien homme fort de Ouaga ne « supporte pas » ces « graves allégations » qui l’ont « attristé ».
Ministère de la Sécurité: un incendie fait des dégâts matériels
Selon nos informations, un incendie s’est déclaré dans le bâtiment abritant le ministère de la Sécurité hier, 15 avril 2019, faisant des dégâts. Plusieurs ordinateurs et le mobilier de bureau aurait été touchés. D’après nos sources, l’incendie a été provoqué par un court-circuit mais a été maitrisé grace à une intervention des sapeurs-pompiers. En rappel, le ministère de la Sécurité est situé au troisième niveau de l’immeuble pyramide.
Guinée Conakry : des orpailleurs burkinabè accusés d’utilisation de cyanure, arrêtés
Cette information a été publiée par la presse guinéenne ces dernières heures. Il est question de l’arrestation de cinq orpailleurs burkinabè au pays d’Alpha Condé : « Suite à une lettre de Monsieur le Directeur préfectoral de l’Environnement, des eaux et forêts de Dinguiraye, relative à une plainte de l’Association des orpailleurs de Dinguiraye contre les orpailleurs burkinabè qui ont envahi le long du fleuve Bafing avec les dragues et l’utilisation des produits chimiques toxiques (cyanure) qui polluent les eaux du fleuve, une mission mixte composée de l’Inspection régionale de l’Environnement, des eaux et forêts de Faranah et la Direction préfectorale de l’Environnement, des eaux et forêts de Dinguiraye, s’est rendue dans la sous-préfecture de Banora le samedi, 30 mars 2019, où un groupe de cinq (5) orpailleurs de nationalité burkinabè ont été arrêtés en flagrant délit, en possession de deux bidons de 20 litres de produits chimiques dangereux (cyanure) dont l’identification plus détaillée du type de cyanure nécessite l’avis d’un spécialiste, soit l’analyse dans un laboratoire spécialisé. Les cinq individus capturés ont été mis à la disposition du Commissariat central de la Police de Dinguiraye. Ces cinq (5) personnes sont : 1. Abdoul Razack 2. Sory Sayob 3. Amadou Sawadogo 4. Salif Banogo 5. Guehlou Sawadogo. Après les auditions, les cinq Burkinabè ont été déférés à la justice de paix de Dinguiraye dont l’audience est prévue le mardi, 16 avril 2019. En outre, le constat est très alarmant à propos de la santé de la population riveraine et leurs bétails, étant donné que le site est non seulement à 2 km de la commune rurale de Banora, mais aussi les eaux usées sont rejetées dans la rivière Fôtôkô qui se jette dans le bouwa, un affluent du fleuve Tinkisso ».
Côte d’Ivoire : le nouveau consul général du Burkina à Bouaké installé dans ses fonctions
Selon Omega Fm, « l’Ambassadeur du Burkina Faso en Côte d’Ivoire, Mahamadou Zongo, a procédé, au nom du ministre des Affaires étrangères et de la coopération, à l’installation officielle de Bourèma Ki dans les fonctions de Consul général du Burkina à Bouaké, le samedi 13 avril 2019 ». « Bourèma Ki a lancé un appel aux Burkinabè de sa juridiction à se faire immatriculer au Consulat, et annoncé l’arrivée de la mission consulaire spéciale du 23 avril au 13 mai 2019 pour la délivrance des cartes nationales d’identité burkinabè et des passeports ordinaires biométriques. Il leur a demandé de sortir massivement pour se faire établir la carte nationale d’identité burkinabè ou le passeport burkinabè afin de pouvoir participer à l’élection présidentielle de 2020 », a précisé notre confrère. Les défis qui attendent le nouveau Consul général sont, entre autres, « les questions liées à la scolarisation des enfants, les déclarations de naissance, le travail, le trafic et la traite des enfants dans les plantations, l’orpaillage clandestin, l’occupation illégale des forêts classées et surtout l’organisation de la communauté ».