HomeLe fait du jourREVISION DE L’ARTICLE 37 : L’UDD pour un référendum libre et transparent

REVISION DE L’ARTICLE 37 : L’UDD pour un référendum libre et transparent


Dans la réflexion ci-dessous, le président de l’Union pour la démocratie et le développement (UDD), Toubè Clèment Dakio, estime que la révision ou la non-révision de l’article 37 de la Constitution a des implications sur l’ensemble de la population. Ce faisant, il appartient à cette population, soutient-il, de décider de la conduite à tenir à travers un référendum libre et transparent. Lisez !

 

Le Front républicain (FR), constitué le 23 janvier 2014 entre des partis de la majorité et des partis de l’opposition politique, se définit comme un cadre de dialogue, de concertation et d’actions en vue du renforcement de la démocratie et de la préservation de la paix sociale.

Il convient de dire que cette expérience du Front républicain n’est pas tout à fait nouvelle. En effet, dans un passé récent, Me Hermann Yaméogo et ses amis de la Refondation nationale avaient constitué un regroupement de partis de la majorité et de partis de l’opposition dénommé Refondation nationale en vue de plusieurs objectifs dont notamment la résolution de la crise de confiance entre gouvernés et gouvernants.

Rappelons que le FR a plusieurs objectifs dont notamment la préservation de la paix sociale. Or, la paix, ce n’est pas seulement l’absence de guerre dans un pays mais c’est aussi l’harmonie à l’intérieur des différents groupes sociaux de ce pays grâce au règne en leur sein du bien-être social. Mais pour atteindre cette situation d’harmonie sociale, il faut un pouvoir d’Etat inclusif dans lequel participent tous les partis politiques pouvant contribuer utilement à l’amélioration du bien-être social. A contrario, un pouvoir d’Etat dominé par un parti politique ne peut atteindre l’harmonie sociale en raison du clientélisme politique qui sera pratiqué et qui est par essence favoritiste.

Pour l’UDD, la priorité des priorités, c’est la préservation de la paix sociale dans ses choix politiques.

En effet, les expériences de pays en crise sociale ou ayant traversé une crise sociale sont là pour nous enseigner qu’aucune œuvre de développement ne peut être menée à bien sans la paix.

Il a été également établi qu’il n’y a pas de paix durable sans développement.

La paix sociale et le développement économique et social sont donc intimement liés.

La situation nationale est caractérisée, depuis de nombreux mois, par des débats passionnés et des opinions opposées sur la mise en place du Sénat et la révision de l’article 37.

Sur ces problèmes, notre position est uniquement dictée par la préservation de la paix.

Se situant dans cette ligne et concernant la mise en place du Sénat, on peut dire que si cette mise en place se fait conformément aux dispositions de la Constitution, personne ne devrait avoir à redire. Au contraire, s’opposer par la violence à sa mise en place va à l’encontre de la préservation de la paix sociale.

S’agissant de l’article 37, comme la révision ou la non-révision de l’article 37 a des implications sur l’ensemble de la population burkinabè, c’est donc l’ensemble de cette population qui doit décider de la conduite à tenir.

La phrase précédente s’oppose à ce qu’un citoyen ou un groupe de citoyens, quelle que soit leur qualité, s’oppose par la violence à la manifestation de la volonté populaire, à travers le référendum. Cela peut susciter des troubles sociaux.

Parce que la révision ou la non-révision de l’article 37 concerne l’ensemble de la population partagée par des opinions opposées. C’est donc à l’ensemble de cette population qu’il revient de décider de la conduite à tenir à travers un référendum libre et transparent.

Que Dieu et les mânes de nos ancêtres gardent le Burkina en paix !

Toubé Clément DAKIO,

président de l’UDD

 

 


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