HomeA la uneSIT-IN DU SYNAJEFP DANS LA BOUCLE DU MOUHOUN : « Nous tenons à dire à l’autorité que notre position est catégorique aujourd’hui. Il faut qu’elle nous rétablisse dans nos attributions », dixit Adama Sandwidi, délégué régional du SYNAJEFP  

SIT-IN DU SYNAJEFP DANS LA BOUCLE DU MOUHOUN : « Nous tenons à dire à l’autorité que notre position est catégorique aujourd’hui. Il faut qu’elle nous rétablisse dans nos attributions », dixit Adama Sandwidi, délégué régional du SYNAJEFP  


 

Les membres du Syndicat national des travailleurs de la jeunesse, de la formation professionnel et de l’emploi (SYNAJEFP) section de la Boucle du Mouhoun étaient en sit-in le jeudi 28 juillet 2016, à l’hôtel administratif de Dédougou. Objectif, manifester leur mécontentement vis-à-vis des autorités à travers un arrêt de travail de 8h à 11h.

 

A l’instar des autres localités, les membres de la section régionale du SYNAJEFP ont observé un sit-in, le 28 juillet dernier de 8h à 11h. « Notre mouvement est particulier, contrairement aux mouvements souvent d’ordre de régularisation de grilles salariales », a confié le délégué  régional de la section du SYNAJEFP/Boucle du Mouhoun. En effet, nous dira Adama Sandwidi, « à notre niveau, c’est une question de travail parce que nous sommes brimés dans notre  lutte. L’autorité est en train de vouloir nous retirer nos attributions ; je dirai qu’ils sont en train de nous amener au chômage ».

Pour  Adama Sandwidi, le point d’achoppement du mouvement  est relatif aux formations en entrepreneuriat qui sont organisées chaque année dont, selon lui, l’organisation est attribuée à des cabinets. Une chose jugée anormale par les agents  et qui est combattue par le syndicat depuis sa création, selon M. Sandwidi. Et d’ajouter que cette préoccupation a toujours été inscrite dans leur plateforme revendicative depuis 2011 mais il n’y a jamais eu satisfaction venant de l’autorité. « C’est ce qui nous amène aujourd’hui à monter au créneau car, nous disposons des capacités techniques et opérationnelles pour tenir ses formations aux profits des jeunes », a martelé Adama Sandwidi. Le délégué régional du SYNAJEFP, avec un air remonté, poursuit en ces termes : « Nous ne pouvons pas comprendre que pour un programme national, qu’on nous laisse, nous, cadres du ministère, et aller chaque fois vers des cabinets ». « Nous tenons à dire à l’autorité que notre position est catégorique aujourd’hui. Il faut qu’elle nous rétablisse dans nos attributions pour que nous puissions travailler  dans la promotion et l’épanouissement de la jeunesse », a-t-il indiqué. Selon toujours  lui, les Textes d’organisation des emplois spécifiques (TOES) prévoient que les questions de formation en entrepreneuriat soient à la charge des cadres du ministère en charge de la jeunesse et de l’emploi. Pour lui, ils ne comprennent pas pourquoi ils sont mis à la marge au profit des cabinets. La simple explication, à l’en croire, pourra émaner des intérêts égoïstes et personnels de la part de l’autorité.

Le délégué régional du SYNAJEFP  s’est dit satisfait de la mobilisation de ses camarades de lutte car, pour lui, le mouvement est réussi et leur absence pendant ce temps d’arrêt de travail au service aura un impact et cela est un plus pour le combat.

Arnaud Lassina LOUGUE

(Correspondant)


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