TRANSITION POLITIQUE AU BURKINA :Le président de la CENI et le Grand chancelier reçus
Le chef de l’Etat, le lieutenant-colonel Isaac Yacouba Zida, a reçu en audience dans la matinée du 7 novembre 2014, au Conseil économique et social (CES), la Grande chancellerie des Ordres burkinabè et la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Ces rencontress entrent dans le cadre de la continuité des institutions nationales et des préoccupations de l’heure.
Le chef de l’Etat, le lieutenant-colonel Isaac Yacouba Zida, a encore eu un carnet d’audience bien fourni le 7 novembre dernier. En effet, il a reçu tour à tour au siège du CES, devenu son quartier général, le Grand chancelier des Ordres burkinabè, le colonel Mamadou Djerma, et le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Me Barthélémy Kéré, pour échanger sur les préoccupations de l’heure en vue de parvenir à une reprise normale des activités des institutions. La toute première personnalité à être reçue est le Colonel Mamadou Djerma, Grand chancelier des ordres burkinabè. La mission de l’institution dont il a la charge depuis 1996 est, entre autres, de gérer les Ordres, de rehausser l’autorité de l’Etat, de récompenser les mérites et de veiller à l’égalité d’accès à la distinction honorifique. Elle s’attelle donc à valoriser les distinctions par leur rareté, à moraliser la vie publique, à susciter la créativité intellectuelle et artistique, à promouvoir la recherche de l’excellence comme lors du 11-Décembre où elle est fortement sollicitée pour le volet décoration. En tant que premier responsable de l’institution garante des symboles et armoiries de notre pays, le Colonel Djerma a indiqué qu’il est venu non seulement s’informer de l’état actuel des discussions sur la transition, mais aussi encourager le chef de l’Etat dans sa politique d’une transition apaisée et consensuelle au Burkina Faso.
« La CENI va s’occuper de la tâche qui lui est destinée »
Après le Grand chancelier des Ordres burkinabè, c’est au tour de Me Barthélémy Kéré, président de la CENI, de s’entretenir avec le chef de l’Etat. Conformément à l’article 3 de la loi portant Code électoral, son institution a, entre autres, pour missions de gérer et de conserver le fichier électoral national, d’organiser et superviser les opérations électorales et référendaires sur l’ensemble du territoire national. A l’en croire, les échanges ont porté sur la reprise normale des activités de l’institution dont il a la charge, dans les plus brefs délais. « La CENI va s’occuper de la tâche qui lui est destinée : celui d’organiser les élections et elle jouera le rôle qui lui sera défini dans le cadre de la transition », a-t-il rassuré. D’autres personnalités dont les délégations du Conseil de l’entente et du Conseil supérieur de la magistrature étaient aussi entendues dans l’après-midi.
Mamouda TANKOANO