HomeA la uneVISITE DE COURTOISIE DU CFOP AU MBDHP : « On doit pouvoir travailler ensemble »

VISITE DE COURTOISIE DU CFOP AU MBDHP : « On doit pouvoir travailler ensemble »


Le chef de file de l’opposition politique burkinabè, Zéphirin Diabré, est allé rencontrer, le vendredi 15 avril 2016, le président du Mouvement burkinabè des droits de l’Homme et des peuples (MBDHP), Chrysogone Zougmoré. A la sortie de leur entretien, ils ont confié aux journalistes que cette visite n’était autre qu’une visite de courtoisie.

 

« C’est une visite de courtoisie que l’opposition politique burkinabè a demandé à rendre au Mouvement burkinabè des droits de l’Homme et des peuples et qui rentre dans le cadre des premiers contacts que nous prenons depuis que le nouveau CFOP s’est installé. » C’est en ces termes que le  chef de file de l’opposition politique burkinabè, Zéphirin Diabré, a justifié, devant la presse, sa présence dans les locaux du MBDHP. Et de poursuivre : « Le MBDHP n’est plus une organisation à présenter dans ce pays. C’est l’un, sinon le principal instrument que nous avons pour la promotion des droits humains, dans toute leur diversité, qu’ils soient politiques, économiques et sociaux, touchant à la vie des populations. C’est une occasion pour nous de venir renouer le contact dans le cadre du nouveau CFOP qui s’installe, mais aussi de leur dire toute notre appréciation du travail qu’ils ont abattu jusque-là et, bien entendu, de leur dire notre disponibilité à ce que, comme par le passé, on puisse continuer sur les revendications qui sont communes ; on doit pouvoir travailler ensemble parce qu’on était ensemble sur l’article 37 de la Constitution et sur d’autres sujets aussi. Je tiens à remercier le président pour sa disponibilité à nous accueillir dans cette maison dont je m’autorise à dire qu’elle est un peu la mienne parce que je suis membre fondateur du MBDHP. »

Le président du MBDHP a, lui, apprécié ce geste du CFOP avant de reconnaître ceci : « Vous savez que nous sommes tous des acteurs de la scène socio politique au Burkina Faso, quand bien même nos missions et nos objectifs diffèrent. Le plus important, pour nous, est que nos actions puissent concourir au même but, à savoir la construction et la consolidation d’un Etat de droit véritable, que nous puissions avoir pour objectif final le bien-être du peuple burkinabè. Il est donc tout à fait normal que nous ayons ces genres de rencontres et d’échanges. Ce n’est pas la première fois que nous recevons des partis politiques au siège du MBDHP et cela montre l’ouverture du MBDHP ». Et Chrysogone Zougmoré de préciser qu’avec le CFOP, il n’a nullement été question de programme commun. Et de préciser aussi qu’ils ont juste fait un petit tour d’horizon de la situation nationale aux plans politique et social et, là-dessus, il n’y a pas grand-chose à dire. Et de mentionner : «  Nous avons marqué quelques pas positifs en ce sens que nous avons constaté, au niveau de l’opposition, qu’il y avait une meilleure organisation, une meilleure structuration. La démocratie, comme vous le savez, doit marcher sur deux pieds, mais pas sur un seul et nous constatons qu’avec son arrivée à la tête du CFOP, le président Diabré fait un important travail d’organisation, si fait qu’aujourd’hui, même si ce n’est pas parfait, on peut considérer que les choses se sont légèrement améliorées par rapport à ce que nous avons connu il y a quelques décennies de cela. »

 

Christine SAWADOGO

 

 

 

 


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