SITUATION EPIDEMIOLOGIQUE DE LA MENINGITE : 63 cas enregistrés avec 5 décès
Des maladies à potentiel épidémique ont été notifiées dans les formations sanitaires du 4 au 10 janvier 2016. 63 cas de méningite sont enregistrés avec 5 décès. Le nombre de cas a connu une hausse de 29 cas par rapport à la même période de l’année dernière. Les données indiquent qu’aucun district sanitaire du Burkina Faso n’a franchi le seuil épidémique (10 cas / 100 000 habitants par semaine). Les mesures suivantes ont été prises :
– le suivi hebdomadaire de la tendance épidémiologique de la méningite à tous les niveaux ;
– le pré-positionnement des médicaments et consommables pour la prise en charge précoce et gratuite des cas de méningite dans toutes les régions et districts sanitaires ;
– la sensibilisation dans les médias afin de contribuer à faire connaître la maladie. Ce qui permet, par ce biais, de réduire les décès car les populations consultent précocement dans les centres de santé ;
– le renforcement des laboratoires en réactifs et consommables pour le diagnostic de la méningite.
La méningite, en rappel, se transmet de personne à personne par des sécrétions provenant de la gorge ou des narines. Les sécrétions rejetées par les malades sont transportées par les vents et poussières et favorisent aussi la dissémination de la maladie. Pour réduire le risque, il est nécessaire donc de:
– éviter autant que possible de s’exposer ou d’exposer les enfants à la poussière ;
– éviter que les muqueuses nasales ne se dessèchent en les humidifiant avec du beurre de karité ;
– se présenter dans une formation sanitaire dès l’apparition de fièvre, toux, torticolis, etc ;
– bien protéger les enfants en les habillant convenablement ;
– arroser les surfaces avant de les balayer ;
– éviter que les enfants se promènent dehors sans nécessité lorsqu’il y a du vent et de la poussière;
– éviter les attroupements pendant les épidémies.
Direction de la communication du ministère de la Santé
Jonassan
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Déjà? Les mesures conservatoires avant la vaccination doivent être mises en oeuvre. Au Burkina chaque année ces genres de maladie tuent plus que la guerre Israel-Palestine à ses moments les plus trites.
22 janvier 2016