HomeA la uneSECURISATION DES ELECTIONS PARTIELLES : 4 000 éléments des Forces de défense et de sécurité déployés

SECURISATION DES ELECTIONS PARTIELLES : 4 000 éléments des Forces de défense et de sécurité déployés


 A quelques  heures du déroulement  des   élections municipales partielles, le président de la Commission électorale nationale  indépendante (CENI), Newton Ahmed Barry, entouré des responsables de la cellule sécurité de ladite commission,   a animé une conférence de presse pour faire le point de la  situation sécuritaire du scrutin. De cette conférence de presse, on retient que  rien de grave n’a été signalé depuis le début de la campagne électorale.  Près de 4 000 éléments  des Forces de défense et de  sécurité, issus de la Police nationale, de la Gendarmerie nationale et  de l’Armée de l’air, sont mobilisés pour sécuriser le scrutin. 

 

Près de 4 000 agents !  C’est le nombre d’éléments des Forces de défense et   de sécurité mobilisés pour  sécuriser les élections partielles municipales du  28 mai prochain dans 19 communes et arrondissement. L’annonce a été faite par le président de la Commission électorale nationale  indépendante (CENI), Newton Ahmed Barry,  entouré des responsables  de la sous-commission sécurité.  De cette conférence de presse  animée dans l’après-midi du 25 mai 2017  au siège de la CENI à Ouagadougou, l’on retient que   beaucoup de choses ont été faites et continuent d’être faites pour le bon déroulement du scrutin.  Déjà,  les documents électoraux  sensibles ont été convoyés vers les 12 communes les plus éloignées  depuis le   25 mai 2017.   Aujourd’hui 26 mai,  le matériel des 7 autres communes est en cours d’acheminement.   Ces  opérations  consistent   à convoyer, sous haute sécurité,  les documents électoraux assez sensibles jusqu’aux Commissions  communales  électorales indépendantes.   A partir du  27 mai, a confié Newton Ahmed Barry,  un autre dispositif sera mis en place au niveau des communes. Ce dispositif  permettra  à  chaque président de bureau de vote de disposer de 2 éléments de sécurité pour l’accompagner dans la sécurisation du matériel  électoral et de  l’opération de  vote elle-même.  Après  la journée du 28 mai 2017, il y aura le retour  des résultats et du matériel au niveau des Commissions communales  de centralisation des résultats (CCR).  Là, les résultats de la commune, une fois compilés,  seront  rapatriés  vers  la CENI à Ouagadougou, pour leur consolidation définitive.  Un dispositif de veille sera mis en place. Il  permettra de faire appel aux Forces de défense et de sécurité pour intervenir en cas de besoin.  «Dans chacune des communes,  pour la sécurisation des bureaux de vote, il y aura un dispositif prêt à agir en cas de besoin», a rassuré Newton Ahmed Barry. En plus  des éléments au sol, a indiqué le président de la CENI, l’armée de l’air a été appelée en renfort. «Il y a aussi la composante armée de l’air qui va  se charger avec des vols bien ciblés pour la sécurisation pour montrer la présence des Forces de sécurité, marquer le territoire,  pour  des  communes assez sensibles qui sont à la frontière septentrionale  de notre pays», a-t-il confié.  Pour le moment, aucun incident majeur n’a été signalé sur le terrain, foi de Newton Ahmed Barry. Les populations ont marqué leur adhésion au processus électoral. En témoigne, selon lui, le nombre élevé de demandes de duplicatas  qui s’élève à  plus de 2 000  demandes dont plus de la moitié à l’arrondissement 4 de Ouagadougou.

En rappel,  ces  élections partielles  concernent  un peu moins de  900 bureaux  de vote,  300 000 électeurs,  3 600 membres de bureau de vote.   15 observateurs  américains et d’autres venant  du Togo et du Bénin ont déjà signalé leur arrivée au pays des Hommes intègres, a confié le président de la CENI.

 

Issa SIGUIRE

 

 

 

 

 

 

 


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