HomeA la uneSIT-IN INFRUCTIEUX AUX POSTES DE PEAGE : Les agents veulent passer à la vitesse supérieure

SIT-IN INFRUCTIEUX AUX POSTES DE PEAGE : Les agents veulent passer à la vitesse supérieure


Le comité CGT-B (Confédération générale du travail du Burkina) des péages de Ouagadougou a tenu une conférence de presse, le vendredi 3 juin 2016 au centre de l’Education ouvrière à Ouagadougou. L’objectif est de montrer leur indignation face au mutisme des autorités suite au sit-in qu’ils ont observé du 31 mai au 3 juin 2016.

Après 4 jours de sit-in allant de 8h à 12h, les agents des postes de péage du Burkina Faso se disent « indignés » parce qu’ils n’ont pas trouvé de solutions à leur problème. Raison pour laquelle, au nom du comité CGT-B des péages de Ouagadougou, René Sawadogo, Secrétaire général  dudit comité, a déclaré que « les agents du péage réitèreront leur engagement à poursuivre la lutte par d’autres actions plus fortes ». C’est du moins ce qui est ressorti de la conférence de presse qu’ils ont organisée le 3 juin dernier. Le Secrétaire générale (SG) de la CGT-B, René Sawadogo,  s’est par ailleurs réjoui du « respect de l’arrêt de travail respecté à 100% par les militants sur toute l’étendue du territoire national ». Durant ces 4 jours, les postes de péage n’ont pas récolté les droits de passage et, selon le SG, « c’est avec un pincement au cœur qu’ils regardaient les véhicules passer. D’autant plus que le péage est la troisième source de revenu après la douane et les impôts ». Mais il se trouve que « c’est notre seule arme de lutte »,  a signifié le SG.

Les agents de péage du Burkina Faso ont formulé une plateforme revendicative dans le sens de « l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail ». Cette plateforme se résume en « l’arrêt pur et simple du processus de privatisation des postes de péage enclenché par le régime Compaoré, la définition d’un statut clair pour les agents par leur intégration à la Fonction publique,  leur inscription sur la liste des bénéficiaires du fonds commun, le renforcement du dispositif au niveau des postes de péage ».

A propos de la privatisation, Boubacar Dianda estime que « le privé n’a pas à se mêler de la gestion des routes construites par l’Etat avec l’argent du contribuable. Si le privé veut récolter le péage qu’il bitume alors les routes non encore aménagées pour récolter les droits de passage ».

Pour ce qui est de la lutte, les agents de péage s’engagent jusqu’à la satisfaction de leur plateforme revendicative.

 

Djénéba  OUATTARA (Stagiaire)

 

 

               


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