HomeA la uneTRANSITION POLITIQUE AU BURKINA  : Des jeunes réaffirment leur loyauté au CDP

TRANSITION POLITIQUE AU BURKINA  : Des jeunes réaffirment leur loyauté au CDP


Ceci est une déclaration du Secrétariat national chargé du mouvement associatif. Tout en reconnaissant que la question de l’article 37 était devenue problématique dans notre pays, des jeunes réaffirment leur soutien au Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) et à ses organes dirigeants. Toutefois, vous remarquerez que la déclaration n’est pas nommément signée.

 

Si en dictature, les intellectuels sont réduits au silence par les tenants du pouvoir, en démocratie, ce sont les ignorants et les dictateurs qui veulent faire passer la pensée unique. En effet, dans l’histoire de la conscience universelle, des courants de pensées idéologiques et dogmatiques se sont mesurés, concurrencés voire neutralisés. Faisant alors de la politique la matrice féconde des différents ordres et systèmes établis, avec des fortunes diverses.

Notre pays, le Burkina Faso, en tant que membre de la communauté universelle et jouissant d’une souveraineté internationale depuis août 1960, ne fait pas exception à la règle. Il connaîtra donc plusieurs systèmes politiques depuis cette date (alternant régimes constitutionnels normaux et régimes d’exception). Mais tous les analystes politiques s’accordent à dire que c’est sous la 4e République que notre pays s’est finalement initié avec succès à la tradition démocratique.

S’il est vrai qu’aucune question ne constitue un problème public a priori, et qu’aucun problème public ne l’est par essence ni automatiquement, nous, jeunes du CDP, reconnaissons que la question de la modification de l’article 37 de la Constitution du 02 juin 1991, était devenue problématique ; non pas du fait de contradictions politiques liées à des divergences stratégiques, mais d’un déphasage entre les aspirations réelles d’un peuple majoritairement jeune et une élite politique en manque de solutions durables répondant à ses aspirations.

En effet, les événements des 30 et 31 octobre 2014 ont fini par démontrer que les jeunes du Burkina Faso refusent d’être une victime permanente de l’histoire politique de notre nation. Cette jeunesse s’est assumée, ayant pris conscience que ce qu’elle rejette de toutes ses forces, c’est une jeunesse qui chasse son avenir en meutes, affamée d’emplois, dépouillée d’espérance, éclopée par les souffrances quotidiennes. C’est ce que notre parti, le CDP, à travers son projet de société, a jugulé un tant soit peu.

Aussi voudrions-nous réitérer notre gratitude à SEM Blaise Compaoré, à toute son équipe, à nos militants et sympathisants, et à tous les citoyens démocrates, qui ont permis au CDP de participer à l’essor du Burkina Faso tant sur les plans politique, économique que social.

Forts de l’expérience de gestion du pouvoir d’Etat, et nourris des enseignements de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014, nous réaffirmons notre loyauté et notre engagement au CDP et à ses organes dirigeants, tout en souhaitant que les futures instances du parti permettent de reconquérir le pouvoir d’Etat par les urnes, avec les hommes qu’il faut à la place qu’il faut.

Conscients que plus rien ne sera comme avant, nous invitons le Secrétariat exécutif national à continuer les réformes au sein du parti, en facilitant le travail du directoire mis en place en vue de conduire le parti au prochain congrès. Par ailleurs, nous invitons tous les militants à se remobiliser et à faire corps avec les dirigeants actuels du parti. C’est dans l’adversité que nos liens de solidarité et de dialogue devront se raffermir. Il est capital pour le renouveau du CDP de promouvoir un dialogue inclusif, tout en respectant les cadres et les dispositions légaux d’expression au sein du parti.

 

Une jeunesse disciplinée,

Une jeunesse solidaire,

Une jeunesse mature…

 

Vive le CDP,

Vive le Burkina Faso,

 

Dieu bénisse les filles et les fils de notre patrie.

 

Le Secrétariat national chargé du Mouvement associatif

 


Comments
  • Il faut que les autorités de la transition prennent leur responsabilité pour éviter que des gens comme Salia Sanou disent des bêtises dans les médias. N’oublions pas que c’est l’entêtement, les insolences, les paroles déplacées qui ont conduit à la mise à feu de l’assemblée nationale. Il faut éradiquer la mal cause. Il faut condamner toutes les formes d’incitation à la haine, à la violence, aux troubles à l’ordre public…

    28 janvier 2015
  • Pourquoi publier une déclaration non signée? Qui assume cette sortie médiatique? Si ce n’est pas de la couardise ça y ressemble surement!

    28 janvier 2015
  • Vous êtes vraiment des comédiens!
    Continuez toujours à rêver , votre réveil sera douloureux.

    28 janvier 2015
  • A l’avenir il faudrait éviter de publier ces genre de déclarations qui ne porte pas les noms des déclarants

    28 janvier 2015
  • c’est parce que kafando a levé la suspension que des babiens se permetent des imbécilité pareil.mais une chose est sure l’erreur est humaine mais c’est perdurer dans cette dernière qui est diabolique.le reglera tot ou tard les comptes de tous ces malhonntes.

    29 janvier 2015
  • soignons modeste. monsieur COMPAORE n’est pas un démocrate. il voulait un pouvoir monarchique au BURKINA comme cela c’est vu sous d’autres cieux( république centrafricaine avec bocassa proclamé empereur. monsieur COMPAORE ne veut être empereur mais président a vie comme ça se voit en monarchie). heureusement la société civile, la classe politique et toute la jeunesse de pays ont déjoué ce projet diabolique. je partage le commentaire du “le sauvage”

    29 janvier 2015
  • Attention zida il n ya pas k des protestants au Burkina continuez et je suis sure k tres bientot vs vs retrouverez coincer dans une forteresse avec votre pasteur

    30 janvier 2015
  • Merci de nous faire entendre un autre son de cloche. Même si elle n’est pas signée, la déclaration porte à la connaissance de l’opinion publique la réplique qui sied.
    Vive le CDP

    30 janvier 2015

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