HomeA la uneTRANSITION POLITIQUE AU BURKINA : Zida chez Alidou, Jean-Baptiste et Marc Garango

TRANSITION POLITIQUE AU BURKINA : Zida chez Alidou, Jean-Baptiste et Marc Garango


Dans le cadre de la transition politique au Burkina, le chef de l’Etat par intérim, le lieutenant-colonel Yacouba Isaac Zida, a rendu visite à trois de ses aînés, le 13 novembre 2014 à leurs domiciles. L’objectif de ces visites était de les situer sur l’état d’avancement du processus de transition et de bénéficier de leurs conseils.

 

C’est aux environs de 17h que le lieutenant-colonel Isaac Zida, accompagné de sa délégation, a été reçu au domicile de Me Alidou Ouédraogo. Après une dizaine de minutes de concertation à huis clos, Alidou Ouédraogo a répondu aux questions des journalistes. Il s’est dit satisfait de la visite du chef de l’Etat par intérim à son domicile, malgré son calendrier très chargé. « Je le félicite d’avoir su maîtriser la situation, en gardant son sang-froid et en n’utilisant pas les armes contre la population. S’il a eu l’ordre de tirer sur le peuple et qu’il ne l’a pas fait, cela prouve qu’il est un homme de confiance ; donc je crois en lui pour ce qui est de la remise du pouvoir à un civil », a-t-il ajouté. Après le domicile de Alidou Ouédraogo, le lieutenant-colonel Zida, accompagné de sa délégation, s’est rendu chez le général Tiémoko Marc Garango. Ce dernier a signifié que c’est une visite d’un cadet à son aîné. Il a salué cet acte et prodigué des conseils et des encouragements à celui-ci pour le travail abattu, pour qu’à la fin il en sorte digne. C’est au domicile de l’ancien président Jean-Baptiste Ouédraogo que le lieutenant-colonel Zida a terminé ses visites. La concertation entre les deux hommes a duré une demi-heure de temps, d’autant plus qu’il s’agissait d’une rencontre entre un ancien président et l’actuel. Pour sa part, l’ancien président du Burkina, Jean-Baptiste Ouédraogo, a relevé que le chef de l’Etat est venu lui faire l’état des avancées significatives de la situation nationale. « Nous sommes à un tournant décisif de l’histoire de notre pays ; donc c’est le moment où il faut beaucoup de discussions, d’écoute, de patience, de travail, de prospection pour que nous puissions sortir la tête haute de cette situation. J’ai la conviction que nous allons nous sortir de cette crise. Je peux dire que nous sommes sur la bonne voie. Je rappelle une fois de plus à toute la population d’être tolérante pour que la paix règne au Burkina Faso », a-t-il laissé entendre. Le lieutenant-colonel Zida a souligné qu’après ses visites auprès d’anciens dirigeants, il ressort encouragé et réconforté. Il va donc continuer le travail jusqu’à ce que la solution soit trouvée. « Nous ne pouvons pas choisir quelqu’un qui ne sera pas à la hauteur pour assurer la transition ; donc voilà pourquoi nous sommes toujours en concertation. Mais je vous rassure que dès que le choix sera fait, à la minute qui suivra, nous allons vous communiquer son nom », a rappelé le président par intérim, le lieutenant-colonel Yacouba Isaac Zida.

Valérie TIANHOUN

 


Comments
  • … S’il a reçu l’ordre de tirer et qu’il ne l’a pas fait… C’EST QU’IL PEUT NOUS DIRE QUI LUI A DONNE CET ORDRE.

    16 novembre 2014
    • laissez tout ça, ça ne sert à rien l’essentiel est que tout rentre dans l’ordre et que le pays retrouve sa quiétude

      17 novembre 2014
  • J’ai lu sur Jeune Afrique que des noms sont déjà connus pour les candidats à la présidence.

    Parmi ceux-ci, le nom le plus crédible est celui de Joséphine OUEDRAOGO. Ce ne serait pas opportun de placer un religieux à la présidence pour un pays laïc. Ce serait la première erreur de cette nouvelle ère pour notre Faso. Cette proposition vise à calmer toute procédure judiciaire forte au cours la transition, même si le choix des ministres et le 1er d’entre eux sera également prépondérant.
    S’il fallait faire une campagne, je serai le 1er à la soutenir. Je garde d’elle une très bonne image malgré le temps qui est passé.
    J’avais bien dit qu’il y a une grande stratégie derrière cette affaire de Lt/Cl ZIDA qui fait montre du même sang froid que son chef. Je commence également à douter de ses politiciens de l’opposition qui semblent s’entendre maintenant pour organiser le partage du gateau et le futur du Faso. L’un des crimes de Blaise est qu’il na pas préparé son départ depuis longtemps pour permettre à des personnes bien aguerris et intègres de prendre la relève à temps dans un processus démocratique normal.
    Pauvre BURKINA. Je prie DIEU qu’on sorte intact et cette affaire et qu’on vraiment un début de changement positif.

    16 novembre 2014
  • JE REVE COSÉ AVEC VOUS

    5 février 2016

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